Je voulais aimer, c'était naïf et simple, mais c'était avant tout fou dans ce monde de démons.
Selon mes calculs, tout est perdu d'avance. Soit nous aurons à faire à une immense guerre ou les grandes puissances s’allieront pour générer un immense saccage des populations, sorte de purge par l'enfer qui à terme les aidera à gouverner sans limite, soit à feu doux, un totalitarisme néo fasciste s’installera, transformant le monde en un immense camp de concentration avec des humains de plus en plus robotisés et de moins en moins philosophes.
Il est pour moi aujourd'hui évident que les élites, toutes proprettes, ne sont qu'une immense accumulation de bons élèves de l'enfer, ils n'ont aucune valeur éthique profonde et tout leur psyché est un mélange de névrose, de complexe de supériorité, de narcissisme frontal et pervers, et ce à grands coups de bassesses et autres ignominies pondues depuis l'arrogance du luxe le plus nazifié possible.
De plus, on voit que le peuple, qui hier était dégoutté des guerres, redevient de plus en plus aigre, belliqueux, reptilien, basique et primaire, ceux là, qui se gavent de la cruauté des reality show et des cérémonies dégoûtantes et vulgaires de la société du spectacle, seront, depuis leurs cerveaux précaires et précarisés, les premiers à partir la fleur au fusil, ceux qui n'aiment plus sont dressés à détester, cette détestation devenant acte s'appelle guerre, front, fusil, rage, sang, pogrom, charnier, crime de guerre. Je me souviens de ces hommes qui préféraient se tuer plutôt que de donner la mort, or aujourd'hui ces hommes ont disparus et bientôt les hommes seront prêt a s’entre-tuer pour pouvoir aller tuer.
Ainsi, l'élite, depuis son immense maladie de prédateur de l'homme par l'homme, depuis cette solitude ignoble de démons, depuis ses châteaux puants qu'entretiennent docilement des serviteurs masochistes et courbés, devient de plus en plus malade, suffisamment riche pour être de la puissance ivre et injuste, suffisamment vulgaire pour être violente, suffisamment souriante pour avoir l'air de papes menteurs et tricheurs, suffisamment laide pour avoir, depuis le luxe des grandes marques, le visage atroce du diable en personne. Méfiez vous des femmes proprettes en chaussures de luxe, on leur offrirait des bétails de petits lapins et de veaux qu'elles arracheraient leur peau pour en faire de la haute couture, sur le sang, sur la vie crucifiée, sur la torture des autres espèces animales. Et comme le luxe coûte cher, elles seront les premières à élaborer des plans pour baisser les coups de production d'usines polluantes en employant des enfants esclaves. Quand aux hommes de l'élite, si l'on peut encore appeler ces bouts fientes du nom d'homme, ils ont tout les défauts de leur merde de concubines mais eux aiment aussi baiser salement les pauvres, ce qui ajoute tout un éventail de saloperies.
L'éducation est de moins en moins bonne, les élections des grands blocs montrent un retour du racisme et du fascisme doux, la population elle même n'est pas avare en dégueulasserie, à force de subir les coups de bâton, au lieu de désarmer leur bourreaux ils veulent mimer la laideur, à terme dans ce cauchemars terrestre, chaque esclave aura son esclave, l'humanité ne progresse pas, elle se contamine.
Reste alors un petit trésor, un espoir fragile mais têtu, le nombre de justes, de sages, de gens brillants de gentillesse, grandit en même temps que la population mondiale, si les ratios sont inquiétants, reste quand même la consolation que nous sommes suffisamment nombreux pour créer une opposition, ce qui sous entend, je pense, une révolte puissante, un choc de civilisation salvateur, mais dans tout les cas, une confrontation totale.
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ça va péter, ça va péter.
Je n'apprécie pas qu'on critique l'éducation. Laissez l'éducation tranquille et éduquez-vous tout seul.