Aspiré par le siphon de la baignoire, aveuglé par la lance des glaciers fiers, il disparait à jamais, laissant au fond de la baignoire des arabesques absolument remarquables.
Maintenant, il peut se mouvoir dans une autre dimension, maintenant il peut commencer le massacre des bébés baleines et se perdre dans les jungles amazoniennes.
De temps en temps, du sang menstruel sort de son larynx et le ménage est à refaire. Il se martèle en tête dans ces moments là qu'il faut qu'il arrête de fumer.
Un homme tient une mallette dans une main et un microphone dans l'autre. C'est avec lui qu'il a rendez-vous, il est notaire et il mentionne son noms dans la liste des héritiers. Il vient lui apporter son héritage, mais son grand-père défunt exige, dans ses conditions testamentaires, qu'il s'améliore à la gymnastique libre et arrête la clope.
Alignés les mots du testament doivent aussi s'adapter à cette nouvelle et fulgurante dimension sous peine d'être enfermés dans des alvéoles de cire larvaire.
LA ZONE -
Un scribouillard d'un âge indéterminé prend un bain visiblement très chaud : il transpire à chaudes gouttes et les pages du livre qui sont contre le Système sont extrêmement humides. Je ne veux rien. Dit-il.
Rien que des barreaux noirs pour masquer mes fenêtres. Et ne plus jamais voir ce livre anarchiste tout petit, format 11 X 18 qui passe bien, couverture souple et pages douces au toucher.
A sa lecture un éparpillement exotique d'idées provenant sans doute d'un asile d'aliénés. Une édition madrilène d'Alianza Editorial, collection « El libro de bolsillo » à la pointe de toute la technologie existante. Et, sur la jaquette, le parcours d'un illuminé comme Jorge Luis Borges.
Il sourit. C'est le sourire surchauffé d'excitation fiévreuse qui court et qui a cours ici dans sa masure croulante sous les livres.
Le titre, Remix, n'évoque rien de particulier. Je songe à l'étroit défilé des sapins de Noël et à leurs lumières électro-magnétiques parcourant le radical des immeubles pauvres comme riches.
Rien que des barreaux noirs pour masquer mes fenêtres. Et ne plus jamais voir ce livre anarchiste tout petit, format 11 X 18 qui passe bien, couverture souple et pages douces au toucher.
A sa lecture un éparpillement exotique d'idées provenant sans doute d'un asile d'aliénés. Une édition madrilène d'Alianza Editorial, collection « El libro de bolsillo » à la pointe de toute la technologie existante. Et, sur la jaquette, le parcours d'un illuminé comme Jorge Luis Borges.
Il sourit. C'est le sourire surchauffé d'excitation fiévreuse qui court et qui a cours ici dans sa masure croulante sous les livres.
Le titre, Remix, n'évoque rien de particulier. Je songe à l'étroit défilé des sapins de Noël et à leurs lumières électro-magnétiques parcourant le radical des immeubles pauvres comme riches.
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Ce texte se veut être un remix des deux ou trois derniers textes de Mill ? Entre Borges et le mec qui prend un bain il me semble qu'il y a quelques autres similitudes.
Nous avons en effet un copycat, semble-t-il, mais de talent.