"Ma bite est molle ce matin !
Seigneur ! que veux-tu que je foute
Avec cet ersatz de biroute,
Sinon des trous dans le gratin ?"
Ainsi parlait Booz, atteint
Très gravement sous la moumoute,
Car Yahvé, qui de rien ne doute,
Voulait qu'il enfantât, mâtin !
Or, pendant qu'il déblatérait
Sur sa jeunesse et ses attraits
Enfuis, Ruth, un aimant à bites,
Vint lui agiter ses nibards
Sous les yeux ; Booz, vieux roublard,
Exploita l'érection subite.
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J'avoue ne pas avoir les références.
ah ok. Pardonnez mon inculture.
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Légende_des_siècles/Booz_endormi
victor, ce coquinou :
"Pendant qu’il sommeillait, Ruth, une moabite,"
Ruth est vraiment une Moabite, dans la Bible. Je crois que Hugo n'est coquinou que sur le fameux "Quand on est jeune, on a des matins triomphants". Mais il évoque aussi le sein nu de Ruth. Je lui ai même piqué la rime, en bon fainéant.
"Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite."
C'est celui-ci qui m'a fait basculer dans la catégorie "propaganda gourou", vu qu'apparemment il y a un opérateur > plutôt que >= dans le code. J'ai failli faire un sonnet très Disney sur les dalmatiens, d'ailleurs. Bref, merci pour la bienvenue souhaitée en commentaire du 100ème, c'est débile et dérisoire, mais c'était un objectif de vie digne de moi et enfin réalisé. Plus qu'à apprendre le breton, maintenant. Et à dormir la nuit prochaine, ce n'est plus de mon âge ces conneries.
tu coiffes HaiKulysse sur le poteau en plus.
Lapinchien a écrit : "J'avoue ne pas avoir les références. "
J'ai trouvé ce commentaire assez vaniteux jusqu'à ce que je comprenne que tu ne parlais pas de bite molle.
Je trouve que ce sonnet finit en eau de boudin.
Je doute même qu'un solide gratin eût à s'inquiéter de l'éventuelle perforation d'une bite molle. Mais tout dépend du maître-queux.