Le ciel, monotone, moutonne.
Il n'est pas de sauveur sans haine.
Le ciel ne s'ouvre qu'à grand peine.
Le ciel moutonne, monotone.
Le ciel d'automne se cotonne.
La bise emmêle cette laine
Ma bouche y mêle son haleine
Je sais les pièges de l'automne.
Ton pull est lavable en machine,
Il nous arrive droit de Chine ;
Je préfère à la Chine l'Inde.
Gauche, j'arrive avec ma pine,
Et le sauveur qui se débine
Vomit ses haines. L'on nous scinde.
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