Merde
Cela se peut-il ? Me demandai-je, tout en me retournant à grands pas vers la plage après m’être débarrassé d’elle. Cela se peut-il que cette femme agressive m’ait demandé de lui montrer ma bite (!) pour y découvrir je ne sais quelle preuve d’un forfait ? Lequel ? Je ne sais.
Cela se peut-il ? tout à l’heure, alors que je rentrais de la plage avec quelques camarades, ai-je vraiment suivi cette gamine, cette ado, qui venait de dire, à sa mère sans doute, qui venait de dire un peu ostensiblement je trouve, qu’elle allait aller faire ses besoins dans un coin du bois car ça urgeait trop. Ce peut-il que je l’aie alors suivis discrètement, très discrètement, jusqu’au détour d’un arbre ?
Ai-je vraiment attendu là qu’elle se déculotte et même qu’elle ait fini de faire caca pour profiter de la dilatation encore fraiche de son anus et l’enculer tout en la serrant fermement, et en lui parlant ? En lui disant des choses étranges pour la désorienter encore d’avantage, et la menacer, lui dire de ne surtout pas se retourner, « de ne pas me regarder, sinon… ». Alors que je déculais sans même jouir dans son cul, que je m’en allais vite, très vite derrière les broussailles et plus loin, non, elle ne m’avait pas regardé, jamais, pas même aperçut, « ni vu, ni connu » … Non, car ce n’était pas moi qui avais fait ça. D’ailleurs, tout cela n’était qu’un fantasme, un souvenir fabriqué, et il n’y aura pas le moindre flic pour m’attendre, nulle-part. Je n’ai rien fait, ce n’est pas moi, et de toute façon, l’océan dans lequel je suis en train de me baigner va, au cas où, faire disparaitre toute preuve s’il était besoin, laver toutes traces, toute trace de la merde de cette fille imaginaire qui aurait pu me salir le sexe.
LA ZONE -
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J'aurais classé dans le sous-thème "poésie merdique". Car, oui, la poésie en prose existe, ne l'oublions jamais.
Cette adéquation de la forme, du fond, du titre. Chapeau.
Navrant.
Faiblesse de l'admin qui n'a pas pris la peine de virer le titre en double ? Ou de virer l'ensemble ?
J'en reste coi ? koi ? quoi ? coït ?
Bof, ce n'est pas non plus la première fois qu'on publie une débilité facile de ce genre. Perso, je préfère ça à Nietzsche.
Vacances au Cap d'Agde ?
Il fallait bien relancer l'émulation des com' avec un bon texte de merde. Regardez on est monté à 7 !
pas si facile que ça cette débilité, je sais pas pourquoi j'ai eu un peu de mal à la chier, peut-être paradoxalement
Les béquilles dans le sable, ça doit être folklorique, non ?
ouais, c'est pas du tout fait pour, on s'enfonce aléatoirement et ça peut glisser, même si je garde l'équilibre depuis le temps que je pratique quand même j'y vais plus très souvent sur la plage
Le PQ ne sera pas suffisant pour effacer tout ça.
Eh oui, le dandois, le mélange textes autobiographiques et textes de fiction, ça fait travailler l'imagination du lectorat.
Comme tu vois, je suis moins sévère que les autres : je te visualise bien derrière ton arbre, à faire grincer tes cannes. Je vois juste la casquette et les lunettes qui dépassent du tronc.
Navrant, il a dit, Lourdes.
Navrant, retour à la ligne.
Quand tu te prends un navrant retour à la ligne, en tant qu'auteur, c'est une sorte de collision frontale avec un TER.
J'en hoquette encore.
Je reviendrai.
Comme tout être humain valable, je suis clivant.
Content de savoir qu'Hitler est un être humain plus valable que ma maman.
Il fut élu démocratiquement, profitant d'une large majorité. Donc très consensuel, à l'époque.
Et puis si on regarde bien, la puissance évocatrice du mot est relevée d'un point par-dessus le marché, et ce n'est pas une fantaisie ou un fond décoratif.
Navrant, point, double retour à la ligne.
Dandois fait du dandois. Même si c'est parfois dérisoire, je suis client, ça crée une respiration.
Je pense que la publication se justifie sur un dimanche soir mi-flottant mi-tendu comme aujourd'hui, entre deux eaux.
Le texte permet également l'expression dans les commentaires de certains griefs intra-administratifs, d'antagonismes larvés, de facéties divertissantes et autres démonstrations d'auto-dérision de la part de l'auteur.
Bref, d'interactions vivantes.
Il a dit qu'il en restait coi, Lapinchien.
vous feriez mieux d'écrire des textes au lieu de bavarder. Ma phase fait un peu maton mais en vérité il faut la prendre comme celle d'un community manager plus proche de celle d'un conseiller matrimonial peut être.
On bosse, on bosse, chef.
Je jetais un coup d’œil entre deux pages.
C'est le navrant de Lourdes qui m'a déconcentré, j'ai soufflé sur le clavier.
LP est trop exigeant avec les auteurs de la zone
C'est pour la charte qualité, j'imagine.
La réforme, oui, la chienlit, non, comme disait le Général.
Tout ce qui élève unit.
comme les ascenseurs