À Nicole Croisille.
Quand elle aura fondu, la neige
En haut du Mont Fujiyama,
Dans tes cheveux elle fera
Un moins admirable manège.
Quand sur ta tronche, le cortège
Lugubre des ans n'aura pas
Tracé sa route sans fracas,
Ton blase, m'en rappellerai-je ?
Lorsqu'une vague aura noyé
Venise au fond de sa lagune,
Il en aura passé, des lunes.
Au numéro que je te donne,
Il n'y aura plus d'abonné :
Appelle-moi, petite conne.
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