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Un petit visage de bébé apparut en ouvrant les yeux sur la sphère ventrale encore petite de l’enceinte succube, une petite tête qui se résorba presque aussitôt. Ce fut comme si l’enfant fœtal avait voulu voir de quoi il retournait dehors ; est-ce qu’à l’extérieur les circonstances se prêtaient à sa naissance même un peu prématurée ?
A l’horizon du désert, s’avançant vers eux, se forma une tornade. Ils modifièrent leur route pour ne pas avoir à la rencontrer mais celle-ci modifia sa trajectoire comme pour les poursuivre. Cette tornade, un ancien génie publicitaire qui jouait dans des spots pour des produit ménagers avait eu son heure de gloire en traversant des cuisines et des salles de bain pour ne laisser derrière lui qu’une incroyable propreté, puis, licencié, il s’était retrouvé au fils des circonstances dans ces lieux désolés où finalement, aigri de haine, il passait son temps à anéantir dans son souffle tourbillonnant quiconque le croisait. Mais cette fois il en fut tout autrement ; l’enfant que la succube conservait en son sein avait quelque appétit plus que gargantuesque et la tornade fut happé par le sexe de la mère-démone pour être digérer par le fruit de ses entrailles.
Surgit une créature assez terrifiante, ou du moins l’aurait-elle été si au bout de sa queue de scorpion géant il n’y avait eu une très jolie petite main qui faisait de sympathiques signes de salutation ou le « V » de la victoire quand elle ne tendait pas son pouce bien droit en signe de « ok », avant de passer son chemin, cette créature prit bien soin de serrer la main de tous, en bon politicien.
Ils firent une pause un peu n’importe où, car finalement, l’accouchement s’avéra très proche ; il fut totalement sans douleur car le bébé avait choisi une technique singulière pour sortir, il avait hésité avec la téléportation mais au final, il adopta celle du « passe-muraille », il traversa donc le ventre maternel comme un petit spectre, pour se re-solidifier dans les bras protecteurs de sa génitrice dont il téta aussitôt le sein dedans lequel l’acide démoniaque avait laissé place au lait. Et puis il s’avéra que le bébé pouvait trouver à se nourrir dans n’importe quel mamelon, y compris mâles, et il s’alla téter en lévitant, entre autres, le sein revigorant d’Hyperlord , et chacun rendu gaga par ce mignon petit bébé se laissait faire. Se présentèrent alors, dans un but prédateur, nombre d’horribles créatures démoniaques venues de tous les Enfers possibles, et le bébé téta chacun comme s’il eut agi de gentilles nounous, pourtant s’ils étaient là, c’était bien pour dévorer ce divin enfant qui tailla aussi quelques pipes car il était friand de foutre comme de lait. Et en fait, par la suite, avec ce bébé, il se passa plein de trucs bordeliques, avec des tas de bestioles, de monstres et de péripéties, que je ne vais pas dire là, car ça me ferait trop d’épisodes qui ressembleraient à un tas de conneries ineptes, je vais sauter tout ça, quitte à en faire peut-être quelque chose un jour, plus tard, ceci, pour donc en arriver à ça : Puis apparut en descendant du ciel comme un ange une brebis extraordinaire avec une abondante toison argentée au centre de laquelle l’enfant s’installa comme dans un couffin vivant, pour partir loin, très loin.
La succube, elle en mourut immédiatement de tristesse, du départ de son enfant, et le portier en fut effondré, il ouvrit cependant une porte vers un ailleurs dans laquelle il fit glisser la dépouille de son amante (Putain ! c’est triste ! j’en chialerais presque).
Et là, je m’aperçois que c’est le gros bordel, car pour écrire mes conneries, je m’appuis sur des tas de notes manuscrites que j’ai, mais je vois que c’est un merdier tel, qu’il faut que je relise tout sa sérieusement pour y retrouver mes petits. En fin de compte, je crois que je vais écrire tout autre chose que prévue… Oh et puis merde ! il faut bien finir d’une façon ou d’une autre et comme je dis : « A la fin, le résultat fera office de conclusion ». Comme je ne retrouve pas le truc que j’avais prévu (et c’est dommage car ça vous aurait fait péter de rire, c’était une histoire de mec qui peut pas s’empêcher de loger sa bite dans des raies, (je parle des poisons)) finalement, cette série, elle va être plus courte que je pensais, (vous verriez les papiers sur lesquels je me base, vous comprendriez, je crois vraiment que je suis pas très net comme type et qu’en fin de compte je vais oublier tout ça au fond d’un tiroir, ou d’une poubelle.) Bon, aller hop ! Hyperlord et ses potes, et bien ils retrouvèrent le chemin du bistrot, et ils s’envoyèrent un dernier petit gorgeon avant d’aller se pieuter.
FIN (en tout cas, je crois, pour l’instant.)
LA ZONE -
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j'ai pas attendu, parce que je suis un trou du cul désinvolte et que j'en ai eu marre soudain, et qu'il faut savoir arrêter, et d'aucuns devraient suivre mon exemple, eux qui vous torchent des épisodes pourtant évitables jusqu'à plus que l'écœurement, certainement par auto-esclavagisme, (les pauvres)
Tu as été frappé par un éclair de lucidité, c'est miraculeux.
je trouve que c'est une fin cohérente pour une rubrique qui parodie les séries TV sans queue ni tête, ne visant à rien prouver du tout, qui tentent de tenir le public en haleine et dont la fin est programmé en quelques épisodes après plusieurs saisons quand l'audimat ne suit plus. Je trouve l'exercice de dénonciation par l'absurde très bien mené. On y retrouve critiquées la plupart des grosses ficelles du storytelling addictif contemporain et même la fin qui déçoit la fandom.
Et moi qui pensais que tout allait se terminer en GANGBANG géant. Quelle déception !
C'est la narration qui s'est fait gangbangée, ma p'tite dame.
J'ai bien aimé les Hyper-Héros, par contre impossible de me rappeler pourquoi.
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Cette image aurait très bien pu illustrer le dernier texte, dommage.