Léchouilles
Non, ça n’était pas à cause d’une impuissance, car je pouvais à peu près bander, mais mon insensibilité bitale due à cette paraplégie incomplète ne me permettant pas d’assouvir sur elle, mes pulsions, mes désir libidineux, par des voies classiques, des voies plus ordinaires, alors, pour palier à la frustration de cette absence de toucher phallique, je me mis à la lécher, à la lécher et la re-lécher. À la lécher partout, tout le temps, partout avec ma langue, comme une glace ou une sucette à la viande. Je lui léchai le sexe bien sûr, sa chatte, dans un bon vieux cunnilingus presque éternel, et aussi, évidement, ses seins, longuement, je les léchai et les suçai, je m’attardai bien sûr sur ses tétons que je titillai du bout de ma langues qui en devenait presque bifide, mais je lui léchai aussi les pieds, les orteils, les mains, les bras, le crâne, les cuisses, les cheveux, les oreilles, le visage, les ongles, les narines, les doigts, les poignets, les genoux, les dents, les yeux, le front, la figure, le nez, la bouche, les talons, les malléoles, les poils, la nuque, l’anus, la langue, les paupières, les joues, les cils, les sourcils, la moustache, les lèvres… je lui léchai le cul oui, les fesses, évidemment, je la léchai bien dans les fentes, dans les raies, dans les trous, elle aurait eu beau être sale que cela n’aurait pas fait la moindre différence, je l’aurais lécher pareillement tant je l’aimais, et je l’aurais lécher et re-lécher… et je la léchai et re-léchai tant je l’aimais… et je la léchai ainsi littéralement jusqu’à l’os, proprement jusqu’à l’os, j’absorbai toute sa substance charnelle et sanguine avec ma langue, tant je l’aimais vous-dis-je , puis je ne m’arrêtai pas là, tant je l’aimais, je lui léchai, je lui suçai le squelette jusqu’à la moelle, j’allais lécher et re-lécher jusqu’au moindre de ses atomes, de ses molécules, de ses particules…
LA ZONE -
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Ah qu'est ce qu'on est serrés au fond de cette boite crânienne, en gros, koi §
J'ai particulièrement apprécié cette lecture quand j'ai essayé de la pratiquer à haute voix en lançant cette video de Karaoké
https://www.youtube.com/watch?v=wFMJRgBqdKo
et fait passer l'onglet en arrière plan pour chanter le texte d'HaiKulysse sur les paroles. Une expérience d'immersion totale rendant complètement has been les headsets de réalité augmentée et virtuelle.
vaut mieux écouter "bigs bizoux" de Carlos c'est plus la "bande" son que j'avais en tête (je laisse le soin à qui veut d'aller chercher le lien sur youtube, suis trop feignant)
de Carlos y'a aussi "j'aime tes genoux" qu'est bien aussi, "j'aime ,j'aime, j'aime, j'aime, j'aime, j'aime, j'aime, j'aime tes g'noux/ le reste j'm'en fous!" (à ne surtout pas négliger, les chansons de Carlos)
"Ah qu'est ce qu'on est serrés au fond de cette boite crânienne" c'était pas méchant, c'est juste pour dire que ton imagination est foisonnante. Ne va pas nous faire un AVC par saturations d'idées.
En tout cas, je salue l'admin qui a publié ce texte. On voit qu'il s'est tout de suite cassé le cul pour la mise en page et le résumé. Bravo.
Leche is more.
Et j'ai respecté la mise en page voulue par l'auteur.
On ne va pas transformer le vomi en adamantium. Quand l'auteur démoule sèchement un paragraphe constitué principalement d'une énumération à la Zola, il ne faut pas s'attendre à des miracles.
C'est donc toi les vignettes de 350m de long et de large ?
LOLILOL
Oui, c'est mon côté brutaliste.
et je dirais même plus, si ça le fait trop chier, l'admin il a qu'à écrire absolument n'importe quoi pour présenter mes textes s'ils le font trop chier, et si il sait pas comment on écrit n'importe quoi, il a qu'à me lire d'abord
Oui.
Au fait, ce texte fait-il vraiment partie du truc "text appeal"? c'est à peine stipulé.
"Je lui léchai le sexe bien sûr, sa chatte, dans un bon vieux cunnilingus presque éternel, et aussi, évidement, ses seins, longuement, je les léchai et les suçai, je m’attardai bien sûr sur ses tétons"
C'est vrai que le voyage est assez bien mis en avant dans cet extrait, J. London aurait surkiffé.
il y a trop de pornographie, on ne peut plus y échapper, j'imagine qu'on n'arrive même plus à imaginer ce qu'est l'érotisme mièvre.
Grave.
J'espère que Lourdes Phalanges pourra expliquer le rapport entre le "Darwinisme social" et ce texte parce que je suis complètement largué. Ce doit être un truc hyper subtile.
Il voulait dire que nous avions affaire à un texte arboricole.