J’en ai rien à foutre de deux-mille-dix-sept
J’en ai rien à foutre que tu troues tes chaussettes
J’en ai rien à foutre de tous les terroristes
J’en ai rien à foutre des putes tous les fils
J’en ai rien à foutre de toute espèce humaine
J’en ai rien à foutre qu’elle devienne inhumaine
J’en ai rien à foutre des salauds et des chiennes
J’en ai rien à foutre et pourra ce qu’advienne
J’en ai rien à foutre de la nouvelle année
J’en ai rien à foutre de vos élections
J’en ai rien à foutre, je ne suis qu’un mort-né
J’en ai rien à foutre de qui est mort ou né
J’en ai rien à foutre, mais qu’ils votent ces cons !
J’en ai rien à foutre de ce qui pend au nez
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T'en as rien à foutre de compter les syllabes aussi et c'est de loin le pire des jemenfoutismes pour un sonnet.
Bonjour,
Bonne année, des bisous dans le coup.
LePouilleux.
on n'en a rien foutre de compter les syllabes c'est un truc de vioques lapin
bravo à pascal dandois
Ah ouais y'en a au moins une de trop là; on va rectifier, on vas mettre "Que devienne inhumaine" à la place de "Qu'elle devienne...", je sais pas qu'est-ce que ça veux dire comme ça, pas grave, on dira que c'est de la poésie, si vous voyez une autre erreur dites, j'arrangerai ça illico
c'est pas que je cherche la petite bête mais c'est juste par définition. S'il n'y a pas le bon nombre de syllabes c'est pas un sonnet, mais on peut appeler ça du slam ou du sublime.
ou un discours politique aussi
l'un n'empêche pas l'autre, j'ai un doute pour "élections" ça peut se couper en é/lec/ti/ons, non? pas forcement en é/lec/tion
à dire vrai, j'arrive rarement à suivre les rêgles très précises moi-même et quand je revendique un sonnet, Dourak Smerdiakov trouve toujours un truc à redire sur le décompte des syllabes, élision, diérèse, synérèse, rime riche ou pauvre. Enfin c'est très technique, je maîtrise pas. En gros, c'est pas du rap. Cela dit j'ai rien contre le rap.
De toute façon il manque une négation correcte à chaque ligne, et il y a une assonance en guise de rime au premier quatrain, alors on ne va pas chipoter sur la mesure des vers.
Le véritable objectif est tout de même que ça sonne bien (ou que ce soit marrant).
Ce texte nihiliste résonne comme les coups de feu des kalashs d'un djihadiste lors d'un drive by en terrasse ou en discothèque, c'est peut-être ça la poésie ?
enfin un poème qui ne veut rien mettre dans l'arrière train de qui ou quoi que ce soit, rien à foutre reste une apologie de la chasteté, de la modération des passions subites, à l'orgueilleux cou de la girafe préfère l'humilité de la trompe d'éléphant...
Enfin, encore, ça fait deux fins, je sais... mais ce n'est pas parce qu'on n'en a rien à foutre qu'on ne prendra rien dans le cul.
peut être est ce aussi une occasion inespérée sur un fil de commentaire de débattre de la différence qu'il y a entre "S'en foutre" et "N'en n'avoir rien à foutre". Personnellement je crois que c'est opposé et équivalent en même temps. Peut-être une piste pour expliquer ce qui compose la matière noire de notre univers sauf qu'ici je me rends compte que je tends une perche dégueulasse et crado à Pascal Dandois qui va nous expliquer probablement dans son prochain texte l'origine de cette dite matière noire (15% de la masse de l'univers je crois et l'énergie sombre 80%, ce qui laisse 5% de la masse pour la matière et l'énergie connue de l'univers mais je dois vérifier)
ouais en fait j'étais pas trop éloigné des vrais chiffres https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/de/DMPie_2013_fr.svg
Vérifie, ça me semble important.
Trentes secondes trop tard, et le sarcasme tombe à plat comme une baleine bleue touchée en plein vol.
je me sens tel Achab ayant triomphé de Moby Dick et (sans trop spoiler) emporté avec elle dans les abysses
n'oublions pas quand on évoque des chiffres, qu'ils règnent partout par leur imprécision et le simple fait de donner des chiffres ronds comme 80%, démontre qu'ils sont faux, ça n'existe pas les calculs justes
Commentaire édité par pascal dandois le 2017-01-04 16:35:52.
c'est pour ça qu'on a inventé les ordres de grandeur et cela dit la précision est toujours relative aux enjeux de l'utilisation d'une valeur, par exemple le chat de schrodinger est 100% mort et 100% vivant et c'est tout à fait convenable comme approximation dans le cadre de son expérience voire même crucial
oui, et là on peut justement en revenir à cette question cruciale, donc: "qu'est ce que ça peut bien foutre?"
ben ça dépend pour qui. A priori pour toi on peut dire que ça ne semble avoir aucune importance puisque tu cherches comme tu le dis et le répétes, le vrai ou le faux, donc la vérité et qu'elle n'existe pas donc tu pourrais remplacer vérité par père noel ou dahu effectivement ça ne changerait rien.
Que je lise lapinchien dans le texte ou les commentaires j'ai toujours l'impression désagréable de me faire hacker le cerveau.
Rassure-toi. Je n'ai pas cette impression à la relecture.
mais merde! comment veux tu que je remplace la vérité (ou la réalité) par quoi que ce soit, puisque, tu l'écris toi même, elle existe pas! merde, faut être logique!
paradoxalement quand tu dis que tout est faux, tu cherches la vérité par élimination.
PA-RA-DOX-A-LE-MENT
A la lecture de ces commentaires, je propose un nouvel appel à textes sur le thème "défendre l'indéfendable".
c'est pas un appel à texte, c'est le fondement des commentaires, non ? sinon tu peux toujours lancer l'initiative sur le forum. N'hésite pas à la creuser un peu en donnant des exemples. Par ailleurs, la ligne éditoriale interdit un grand nombre de sujets indéfendables.
Un grand nombre ? Juste le fascisme et le racisme, que je sache.
Pour ma part sous réserve d'un dépôt de garantie suffisamment riche en ironie, la ligne éditoriale peut se courber dans un continuum espace-temps éditorial à autant de dimensions qu'il y a de races de poneys.
Surtout qu'on attend impatiemment les oeuvres de Muscadet.
Avec un bon équipement, tu t'épargnais la moitié du boulot :
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