Elle les avait vu démembrés ces corps dégoutants, au milieu des ombres, là-haut dans son appartement. D'immenses univers de vie inconnue ruisselaient jusque dans ses cauchemars, elle savait qu'ils étaient bien plus réels qu'une fable ou un mythe ; elle savait qu'ils pouvaient se concrétiser, se fabriquer d'eux-mêmes aussi mais ça n'enlevait rien à leur existence.
Ses symptômes n'étaient pas l'oeuvre d'un grand imaginatif : insomnie, perte d'appétit et du goût de vivre etc. Elle avait même lié une certaine familiarité avec l'homme de ses cauchemars, ce bourreau qui détestait le genre humain, qui balayait avec tant de facilité les théories et opinions humanistes.
Cet homme, elle l'avait dessiné quand elle était encore enfant : le dessin avait été pris en compte comme une douce suggestion macabre d'une gamine à l'esprit malade, à traiter. Pourtant cet homme avait bel et bien une sexualité : il aimait les bordels où les très jeunes filles presque nues disparaissaient sans raison, il aimait aussi hanter les frigos des adolescentes anorexiques en hurlant qu'elles étaient obèses et laides comme le monde.
Bref, il portait un intérêt encyclopédique aux choses malsaines et était bien de ce monde ; son enfance à lui, son adolescence aussi, il les avait rangé parmi les traumatismes en suspension qui ne demandent qu'à vous exploser à la gueule.
Elle songeait à se coucher quand l'homme apparut en bas des escaliers de son immeuble. Il sortait d'un blizzard comme dans les films. Elle s'emmerdait devant sa télé quand il aspira entièrement son âme ; ses hurlements provoquant une commisération feinte sur son visage...
Leur monde avait un défaut, leur monde était un écoulement nasal.
Leur simple crachat m'était un écueil à éviter. La viande, leur viande était pour les Alligators, mes alligators.
Ce bestiaire féroce au fond des égouts.
Leur simple crachat m'était un écueil à éviter. La viande, leur viande était pour les Alligators, mes alligators.
Ce bestiaire féroce au fond des égouts.
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Pas trop mal, quelques tournures de phrases sont vraiment quiffantes. Dommage seulement que certains passages ne soient pas plus développés comme le bestiaire féroce au fond des égouts, les cauchemars, les frigos pleins de steaks trump, l'abrutissement télévisuel.
Pleins d'idées à approfondir. En fait ce texte me fait un peu l'effet d'un jet de paillettes dans la gueule. Mais moi, je veux pas des paillettes, je veux un bon gros pavé. Assure HaiKulysse, développe un chouia et t'auras aussi droit à ton bisou sur le cul.
Je viens juste de me rendre rendre qu'écrit comme ça, ça donnait cul-cul. LOL
ouais quand je fais un jeu de mot, je n'y vais pas avec le dos de la Q.I.R. CuhlCuhl hu hu hu
sinon j'ai fait quelques recherches sur la prononciation originelle de Cthulhu et la plus crédible ce serait Xouleu soit Quessouleu soit Cassoulet
je veux bien un bisou sur mon cul, surtout venant de toi, Cuddle mon amour de jeune fille en fleurs
ah oui HaiKulysse a perdu son mot de passe (et toute forme d'inhibition collatéralement). Je t'en envoie de suite un nouveau et je parle uniquement du mot de passe.
ah ces mots de passe, ces bisous sur le cul, ces imberbes poitrines adolescentes : ça me rappelle ma puberté à l'époque des cols pelle à tarte et des téléfilms genre Sarko et Hutch
https://www.youtube.com/watch?v=46hPkvM6m1U
probablement que l'avènement de Trump annonce le grand retour du look nature des années 80, coupes à l'eau et fin annoncée des cosmétiques en tout genre.
Paradoxalement donc avec l'arrivée de Trump, on va surtout bouffer du bush.
Je dois avouer que Cuddle est devenue ma muse, ma maitresse à penser ; à défaut de mon bisous sur le cul, est-ce qu'elle peut me faire l'intro du texte Flash Forward ta gueule que j'ai proposé à la Zone ? Il lui faut un avis typiquement féminin
http://8tracks.com/explore/cuddle+romantic+sexy+striptease/popular
Ahhh massive attack *douce nostalgie*
Die Leiden des jungen Haikulysse.
Ils sont cools ces petits billets, ça fait toujours plaisir de les lire de bon matin.
Mais attention, je ne fais pas l'apologie du crack.
Je sens que les sugar daddies scribouillards vont bientôt pulluler dans le coin.
On va entrer dans l'ère clanique de la Zone :
Alcoolos libidineux VS Camés en manque de Cuhlcuhl
Bienvenue à vous les mécènes, à vous qui voulez investir dans l'art, dans la littérature, dans les jeunes écrivains, en liquide a priori, des écrivains H,F, LGBT ,lémurs, atlantes, reptiliens (vous pouvez aussi composer votre propre mix) pour les accueillir chez vous, DVC,s, en chambre d'auteur et plus si affinités artistiques. Donnez. Papy, paie tes orifices en crowfunding. Bitcoins acceptés. Viagra et Cialis à volonté.
La Zone va révolutionner, ÜBERISER MËME, la résidence d'auteur et on va faire chuter le prix de l'immobilier des chambres de bonnes dans les centres villes, désintégrer les appart'hotels de passe.
"On va entrer dans l'ère clanique de la Zone : Alcoolos libidineux VS Camés en manque de Cuhlcuhl"
Mais carrément cO_Ol !
Alcoolos libidineux et camés en manque de cul. On peut faire un remake zonard de la scène littéraire française du XIXe s avec ces deux catégories.