T'as craqué ton crack non mais allo quoi

Des règles très strictes depuis ma tendre enfance peinant dans mon cerveau, cahotant comme une brique de maçonnerie byzantine, m’ont empêché de chevaucher le jeune dragon en toute impunité. Avec lui, je m'étais promis un voyage en Transylvanie en éteignant les lumières protectrices du haut comme du bas et en poussant les moteurs à plein régime. La première chose qu'il faut savoir, quand on tire sur son crack la première fois, et qu'on ajoute la flamme libératrice de puissance et de douceur au diesel narcotique et ô combien hautement intellectuel des cristaux, il montre alors affectueusement son langage parlé de récréation espiègle.

Je ne peux décrire cette drogue sans pianoter sur le clavier en temps réel et sans décalage horaire, sans savamment concevoir d'autres sauts périlleux dans l'inconnu à venir, et sans partir dans une série de trucages informatiques et sémantiques, quels qu’ils soient ; et dire que je n'ai fumé que l’affinité d'un crack licencieux !

Seconde partie : comment je vois la chose de manière poétique ?
A chaque latte, un savoir ancestral abominablement trahi, une rêveuse de lampions lubriques plus proche de la roche nauséeuse que de cette décimale exactement inhumaine de fumée toxique. Aux trois suivants couchers du soleil que j'inhale à la hâte, l’écaille de leurs chardons et charbons comme équilibre sonnante et trébuchante.
La montée en toute-puissance se fait ainsi selon ce principe : mouvement, inertie inexistante puis plus rien : des yeux abattus de chevaux, et le reste que vous devinez sans que je rentre dans les détails : un cercle parfaitement vicieux et onéreux, on ne m'y reprendra plus, dit le corbeau plumé