![[nihil.fr]](/assets/img/nihilique/btn-rouage.jpg)
Je voudrais me perdre dans les méandres noires d'une ville industrielle
Me noyer dans la mélasse obscure d'un tonneau sans fond
Me promener dans les décombres du squelette de ma vie
Et chanter sans cesse des refrains oubliés.
Errer dans les ruelles
Tirant sur un mégot éteint
Je me vois respirer cet air
Où les parfums divers
Se mêlent et s'accouplent
Où l'urine devient encens.
Qu'il fait bon de se perdre la nuit froide et la paranoïa
Dans les limbes d'un esprit embrumé d'odeurs éthyliques.
Que c'est réconfortant, ce mal de chien au réveil.
C'est la vie qui entre en moi - C'est la vie qui me viole
et qui me rappelle que chaque jour est comme une cigarette
qui se consume doucement
Nous laissant délicieusement insatisfait
Nous laissant con.
LA ZONE -
![[imprimer]](/images/print.png)
= chemin =
= résumé =
[ Prototype de ce qui deviendra le Bobo, exporté dans nos contrées gauloises, le Beatnik est un dangereux individu. Après Jacques Cauda, voici un nouveau spécimen dont les méfaits sont publiés sur la Zone. La beat generation s’apprête à investir les lieux, ça commence d'ailleurs à un peu sentir le pipi, faudrait convoquer d'urgence des légions d’auxiliaires de vie pour endiguer l'afflux de migrants retraités fuyant des sites littéraires aux lignes éditoriales plus strictes. Ici donc, sous un nouveau titre qui fleure bon la provoc' des années 50, une sorte d'hommage collatéral à Jack Kerouac, une invitation à l'errance, qui cache en vérité un prosélytisme pro bouddhiste frontal et sans vergogne. ]
= biblio =
![[illustration]](/data/img/images/2016-11-01-beatnik_big.jpg)
Je voudrais être un hommeUn chien de la rue
Un clochard céleste
Un soulard inconnu
Un poète maudit
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= commentaires =
Je suis hermétique à la poésie si bien que les messages qu'elle véhicule ricochent sur mon esprit critique. Si ça se trouve ce texte offense des gens que je ne soupçonne même pas. On dirait un 3eme assaut misogyne de Cauda dans un trip "ouais mais en fait il faut comprendre l'inverse de ce que j'écris et c'est tellement évident ducon que ta gueule"
Mais des fois on ne sait pas ce qu'on dit tout en en ayant l'intuition et en le comprenant tout à fait intimement
ah Pascal Dandois ? Mon intention éditoriale en publiant ce texte était plutôt de voir débarquer des tas de Femens à poil.
désolé, mais je crois que les Femens sont bien trop occupées à se prendre pour des femmes
tes propos sont si patriarcaux !
merde! je sais pas comment je fais, j'ai ni femme(s) ni enfant(s), du moins à ma connaissance, mais c'est vrai que j'ai eu ma petite période "mister Hyde du sexe", et qui sait ce qui à bien pu en découler... comme je sais plus ce que je dis quand je cause, vais peut-être m'arrêter là pour aujourd'hui, bonne nuit à tous, y compris si c'est la dernière.
ne prends pas mes interventions au premier degré, exprime toi autant que tu veux ici, cependant saches qu'on ne peut que s'incliner face à un mouvement dont le leader a échappé à un attentat commandité par Daesh même si la stratégie marketing semble un peu contre productive, elle s'inscrit dans la droite lignée des Amazones qui nous auraient déjà émasculé tous les deux à grands coups de flèches. #JeSuisAPoil
le truc le plus transgressif dans ce poème est ce passage : "Tirant sur un mégot éteint" parce que bordel de sacrilège, on vient d'entrer dans le #MoisSansTabac quand même bande de serpents tentateurs !
J'aime bien que la vie me viole moi.
D'ailleurs le résumé m'a fait gentiment rigoler de mon canap', par contre de nombreux vers sont...comment dire..."maladroits"
Ça m'a fait penser au dernier texte de Clacker en vachement moins bien. C'est une super parodie de romantique/beatnik en tout cas.
Perso, j'en sais trop rien, j'avoue avoir tout misé sur le pseudo de l'auteur, une recherche Google hasardeuse, et un article Wikipedia pour me faire un avis tranché.
Je vois comment on peut faire un texte romantique non-parodique ou non-critique avec un titre tel que "complainte femelle". À moins de militer pour les Hommen.
Pas*
"j'avoue avoir tout misé sur le pseudo de l'auteur". Dur.
Je sais pas quoi penser de ce truc, et c'est déjà bien fatiguant de lire ce qui s'y trouve en dessous alors juste : libérez Dourak.
Dourak n'est plus entravé. Qu'il tranche puisque c'est notre envoyé spécial en Poésie.
"chaque jour est comme une cigarette qui se consume doucement" Putain de lobbyistes infiltrés (huhu) de l'industrie du tabac.
https://soundcloud.com/jerry-ox/jerry-ox-manifester
cette musique sonne plus hippie que beatnik, probablement le tambourin. Si j'ai bien compris, les hippies sont habillés avec des vêtements à motifs floraux et les beatnik sont habillés en mime Marceau.
pour de plus amples confusions consulter ceci http://peopleof.oureverydaylife.com/hippie-versus-beatnik-10216.html
et ceci aussi http://www.googlefight.co.uk/beatnik-vs-hippie.php
OH TROIS à LA SUITE §
XXX http://67.media.tumblr.com/937bbb8fdaaa945ab6a949e7da5824ca/tumblr_nj0abnF1O51rb2l1co1_400.gif
avoir fait du scoutisme dans mon enfance, est-ce que ça fait de moi un bobo en puissance ; je me souviens lors d'une soirée égyptienne qu'on chantait à la guitare ce refrain :
" Ramsès, Cléopâtre, Toutankhamon
Tous dans le même camion "
ah souvenir souvenir tu luis en moi comme un repentir, aurait pu dire Monsieur Charles Baudelaire
en théorie la bohème c'est pas super encadré je crois. Sinon j'appelle pas ça un souvenir mais une séquelle psychologique.
cela dit, il faut pouvoir s'offrir le luxe d'être clochard, c'est pas donné à tout le monde d'avoir la santé pour.
je suis sûr que des gens vendent déjà des trips touristiques dans le genre. Après tout, il y a bien des des hotels et restaurant prison ou avec la force du roleplay on arrive même à te faire cracher de la thune pour te faire enculer sous la douche.