Je reconnais clairement la voix de Maître Manuel FLAUBERT lors de cet appel car je n'ai pratiquement eu que lui au téléphone durant tout le traitement de l'affaire par le cabinet OCEAN. Mais rien à ce stade ne me garantit que c'est bien lui. Mon interlocuteur me confirme qu'il est bien Maître Manuel FLAUBERT, ancien associé de Maître OCEAN ayant fuit son manque de déontologie professionnelle et ses harcèlements. J'ai souligné les nombreux passages dans la transcription où mon interlocuteur abonde dans le sens de cette plainte pour escroquerie, abus de confiance et entrave à la justice . Nous verrons par la suite pourquoi je nomme cet interlocuteur Maître FLAUBERT. Voilà fidèlement, ce qu'il faut considérer dans le cadre de la plainte :
Maître FLAUBERT : Allô ?
Monsieur JACK : Bonjour. Maître FLAUBERT ?
Maître FLAUBERT : Oui. Bonjour.
Monsieur JACK : Bonjour. Je suis Monsieur JACK. Il me semble que vous m'avez envoyé un courrier.
Maître FLAUBERT : Oui. Tout à fait.
Monsieur JACK :Oui. Et donc je reprenais contact avec vous pour savoir ce qu'il en était.
Maître FLAUBERT : Oui. C'était pour vous dire... Je pense que vous avez engagé une procédure de contestation d'honoraires ?
Monsieur JACK : Heu. Oui. Oui.
Maître FLAUBERT : Vous avez bien fait. Parce que sincèrement, j'ai arrêté de travailler pour lui.
Monsieur JACK : D'accord. Je ne le savais pas en fait. Vous mettiez dans le courrier que je le savais. J'en n'avais pas la moindre idée.
Maître FLAUBERT : Oui. Non. En fait, je ne travaille plus pour lui parce que c'était pas possible de travailler comme ça.
Monsieur JACK : D'accord.
Maître FLAUBERT : Enfin, moi, j'ai subit un harcèlement moral pendant six mois...
Monsieur JACK : Ah, oui ?
Maître FLAUBERT : ...de sa part, enfin c'était assez terrible. Même après avoir rompu le contrat, j'ai eu des appels téléphoniques malveillants. Il m'appelait le matin, le soir, il m'envoyait des textos tout le temps. Enfin, un fou...
Monsieur JACK : Oui ?
Maître FLAUBERT : Bref dans votre dossier, sincèrement, il me donnait tellement de boulot que je n'ai pas eu le temps de regarder. Sachant que lui, il ne bosse pas du tout les dossiers. Je veux dire, il passe la journée chez lui. Il n'est jamais au cabinet. Votre dossier, il ne l'a pas ouvert. Voilà enfin ce que. Donc le travail, le pseudo-travail qui a été fait, c'est une stagiaire de 2eme année de droit qui l'a fait, c'est même pas une avocate...
Monsieur JACK : ah oui ?
Maître FLAUBERT : OK. d'ailleurs ça, je pense que si vous souhaitez, je peux vous laisser ses coordonnées, elle en attestera. ça, il n'y a pas de souci.
Monsieur JACK :Mais à vrai dire, moi, j'ai engagé une procédure. J'ai pas de nouvelles de là où ça en est.
Maître FLAUBERT : D'accord.
Monsieur JACK : Mais a priori. Tout ce que j'ai, enfin, les éléments que j'ai apporté au bâtonnier...
Maître FLAUBERT : Oui ?
Monsieur JACK :...attestent... Je pense que l'opération était abusive en fait. J'ai en toute bonne foi, donné 12.000€ dès le départ. Ils ont été encaissés plus tôt que prévu. Et, ensuite, comment... à un moment, en Novembre, il me semble mais je ne suis pas sûr, enfin j'ai pas les données sous les yeux. Maître OCEAN m'appelle pour me dire qu'en fait c'était pas 12.000 mais 24.000 alors que il y a des e-mails...
Maître FLAUBERT : QUOI ? Alors ça je ne savais pas. J'ignorais. En même temps ça ne m'étonne pas de cet escroc... OK.
Monsieur JACK : Et donc il me dit... Il m'envoie... comment... à ce moment-là, la facture en me demandant de régler avant d'engager une autre procédure à 12.000€... Donc chaque procédure est à 12.000€, hein ? A priori, la première c'était auprès... au civil, aux Prud’hommes
Maître FLAUBERT : ...au pénal et l'autre devant le conseil des Prud’hommes
Monsieur JACK :Voilà. Ben, celle des Prud’hommes, je ne sais même pas comment ça va se finir parce que. Normalement, il y a eu un report au 24 juin.
Maître FLAUBERT : Oui ?
Monsieur JACK :Mais à vrai dire, moi, j'ai plus d'argent en fait. Je ne peux plus... comment, je...
Maître FLAUBERT : Mais vous ne travaillez pas actuellement ?
Monsieur JACK : Non, moi, je ne trouve pas de travail. Je ne trouve pas de travail parce que... C'est pas que je ne cherche pas mais... J'ai cet associé, Monsieur WHITE, donc, qui est ou était, je ne sais pas, parce que je n'ai pas de contact avec cette personne, président du cluster des métiers du numérique et donc j'ai l'impression qu'il a dû donner, ou je suppose qu'il donne une très mauvaise image de moi lorsqu'il reçoit des appels téléphoniques suite à la réception de mon CV.
Maître FLAUBERT : J'ai bien compris qu'il avait essayé de vous griller.
Monsieur JACK : Alors ça oui, il me l'avait dit d'emblée, lors d'un entretien, il m'avait dit et répété lors de cet entretien que si jamais j'engageais des actions contre lui, jamais plus je ne retrouverais de travail et effectivement, j'ai un peu de mal.
Maître FLAUBERT : oui.
Monsieur JACK : Après, je...
Maître FLAUBERT : Donc enfin voilà, ce que je voulais vous dire c'est que ça n'avait rien de personnel contre vous, ce qu'il vous a fait, c'est pas du tout lié à votre histoire, c'est juste que voilà c'est un mec qui est complètement pervers, complètement escroc et il a fait ça avec plein d'autres clients...
Monsieur JACK : Ah, oui ?
Maître FLAUBERT : Donc moi, à un moment donné, enfin, quand j'ai commencé à m’apercevoir de ça, enfin, vous voyez vous me dites des choses que je ne savais même pas, parce qu'il m'aurait dit ça, j'aurais claqué la porte tout de suite.
Monsieur JACK : Ah, oui ? Heu, ben...
Maître FLAUBERT : Voilà et je me suis aperçu d'un certain nombre de choses et là, enfin bon, j'ai dû partir parce qu'enfin bon, je ne travaille pas comme ça, j'ai pas prêté serment pour escroquer les gens.
Monsieur JACK : Ben à vrai dire, j'ai pas eu de chance jusqu'à présent moi, tous les avocats avec lesquels je...
Maître FLAUBERT :Oui. Vous êtes tombé sur l'avocat, vraiment, qu'il ne fallait pas.
Monsieur JACK : Il n'y a pas que lui, il y a d'autres avocats que j'ai vu...
Maître FLAUBERT : Allô ?
Monsieur JACK : Allô, Maître FLAUBERT, c'est...
Maître FLAUBERT : Oui, excusez-moi, on a été coupé
Monsieur JACK : Oui, on a eu un problème
Maître FLAUBERT : Oui, bon, ce que je voulais vous dire c'est que c'est pas moi qui ai fait l'état des diligences mais je me souviens avoir vu la stagiaire faire l'état des diligences. Maître OCEAN était au téléphone avec elle, et il lui a demandé de gonfler les heures et de facturer au tarif horaire de 350€HT pour atteindre le montant qu'il vous avait demandé en fait.
Monsieur JACK : Ah, oui ?
Maître FLAUBERT : Donc ça je pense qu'elle pourra en attester, il n'y a aucun souci et je voulais vous dire que la règle normalement c'est qu'on facture le taux horaire de celui qui travaille...
Monsieur JACK : D'accord.
Maître FLAUBERT : Moi c'est 150€HT sachant que je suis en 4eme année.
Monsieur JACK :Ah oui ?
Maître FLAUBERT : Mais celui d'une stagiaire qui est même pas avocate, ben en fait, je ne sais pas, vous voyez ? Mais ça ne doit pas s'élever à beaucoup, certainement pas à 350€HT
Monsieur JACK :D'accord. Heu?
Maître FLAUBERT : Donc en fait, non seulement il vous escroque sur le taux horaire mais aussi sur le nombre d'heures. Parce que moi, ce que j'avais dit à la stagiaire quand j'ai vu qu'il commençait à faire l'état des diligences c'est de baisser le nombre d'heures que vous avez faites car je sens qu'il risque de les gonfler et effectivement, c'est ce qu'il a fait. Donc quand même, je pense que c'est important à soulever devant le bâtonnier et essayer, enfin... Si vous le souhaitez, je peux vous communiquer donc les coordonnées de cette jeune fille qui en fait a travaillé sur votre dossier, mais en fait c'est pas un avocat qui a travaillé sur votre dossier donc ce qu'il vous demande c'est tout simplement odieux
Monsieur JACK : et, oui?
Maître FLAUBERT : et sachant que moi, parallèlement, j'ai engagé une procédure devant le bâtonnier contre lui.
Monsieur JACK : Oui ?
Maître FLAUBERT :..et que dans mes observations, je parle notamment de votre dossier...
Monsieur JACK : oui ?
Maître FLAUBERT :...juste quelques lignes pour dire que, enfin, sur la facturation des honoraires pour dire que bon, forcément, il y avait un fort contentieux en matière d'honoraires, parce qu'enfin voilà, il a une façon de fixer ses honoraires qui n'est pas forcément normale, pour ne pas dire que c'est un escroc, mais enfin voilà. Il y a d'autres personnes qui ont déposé des plaintes pour escroquerie qui sont en cours contre lui.
Monsieur JACK : D'accord? ben... Je vous avouerais que comme j'ai enfin, j'essaie de me focaliser déjà sur...
Maître FLAUBERT : Sur votre affaire et vous avez raison.
Monsieur JACK :... et a priori, j'ai déjà pas mal d'avocats sur Montpellier, et sur mon dossier il y avait aussi KEUDAL où il y avait un problème. J'étais allé voir KEUDAL et puis il s'est retrouvé après prestataire du groupe PINSON.
Maître FLAUBERT : Ben, oui, d'accord.
Monsieur JACK :...alors qu'il n'avait jamais été prestataire a priori auparavant, lors d'une opération importante, quelques mois après que j'aie été voir un de leurs avocats qui après dès le deuxième rendez-vous a créé son entité en fait et donc qui m'a reçu... non pardon, une deuxième fois avec l'avocat du droit du travail que j'avais à l'époque, que j'avais contacté, qui me représentait, et une troisième fois qui donc m'avait reçu dans sa société a priori qu'il, enfin son cabinet qu'il lançait et, bon après je ne sais pas s'il y a des liens de cause à effet mais il y a toute une chaîne de présomptions de tentatives de corruption contre moi, enfin qui me portent fortement préjudice
Maître FLAUBERT : Oui. Oui. Oui...
Monsieur JACK : ...des avocats que j'avais contacté avec la partie adverse voire le groupe PINSON que je cible puisque j'estime que le montage de la société telle qu'il a été effectué où on se retrouve avec le groupe PINSON donc Gabriel PINSON président du conseil de surveillance de deux sociétés de capital risque, PROMESS et SOPAPRO, qui en détient d'ailleurs capitalistiquement, comment, la grande majorité, plus de 80% pour les deux par le biais de MOINEAU VENTURE qui est la holding familiale du groupe enfin de la famille PINSON, et qui détient à plus de 52% à elles deux, alors via des fonds de participation, des fonds de placement à l'innovation et autres, dans AKTUPU, enfin, à l'époque, AKTUPLAIS, et qui de plus introduit... Enfin je ne sais pas qui a mené cette opération de gangrène de cette société par NARCISSIS a priori, hein, puisque c'était Monsieur LUXEMBOURG qui est le président de surveillance toujours, heu, le président du conseil de surveillance d'AKTUPU à présent, et comment, travaillait au préalable pour SOPAPRO, il en était, il me semble le gérant, ou le président du conseil de surveillance, je ne sais plus, et c'est à cette époque là, enfin, au début des années 2000, ou SOPAPRO est devenu actionnaire d'AKTUPLAIS, et puis quand par la suite SOPAPRO a été vendu au Groupe PINSON, Monsieur LUXEMBOURG est parti à la retraite mais il est devenu président du conseil de surveillance d'AKTUPLAIS, heu comment, je pense que dans son historique à Monsieur LUXEMBOURG, j'ai retrouvé des traces, voilà, où il est très lié aux intérêts du groupe TRUCMUCHE qui est devenu par la suite le groupe PINSON, MOINEAU VENTURE, notamment via cette transaction, la vente de SOPAPRO, puis il a travaillé également dans un fond d'investissement qui s'appelle SAXO INVEST où il s'occupait particulièrement du groupe TRUCMUCHE, donc moi il me semble que c'est une opération complète de noyautage de la société, de contrôle à plus de 50% et puis NARCISSIS ou Monsieur LUXEMBOURG, j'en sais rien, joue en connivence avec le Groupe PINSON. Il y a eu, a priori, cette première tentative en juin 2011 ou via Monsieur MALAN, et c'est pour ça que je suis parti voir... je suis désolé de faire des digressions mais je vous donne un peu tout...
Maître FLAUBERT : non. Non.
Monsieur JACK : Fredrich MALAN, c'est pour ça que je suis allé voir, que j'ai contacté...
Maître FLAUBERT : Maître OCEAN
Monsieur JACK : Voilà parce qu'il avait un passif avec lui et j'étais vraiment sûr à 100%, que voilà, cette fois-ci, étant donné les positions qu'il avait dans d'autres affaires, a priori... que cette fois-ci, enfin quelqu'un pourrait me représenter sans négocier avec la partie adverse. Parce qu'effectivement j'arrive... J'ai mon affaire qui est légitime, tant celle que j'espère conduire un jour au pénal, si j'arrive à rédiger, et celle que je conduis actuellement au civil. Elles sont toutes les deux légitimes
Maître FLAUBERT : Oui. Oui.
Monsieur JACK : Dans le sens où, je me pose ces questions sur le fait que NARCISSIS, la banque MODULAIRE quoi, aient gangrené AKTUPLAIS puis qu'il y ait eu cette cession du fond de commerce historique d'AKTUPLAIS en mon entière défaveur. Le fond de commerce historique donc où AKTUPLAIS faisait des programmes rigolos, c'est le fond de commerce où j'ai investi moi en 2001
Maître FLAUBERT :Oui. Oui.
Monsieur JACK :AKTUPU la société qui reste, pour moi, c'est une coquille vide. Je vais sur le site, y a pas d'information, de nouvelles et puis, Monsieur WHITE, j'ai des e-mails qui l'attestent, qu'il avait en tête de faire une opération de cession dans le but de rester en contact après avec la société qui allait racheter l'activité et continuer à travailler pour eux. Alors à l'époque où il était président du cluster du numérique, le lien me semble évident, et d'ailleurs j'avais des pièces que j'avais transmis à Maître OCEAN, des pièces qui se sont évaporées dans la nature, que j'ai jamais reçu... ça je l'ai dit...
Maître FLAUBERT : Vous plaisantez ?
Monsieur JACK : Ben non, mes pièces je ne les ai jamais reçues, j'ai 4 pièces...
Maître FLAUBERT : Mais quel salaud ! C'est pas vrai ? Je me...
Monsieur JACK : J'ai deux constats d'huissier...
Maître FLAUBERT :...suis pris la tête à les rassembler après en avoir fait une copie, je les ai mis sous pli et je ne sais pas ce qu'il en a fait. Il a dû les prendre, les emmener chez lui, voire j'en sais rien...
Monsieur JACK : Ben donc oui, moi y avait ces deux pièces là. Il y avait aussi deux lettres, la lettre officielle qu'il avait envoyé à l'avocat de la partie adverse, Maître PAPAYOU, qui lui indiquait tout de suite... Vous avez été tout de suite super réactif, c'est pour ça que j'étais persuadé d'emblée que cette fois-ci j'avais enfin le bon interlocuteur parce que vous avez...
Maître FLAUBERT :Oui c'est moi qui ai réagi c'est pas lui, hein !
Monsieur JACK : Ouais. Ben je vous remercie parce qu'effectivement, se faire menacer par l'avocat de la partie adverse, qui a priori ne comprend pas bien ce qu'est un conflit d’intérêt puisque cet avocat, sa SCP, représentent AKTUPLAIS, enfin Monsieur WHITE...
Maître FLAUBERT :oui
Monsieur JACK :...au civil. bon après c'est un conseil donc qu'il n'y a peut être pas conflit d’intérêt mais il y a une grande différence entre moi qui essaie de me battre, qui essaie de trouver un avocat qui veuille bien me représenter et voilà, Monsieur WHITE qui est pas du tout dans ses frais à lui pour se défendre, qui va utiliser les avocats de la société pour le représenter et se défendre. Je ne comprends pas. Cet avocat devrait autant me représenter que le représenter lui.
Maître FLAUBERT :Oui. Oui.
Monsieur JACK :C'est là ou je pense qu'il y a conflit d’intérêts mais bon a priori ils ne le réalisent pas et donc je ne vois pas trop comment en sortir, je vous avouerais que je suis à deux doigts d'envoyer ça à Mediapart parce que je fais des tas de démarches pour éviter qu'il ait des répercutions sur les salariés et les actionnaires autant de toutes ces sociétés et puis celles qui sont cotées en bourse en particulier. Parce que les actionnaires, ils n'y sont pour rien, les employés encore moins. Je n'ai pas envie de déclencher un scandale. Je cherche la voie de la médiation mais tout est fait pour m’empêcher de le faire, puisque là depuis que j'ai engagé cette action auprès du bâtonnier, et bien, je ne peux plus rien faire, je n'ai plus d'argent
Maître FLAUBERT : Oui. Oui.
Monsieur JACK :Je n'ai plus confiance de plus. Là j'ai du mal à replacer de la confiance dans...
Maître FLAUBERT :çà je vous comprends. çà je vous comprends, vous êtes vraiment mal tombé. Vous n'avez pas eu de chance. Il vous a vu arriver mal en point. Il s'est dit, tiens, très bien. Sincèrement avec la stagiaire, on en a été malades, quoi. On s'est dit mais c'est pas possible, il ne peux pas lui faire ça.
Monsieur JACK :Mais.
Maître FLAUBERT :Il n'a aucune culpabilité, aucun état d’âme de toutes façons.
Monsieur JACK :Moi je sais pas trop bien comment il s'est positionné. A priori il a repris contact avec la partie adverse. ça me semble évident qu'il défend plus leurs intérêts que les miens. Après il y avait d'autres acteurs. Il y avait STARK SOCIETY qui était en procès contre AKTUPLAIS. Je ne sais pas s'il s'est positionné, voilà, en tant que défenseur des intérêts de STARK SOCIETY et qu'il m'emmène vers le clash complet avec AKTUPLAIS. Moi j'aimerais que mes intérêts soient représentés au maximum, c'est à dire que moi, entre AKTUPLAIS, le groupe PINSON, NARCISSIS, la banque Modulaire et puis STARK SOCIETY, qu'est ce que je pèse ? Je pèse rien du tout. J'en suis réduit à ce jeu d'équilibre entre les deux pour défendre des affaires qui sont légitimes. Je ne comprends pas en fait, d'en avoir été réduit à rien. Après il est vrai que je vous ai eu au téléphone, on a parlé de STARK SOCIETY, ouvertement. Quand j'ai mesuré l'adversaire qui était en face de moi, donc c'est après les échanges que j'avais eu avec Monsieur Gabriel PINSON, avec Monsieur John PABLON qui est le président de CONCONMAGNA, la société qui a racheté...
Maître FLAUBERT :oui. Oui.
Monsieur JACK :.. mesuré l'adversaire qui était en face et qui a priori soutient Monsieur WHITE, ben à un moment on a discuté de STARK SOCIETY et s'il était légal d'envisager un accord en fait et... Je ne sais plus si c'était vous ou Maître OCEAN, vous m'avez dit que c'était quelque chose de légal de passer des accords entre des personnes pour... enfin je ne sais pas moi, c'est une lutte au pénal, en justice qui comporte plusieurs guerres. Après effectivement, mêler tout et n'importe quoi c'est peut être pas quelque chose de bien, j'en sais vraiment rien, mais moi enfin je... faut voir le monstre qu'il y avait en face de moi. Je ne pèse rien. Je l'avais déjà vu et puis je l'ai revu avec Maître OCEAN que je pensais être au dessus de tout soupçon... mais donc je ne sais vraiment plus comment avancer, j'espère que pour vous, il y a eu une vie après, mais moi, ça ma cassé. J'étais déjà pas bien. J'ai des dossiers médicaux de milliers de pages.
Maître FLAUBERT : Ah non moi j'ai fait une dépression, voilà. On m'a mis en arrêt maladie, enfin bon bref. Mais oui j'imagine que vous ne devez pas être bien parce que j'avais parcouru quand même rapidement les pièces de votre dossier, j'avais vu qu'il y avait tout un pend santé. Les agissements de Monsieur WHITE avaient eu des répercussion sur votre santé au fil des années. J'avais bien compris que vous étiez dans une situation bien particulière et forcément tomber sur quelqu'un comme ça c'est pas ce qu'il vous fallait.
Monsieur JACK : Ben je ne sais pas s'il y a des systèmes de régulation entre avocats. J'imagine que c'est pour ça que les lettres, les lettres comment, entre avocats ne peuvent pas être produites en justice etc. mais bon, moi il n'y a pas de problème pour que mon cas soit régulé puis que les avocats y trouvent leur intérêt aussi, je ne suis pas contre ce système mais, je veux dire, que ce soit en ma défaveur à ce point, c'est complètement n'importe quoi en fait, c'est complètement abusif de m'écraser et de continuer à m'écraser après par le biais de cette surfacturation alors qu'on m'a dit par e-mail, voilà par e-mail on me dit qu'il n'y aurait pas de problème, que je ne serais pas obligé de négocier avec la partie adverse pour des questions d'honoraires, c'est un engagement dès le départ en fait de OCEAN...
Maître FLAUBERT :oui. oui, c'est moi qui l'ait écrit mais ça l'engage lui...
Monsieur JACK : Ben je ne vois pas pourquoi après en fait...
Maître FLAUBERT :C'est moi qui l'ait écrit parce que c'est comme ça qu'on travaille normalement, on est sensé prévenir le client de l'état d'avancement du dossier, des honoraires qui sont dus, enfin c'est ce qui se fait mais, c'est pas ce qu'il fait apparemment.
Monsieur JACK : Ben j'avais pas spécialement d'indicateur a priori, moi je pensais que 12.000 Euros, voilà, ça couvrait au moins l'affaire au civil a priori qui était déjà engagée et...
Maître FLAUBERT : Largement. ça couvrait largement l'affaire au civil.
Monsieur JACK : Mais donc je me suis retrouvé, lorsque j'étais... lorsqu'il y a eu le report en fait, il m'a demandé de ne pas y aller...
Maître FLAUBERT : Oui.
Monsieur JACK : Mais bon je me suis douté qu'il y avait quand même un petit problème donc j'y suis allé quand même et puis au dernier moment il était un petit peu paniqué. J'arrivais plus à le joindre, heu et il y a eu un avocat que j'ai jamais, que je ne connaissais pas qui est venu me représenter
Maître FLAUBERT :Maître FROMAGER
Monsieur JACK : oui ben moi cet avocat j'ai jamais demandé à ce qu'il me représente, enfin je ne comprends pas
Maître FLAUBERT :Heu. Non c'est un postulant, c'est une personne qui assure une audience, enfin un confrère qui assure une audience de procédure en fait...
Monsieur JACK :ouais
Maître FLAUBERT :...et qui se trouve être du barreau et qui se trouve sur place c'est plus simple
Monsieur JACK :ouais
Maître FLAUBERT :mais
Monsieur JACK :au final en fait, passer par Maître OCEAN, j'ai engagé 12.000 euros en provisions mais au final la seule chose qui a été obtenue c'est le report...
Maître FLAUBERT :oui et en plus il vous a fait payer les honoraires du confrère
Monsieur JACK :oui oui que j'ai réglé
Maître FLAUBERT :oui
Monsieur JACK :cent euros donc. Faut comparer, hein. D'un coté 24.000 euros de l'autre coté 100euros
Maître FLAUBERT :oui non mais voilà... voilà vous avez tout compris
Monsieur JACK :donc ben vous de votre coté vous, il y a une procédure en cours contre lui, vous dites auprès de son bâtonnier mais a priori vous continuez à exercer non ?
Maître FLAUBERT :heu, oui oui je continue à exercer mais là pour l'instant je suis encore en arrêt maladie donc voilà mais oui donc je vais continuer à exercer, quand même c'est une belle profession mais qui est pourrie par certains malheureusement
Monsieur JACK :Ben non moi j'ai rien contre Maître OCEAN, après je ne sais pas, il y a un système il est comme ça, je suis peut-être bête, voilà je me suis représenté.. Je n'ai pas spécialement de confiance à accorder non plus, voilà, j'aurais dû me méfier. Je l'ai pas fait. J'ai pas réalisé le gouffre abyssal qu'il y avait entre voilà ce que je défendais légitimement encore...
Maître FLAUBERT :oui oui
Monsieur JACK :... et voilà les intérêts qu'il pouvait avoir auprès de PINSON ou auprès de STARK SOCIETY ou auprès de NARCISSIS, de la banque Modulaire, je ne sais pas qui, hein, je ne sais pas qui il y a derrière.
Maître FLAUBERT :oui oui. Je pense qu'il n'a aucun intérêt, sincèrement, il n'a aucun rapport avec ces gens là, mais vraiment aucun. C'est..
Monsieur JACK :Parce que moi lorsqu'il m'a appelé, il était complètement paniqué et moi aussi ça m'a paniqué. Lorsqu'une personne sensée vous représenter vous appelle à un moment, c'était un samedi ou un dimanche, enfin il était complètement paniqué. J'ai senti comme s'il avait une pression immense sur lui qui était venue de...
Maître FLAUBERT : non c'est un manipulateur cherchez pas il a vu que vous alliez croire ça...
Monsieur JACK :Ben je comprends bien justement...
Maître FLAUBERT :C'est un menteur total mais, des gens comme ça, je suis sûr qu'ils ne devraient pas exercer la profession d'avocat, ça c'est sûr
Monsieur JACK : mais après défendre...
Maître FLAUBERT :enfin il a réveillé des clients à 5 heures du matin pour les menacer et...
Monsieur JACK : ah ouais ? donc il a des soucis
Maître FLAUBERT : il est fou, il est complètement fou. Ne croyez pas un mot de ce qui sort de sa bouche. C'est un mythomane total enfin, c'est un affabulateur. Il vit dans un autre monde, hein. Les dossiers il ne les connaît pas. Le droit, il n'y connaît rien. Enfin...
Monsieur JACK :ah ouais ?
Maître FLAUBERT :ah non non non non non. C'est vraiment un mauvais de chez mauvais. D'ailleurs c'est ce que disent tous les avocats du barreau de Paris qui sont en face. Ils n'osent même pas lui adresser la parole. Il a des dossiers on ne sait pas comment d'ailleurs parce que de temps en temps il doit avoir de bons collaborateurs mais c'est tout. Enfin il a gagné un dossier important et il en fait tout un patacaisse. Mais c'est une nullité.
Monsieur JACK :Ah non mais je sens effectivement, rien que de parler de lui ça vous fait également
Maître FLAUBERT :ah non mais...
Monsieur JACK :Vous travaillez depuis longtemps avec lui, non ,enfin ?
Maître FLAUBERT :Ben j'ai travaillé pendant 1 an et deux mois alors pendant les six premiers mois il était assez sympa mais bon je commençais à voir qu'il y avait des choses bizarres puis bon j'étais pas du tout formé. Quand on est en collaboration, on se fait former par l'avocat qui est plus vieux que vous qui a plus d'expérience et lui il avait vraiment zéro expérience. Je me demandais mais il en connaissait moins que moi quoi. Donc sincèrement quand j'ai vu arriver votre dossier je me suis dit mais comment on va faire ? Parce que lui il n'a aucune analyse juridique ou économique du dossier du coup je me suis dit je vais devoir tout faire, j'ai 150 dossiers à traiter par ailleurs...
Monsieur JACK : ah ?
Maître FLAUBERT : Pour lui c'est insupportable quoi. Enfin je me suis dit c'est un dossier qui nécessite qu'on se penche vraiment dessus, qu'on le décortique, qu'on enfin faudrait un vrai travail d'écriture enfin c'est pas un dossier à prendre par dessus la jambe quoi donc...
Monsieur JACK : En fait...
Maître FLAUBERT :Franchement je me suis demandé comment... et je lui dis là... mais il me demandais de rédiger une plainte comme ça rapidement, je lui dis mais non, sur un dossier comme ça on ne peut pas rédiger une plainte comme ça rapidement. Vous l'avez venu venir à votre cabinet. enfin on est dans une situation particulière. Enfin vous êtes particulièrement affecté par... enfin on ne peut pas faire n'importe quoi. Il nous a mit la pression pour que ce soit la stagiaire qui rédige un espèce de projet de plainte qui ne valait pas un clou...
Monsieur JACK :Ben il avait au moins, je pense, le devoir de...
Maître FLAUBERT :Enfin j'adore cette fille mais bon c'était pas non plus un travail d'avocat, c'est juste ça que je veux dire, c'est un travail comme un autre mais c'est pas un travail qui est sensé sortir d'un cabinet d'avocat.
Monsieur JACK :Moi effectivement je vous avouerais que j'attendais rapidement au moins pour le civil et puis après pour le pénal ça pouvait un peu attendre mais heu, qu'il y ait une stratégie de dégagée, que je puisse discuter avec lui d'une stratégie, qu'il ait dessiné les contours d'une stratégie assez rapidement puis après rentrer dans les détails etc. mais je l'ai jamais vu en fait puisque jusqu'à la fin, jusqu'au clash de... avec cette annonce de voilà de 24.000Euros et puis ah puis il me disait au téléphone que j'étais en train d'essayer de l'intimider parce que je lui disais que soit disant je l'accusais d'avoir fait un faux, une facture antidatée, en fait puisque c'est je pense le cas. Il a daté de je sais pas quand les honoraires au complet alors deux mois avant en fait qu'il me les présente donc moi j'étais très surpris et dans l'impossibilité de réagir effectivement comme il me l'a dit il m'a mis le couteau sous la gorge et je pense que les personnes avec qui il est en contact et les intérêts des personnes qu'il défendait au lieu de défendre les miens... heu, lui ont également un peu remonté les bretelles. Ils voulaient pas à mon avis qu'il me lâche aussi rapidement. Je pense que si la stratégie du clan enfin de ceux qui sont en face de moi c'est de me ruiner et a priori c'est le cas puisque j'ai déjà dépensé autour de 24.000euros...
Maître FLAUBERT :Oui mais enfin, vous savez il a fait aussi la même chose avec un monsieur qui s'appelle Monsieur GONZO, il avait engagé plusieurs procédures pour lui, une première procédure a été payée dans laquelle il a fait un pauvre projet de plainte qu'il n'a jamais déposé. Et ensuite il devait engager une autre procédure, Monsieur GONZO n'a pas cessé de lui adresser des mails pour lui demander où ça en était, il a finit tout d'un coup par lui dire, attendez vous me devez 40.000euros, il lui a sorti une note d'honoraires de 40.000euros et en lui disant que s'il ne la payait pas il abandonnait son dossier, enfin ses dossiers. Voilà donc il a agit en consultation d'honoraires. Moi, maître OCEAN m'a obligé à le défendre contre ce monsieur là et quand j'ai compris dans quoi je m'embarquais, je me suis dit mais c'est pas possible, c'est hors de question que je plaide correctement un dossier comme ça. Donc Maître OCEAN a perdu parce que devant le bâtonnier ça n'avait même pas bougé.
Monsieur JACK :ouais ?
Maître FLAUBERT : Le bâtonnier n'a pas dû comprendre vraiment l'horreur de la situation...Monsieur GONZO n'avait plus un rond pour mener ses procédures donc du coup tout a été bloqué quoi
Monsieur JACK :enfin moi je pense pas. Le bâtonnier je pense, il a bon dos d'attendre huit mois, je sais que c'est légal que au bout de quatre mois, moi je pourrais déjà...
Maître FLAUBERT :passer à la cours d'appel
Monsieur JACK : ...passer à la cours d'appel, j'ai longtemps hésité et puis je me suis dit qu'il fallait que je me focalise sur mon affaire et puis...
Maître FLAUBERT :oui oui
Monsieur JACK :... qu'il y aurait le temps pour la cours d'appel plus tard mais, le bâtonnier, enfin j'ai eu des personnes chez le bâtonnier avec... enfin je ne comprends pas ce qu'il leur faut de plus que ce que j'ai envoyé pour me donner raison et moi je n'hésiterais pas à les mettre dans la chaîne de concussion...
Maître FLAUBERT :...ils sont submergés de demandes et il peut pas tout traiter c'est pour ça je pense que le bâtonnier ne répond pas mais...
Monsieur JACK : ouais ouais ouais ouais ouais ouais mais là en fait il me disait qu'il n'avait pas reçu les conclusions... enfin les
Maître FLAUBERT :les observations de maître OCEAN
Monsieur JACK :voilà par rapport au différend et la manière dont je le présentais qui voilà est dans l'ordre chronologique ce qu'il s'est passé donc
Maître FLAUBERT : Le bâtonnier n'a pas reçu les observations de maître OCEAN ? oui non mais en fait il est obligé de lui fournir et je pense que enfin il semble me rappeler que il avait dû répondre, la stagiaire avait répondu une réponse avec un compte d'heures complètement bidon donc voilà vous voyez il faut saisir la cours d'appel à ce moment là. Il vont vous donner raison parce qu'en ce moment la présidente le déteste. Elle voit arriver des contentieux d'honoraires, ou elle se dit mais qu'est ce que c'est que cet escroc mais c'est pas possible donc à mon avis vous auriez gain de cause assez rapidement hein.
Monsieur JACK :oui mais je vais quand même attendre
Maître FLAUBERT :enfin oui il n'y a pas de souci enfin je comprends vous vous focalisez sur votre affaire surtout que là le prud'homme va arriver rapidement
Monsieur JACK :oui voilà et
Maître FLAUBERT :oui sachant que devant les prud'hommes vous pouvez vous représenter seul
Monsieur JACK :oui oui mais heu c'est ce que je vais
Maître FLAUBERT :je sais que votre dossier est compliqué. En même temps, vous avez beaucoup d'éléments
Monsieur JACK :Je ne sais pas si vous en tant qu'avocat éventuellement vous pouvez pas me représenter ?
Maître FLAUBERT :Moi je peux pas parce que vous avez été son client et que...
Monsieur JACK :et qu'il y aurait conflit d’intérêt ?
Maître FLAUBERT :... et que je n'ai pas le droit de reprendre les dossiers de ses anciens, ses anciens dossiers clients. déontologiquement ça je ne peux pas.
Monsieur JACK :d'accord, il y aurait un conflit d’intérêt
Maître FLAUBERT :oui enfin selon le contrat qu'on a convenu, je ne peux pas reprendre, ce serait indélicat de ma part, ce serait contraire à notre déontologie
Monsieur JACK :d'accord
Maître FLAUBERT :bon sachant que j'ai repris des dossiers de la fille de monsieur GONZO mais pas de Monsieur GONZO parce que je ne peux pas parce qu'il y a un conflit d’intérêt... parce que c'était mes adversaires mais en même temps quand j'ai vu ce qu'il leur à fait, j'en tombais des nues, enfin donc. on s'est rapproché et c'est là qu'ils m'ont dit qu'ils avaient déposé une plainte pour escroquerie et que là le problème c'est que les gens déposent des trucs de façon isolée et là quand il y a conflit avec un avocat, les gens ont tendance à , enfin les procureurs ont tendance à classer sans suite, parce qu'ils ne font pas le lien entre toutes les plaintes qui ont été déposées
Monsieur JACK :ouais? mais c'est un peu le rôle du bâtonnier de ... surtout que là en plus le bâtonnier il est
Maître FLAUBERT :Non mais si vous saviez ? le bâtonnier il lui envoie des courriers toutes les semaines qui concernent des affaires différentes en lui demandant des observations, pourquoi ça se passe mal là, pourquoi ça se passe mal là, pourquoi ça se passe mal là, moi j'en pouvais plus de répondre au bâtonnier
Monsieur JACK :oui ?
Maître FLAUBERT : Donc elle sait qu'il y a un problème. Enfin. Elle sait bien qu'il y a un problème. Moi j'en ai rédigé 42 pages là. heu. Je pense qu'elle va savoir qu'il y a un gros gros problème. Oui. Effectivement. Et bon que vu elle est obligée de me recevoir, je pense que je vais aussi saisir après la commission de déontologie, bon, parce qu'il y a un gros souci là aussi. Bon je pense que sur la gestion de votre dossier il y a un très gros souci. Et que l'ordre ne bouge pas, ça me, ça me. Là je me dis qu'elle ne vous a pas répondu. Enfin qu'elle n'a pas bougé. Je. Je. J'en reviens pas, quoi. Enfin.
Monsieur JACK :Ben. Heu... Comment? Enfin... heu... Effectivement, moi j'ai envie de voilà... Je fais... Je prends assez sur moi, sur les employés d'AKTUPLAIS, etc. pour pas qu'il y ait d'annonce de faite dans les journaux, de mon affaire. Et effectivement lorsque j'ai reçu votre lettre, il y a deux semaines, j'ai mis du temps à vous contacter parce que... moi, ça m'a un peu voilà... Je ne vais pas bien, quoi. Et puis je trouve ça surprenant.
Maître FLAUBERT : Oui, j'ai vu votre dossier, hein. Je sais bien qu'en plus c'est pas évident vu que moi aussi j'ai subi un harcèlement moral. bon moins long que le votre et j'ai eu des conséquences un peu moins graves quand même mais donc je me doute bien de la situation dans laquelle vous êtes et enfin voilà je tenais à vous dire que c'est effectivement pas normal ce qui vous est arrivé. Vous êtes dans votre droit et... enfin voilà je voulais quand même vous aider à relativiser par rapport à ça, quoi.
Monsieur JACK : D'accord. et ? Mais lorsque dans votre courrier vous parliez que j'avais intérêt en fait à vous contacter en fait j'ai je ne savais pas comment le prendre en fait. Si c'est, si c'était une menace ? Enfin ?
Maître FLAUBERT : ah, non ! Pas du tout ! *rire* ah, non non non pas du tout c'est que je voulais... Sincèrement, je pense qu'il n'a rien à voir avec ces gens-là et qu'il faut vous enlever cette idée de la tête. Parce que... Je sais pas après... il est tellement pourri que... heu...
Monsieur JACK : Non mais je pense que c'est sa manière de gérer les dossier, c'est à dire que, déjà il est très sélect d'entrée. Enfin moi, j'ai mis un certain temps. Je me souviens, c'était l'été mais il a quand même dénié me rappeler etc. donc. Et il voulait que je le rencontre en Août donc. En fait mon affaire l'intéressait. Je pense qu'il est très sélect au niveau des affaires qu'il choisit déjà.
Maître FLAUBERT :Oui parce qu'il aime se faire médiatiser donc s'il y a quelque chose qui peut être médiatique et qui peut lui donner des retombées, ça va l'intéresser mais c'est juste ça qui l'intéresse dans ce dossier.
Monsieur JACK : Ah ! Je pense pas, non. Moi je suis convaincu que voilà c'est un homme qui peut être de, qui a ses réseaux également et puis qui voilà qui peut être, les avocats sont aussi là pour ça. Pour amortir certains... réguler un peu certains conflits d’intérêts qui seraient peut être trop brutaux. Ils seraient, en tout cas c'est ma conception, intermédiaires. En tous cas par le biais de leur médiation ou du dialogue qu'ils peuvent avoir entre eux via ces courriers qui ne sont pas officiels, peuvent arriver à calmer quelqu'un qui serait enfin voilà trop véhément par rapport à une affaire. Et c'est peut être mon cas ? Moi je n'en sais rien. Moi j'attendais vraiment qu'il me conseille et peut être que j'aurais accepté calmement qu'on me mène vers la conciliation si ça avait été dans l’intérêt général. Moi, j'aurais pas été contre. Je veux dire, c'est pas mon but que mon affaire fasse... explose, enfin je sais pas le potentiel qu'elle a. Mais, comment ? J'aurais compris qu'on revienne vers moi et qu'il me conseille enfin qu'il me dise : voilà il faut adopter cette stratégie parce que votre approche est excessive et prenez en compte les salariés, les actionnaires etc. Il y a eu un dysfonctionnement et mais voilà quoi. Et même s'il ne me l'avait pas dit, je ne sais pas mais qu'il ait tracé une stratégie, ça aurait été...
Maître FLAUBERT : Mais votre dossier il ne le connaît pas du tout. Il s'en fout. C'est ça que vous ne comprenez pas. J'ai l'impression que vous ne saisissez pas que votre dossier, il ne l'a jamais ouvert. à la rigueur, on lui parle de Monsieur WHITE, il vous demande : qui c'est ? Il vous dit pas c'est qui Monsieur WHITE.
Monsieur JACK : De toutes façons WHITE, c'est pas l’intérêt dans ce dossier en fait. L'intéressant dans ce dossier c'est le groupe PINSON, le groupe STARK SOCIETY, la banque Modulaire et Monsieur MALAN. Moi je pensais qu'il avait un intérêt, lorsque je l'avais vu dans son bureau, j'avais parlé effectivement de Monsieur MALAN et de ses activités et il m'avait dit : Oui ? vous pensez que vous êtes le seul mais vous n'êtes pas le seul dans cette situation. MALAN ? Enfin il y en a d'autres comme vous. Enfin il m'a raconté des choses qui me poussaient... à aller dans... à le croire.
Maître FLAUBERT :Oui parce qu'il a un autre dossier dans lequel enfin ce Monsieur MALAN se retrouvait. Enfin, il se retrouve dans plein d'affaires de toutes façons.
Monsieur JACK : Oui.
Maître FLAUBERT :Donc voilà. Il a vu passer son nom enfin voilà il a commencé à vous raconter sa petite histoire mais il s'en fout de tous ces dossiers. Lui tout ce qui l'intéresse c'est le montant du chèque que vous allez lui faire.
Monsieur JACK : Ben ça j'ai vu que très rapidement il fallait que je verse une grosse somme, enfin d'emblée, 12.000 euros. Je vous l'avais dit à vous deux en fait en partant que bon, moi c'était ce que j'avais mis de coté, quoi.
Maître FLAUBERT : Oui. Oui.
Monsieur JACK :et que j'aurais du mal à donner plus.
Maître FLAUBERT :Oui, oui, je me rappelle très bien.
Monsieur JACK :Donc ça c'est un élément qu'il avait dès le départ donc me demander le double après c'est... enfin il savait que je ne les avais pas et puis...
Maître FLAUBERT : Ah oui mais c'est une façon de couper court et puis voilà d'arrêter de travailler pour vous et de garder les sommes qui lui ont été remises. C'est ce qu'il fait à chaque fois.
Monsieur JACK :Ah oui ?
Maître FLAUBERT :C'est ce qu'il fait à chaque fois.
Monsieur JACK :D'accord, ben.
Maître FLAUBERT :Ah mais il a escroqué une somme de 300.000 euros à un monsieur enfin bon c'est insupportable, quoi. Et il voulait que je le représente contre ce monsieur là. Là j'ai dit non, c'est hors de question, quoi. Et c'est là que ça a commencé à chauffer, quoi.
Monsieur JACK :Ah oui ? 300.000 euro *rires* effectivement.
Maître FLAUBERT :Voilà c'est... enfin c'est...
Monsieur JACK :Après vous vous avez une liberté de ? enfin vous travaillez pour lui mais ? Et donc vous subissiez son harcèlement mais...
Maître FLAUBERT :oui voilà j'ai été obligé de partir. Voyant comment ça se passait. voyant comment il traitait les clients. Moi, non, non, je n'ai pas prêté serment d'exercer ma profession avec humanité pour voir ça, quoi. Enfin c'est...
Monsieur JACK :Effectivement ce que vous me racontez c'est assez accablant. Heu... Mais?
Maître FLAUBERT :Donc voilà je, j'imagine que vous recherchez un conseil. Moi c'est sûr que je ne peux pas vous défendre. Par ailleurs vos dossiers sont complexes.
Monsieur JACK :Oui.
Maître FLAUBERT :Ils sont complexes, hein. Il faut quelqu'un qui fasse du droit des affaires limite parce que il y a toute une partie droit des affaires avec tout ce qui est cession de société, enfin, multiples. enfin c'est assez compliqué quand même. Mais je pense qu'il y a un certain nombre d'irrégularités effectivement. Et vous...
Probable autofiction dans une improbable dystopie - 02 - Des irrégularités et moi...
Le 11/07/2016par Lapinchien
Le 10/04/13, je reçois par courrier simple une lettre prétendument écrite par Maître Manuel FLAUBERT qui était l'associé de Maître OCEAN lorsqu'il traitait mon affaire. Je n'ai pas abordé ce point plus tôt car il m'a posé un grand cas de conscience. La personne que j'ai eu par la suite au téléphone se disait être victime d' harcèlement moral de la part de Maître OCEAN, a priori affaiblie. Je n'ai pas voulu engager de poursuites immédiatement donc étant moi-même de plus dans un état dépressif sévère qui n'a fait qu'empirer depuis par le coup d’arrêt des actions légitimes que je menais en justice. La lettre reçue me semblait menaçante dans son passage «Je pense que vous pouvez avoir intérêt à me contacter... » , tout du moins assez menaçante pour me hanter pendant 8 jours sans que j'y réagisse. Je décide le 18/04/13 d'appeler le numéro indiqué dans la lettre mais afin de me protéger d'éventuelles menaces ou chantages, j'enregistre la conversation avec ma caméra. Il me paraît aujourd'hui nécessaire de fournir ce document à la justice, non seulement car les propos tenus vont amplement dans le sens de ma plainte et aussi et surtout car les révélations de mon interlocuteur ne me concernent pas exclusivement.
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Wouah faut s'accrocher pire que sur un grand 8 pour réussir à décrypter les fils de l'intrigue. Le travail d'écriture est impressionnant.
Nom de Dieu. Ca me fait penser au monde réel, mais en plus compréhensible.
Te relisant en pleine macro-canicule dans ma cage à lapin personnelle, je fais des loopings à l'intérieur de moi-même.