J’aime pas l’avenir, on sait pas quoi y mettre.
Y’a des gens qui calculent leur vie pour envisager que leur merde est assez malléable, en remplissent des plein seaux, la bourre bien et pensent que ça va s’améliorer avec le temps. Personne n’a envie que l’avenir soit un seau plein de merde. En général, on préfère les bonnes odeurs, les choses agréables, les trucs qui font plaisir, tout à fait autre chose que la gerbe (même de fleurs) ou la pourriture de nos déchets.
J’oserais presque dire que nous aspirons beaucoup plus à ce que va devenir notre vie plutôt que de la vivre sereinement. C’est bien compréhensible, les priorités sont devenues des fientes égocentriques avec un gros chiffre sur du papier officiel. La couleur définit la quantité de papier qu’on va utiliser pour s’essuyer le derch, petite, moyenne ou grosse marge en débordement.
J’aime pas le passé, on sait pas quoi en penser.
Les hommes pissent debouts et les femmes assises. On est de droite ou de gauche. On est pour ou contre. On met du diesel ou de l’essence. On gagne ou on perd. On regarde devant soi ou derrière soi. Les exemples ne manquent pas pour vous faire douter chaque putain de vos mères de jour. Et en considérant que votre maman n’y est pour rien, ça en rajoute sur ce qui pèse sur vos épaules…
L’expérience, ce truc qui permet soi-disant de faire la différence profonde entre votre vécu et ce que vous devez en tirer, perso moi je me rappelle plus de toutes les filles. Et même quand on me sort le vieux discours du vote, des gens morts tout ça, pour ce droit… non mais t’as vu la gueule aujourd’hui du truc ? Tu veux voter contre ou blanc pour des porcs ou pour rien ? J’ai pas l’temps, faut que j’aille chier.
J’aime pas le présent, on sait pas l’appréhender.
Quand tu t’aperçois que ton rouleau est vide c’est trop tard, t’as déjà envoyé le premier étron. Quand tu te dandines avec ton drapeau dans le stade en criant pour ton équipe et qu’elle perd à la fin. Quand tu trépignes au bac avec l’envie de défourailler ta mère mais que c’est ton père qui sort au sujet. Quand tu fais dans ton ben avant un entretien important, et que tu reçois un message pour quelque chose de mieux.
Le temps file comme une épave au bord d’un chemin, on ne l’avait pas vu, et puis du jour au lendemain… Les nuages passent et repassent tranquillement entre les éclaircies, quand ça se couvre rapidement on est toujours surpris. Même les idées fixes ne font plus avancer, car c’est toujours quand tu ne cherches pas un truc particulier que tu tombes dessus. Faudrait redéfinir la mesure du temps qui trépasse.
©Le Docteur hésite à poser une bouse derrière le panneau…
LA ZONE -
Avec le pass « étron-bonheur » fais de ta merde une vie meilleure.
Le 10/07/2016par Le Docteur Burz
Les Déraisons du Docteur Burz: ( c'est la définition du personnage et de ses écrits en général) Les sentiers de la perdition sont proches... mais maintenant, désormais et pour toujours vous saurez, que la vie n'est rien d'autre qu'un amas d'idées qui sont révolues, inadaptées et socialement reconnues!
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ici le tutoriel du Docteur Burz sur comment troller la Zone...
https://www.facebook.com/LesDeraisonsDuDocteurBurz
"Là ou ça sent la merde
ça sent l'être.
L'homme aurait très bien pu ne pas chier,
ne pas ouvrir la poche anale,
mais il a choisi de chier
comme il aurait choisi de vivre
au lieu de consentir à vivre mort.
C'est que pour ne pas faire caca,
il lui aurait fallu consentir
à ne pas être,
mais il n'a pas pu se résoudre à perdre
l'être,
c'est-à-dire à mourir vivant.
Il y a dans l'être
quelque chose de particulièrement tentant pour l'homme
et ce quelque chose est justement
LE CACA.
(Ici rugissements.)
Pour exister il suffit de se laisser aller à être,
mais pour vivre,
il faut être quelqu'un,
pour être quelqu'un,
il faut avoir un os,
ne pas avoir peur de montrer l'os,
et de perdre la viande en passant.
L'homme a toujours mieux aimé la viande
que la terre des os.
C'est qu'il n'y avait que de la terre et du bois d'os,
et il lui a fallu gagner sa viande,
il n'y avait que du fer et du feu
et pas de merde,
et l'homme a eu peur de perdre la merde
ou plutôt il a désiré la merde
et, pour cela, sacrifié le sang.
Pour avoir de la merde,
c'est-à-dire de la viande,
là où il n'y avait que du sang
et de la ferraille d'ossements
et où il n'y avait pas à gagner d'être
mais où il n'y avait qu'à perdre la vie."
Charles de Gaulle ?
Maître Gim's.
punition : https://www.youtube.com/watch?v=q-qIGrEPLGU
Ici le tutoriel N°2 du Docteur, sur comment troller le Docteur:
https://t.co/U0pFkLWnjl
Merci de bouser amicalement...
Putain.
toi qui réclame la parution du suivant, tu ne vas pas être déçu.
Mais quelle poésie !
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est de rajouter une banane entière, broyée, dans votre pâte à Pancakes. Ca leur rajoute de la texture et du goût, et avec de la canelle, ou de la vanille, c'est excellent.
J'ai lu un truc sur le mélange de peau de banane séchée et de peaux de cacahuètes. Une recette de grand-mère proverbiale aux vertus hallucinatoires. Mais je n'ai pas de cacahuètes actuellement.