La démocratie dans les deux cas, c'est de la poudre de perlimpinpin qu'on nous jette au visage quotidiennement, pour que les tous petits deviennent grands et servent le système sans broncher, sans se poser de question, sans remettre en cause les grands mensonges, le storytelling de ces marionnettes de politiciens à la solde des oligarques et non du peuple. On nous conditionne, on nous embrigade, à peine accouchés. Les chaînes d'info et les journaux télévisés font des piqûres de rappel au quotidien. Il faut sans cesse que l'industrie du lavage de cerveau fonctionne à plein régime, qu'elle nous essouffle, surtout qu'on n'ait pas deux minute à soit pour se poser deux, trois questions existentielles, douter, se dire que peut être on est instrumentalisé depuis le début, quelque soit le bord auquel on appartient.
A priori, donc, une société de l'argent, on sait faire, bien compartimentée, avec des classes et des castes, des groupes pyramidaux qui se livrent depuis la nuit des temps à un jeu sadomasochiste : je deviens ton esclave si tu me donnes un peu d'argent, je deviens ta pute si tu me donne en échange de mon labeur de quoi faire survivre ma famille dans ce monde cruel, froid et sans pitié. La civilisation n'est pas si éloignée de la vie sauvage, on y côtoie les mêmes bêtes féroces que dans la nature : si elle le veulent, elles te choppent, elles te broient, détruisent ta vie, même pas parce qu'elles en ont le besoin, souvent pour faire des exemples, voire par jeu.
Que pourrait bien être une société au service de l'Humain alors ? Un principe de base qui ne me semble pas anodin du tout, serait de remplacer la compétition par la coopération. Pourquoi se livrer à des guerres fratricides, épuisantes, où le temps est perdu, où les travaux sont fait en doublon, tout cela pour ne pas déroger au sacro-saint principe du droit à la concurrence ? Je rappelle que la concurrence est une guerre à peine voilée, le but pour une société, une marque, n'est pas de trouver un équilibre avec l'adversaire mais de l'éliminer tout bonnement, et on connait tous les drames humains que ça génère au final. Pour rien. Dès le départ on sait qu'on fait le choix d'être le serf de tel ou tel seigneur, qu'ils vont se foutre sur la gueule pour des raisons probablement d'ordre divin, et qu'au final, ce sont les gueux qui vont trinquer, à grands plans de licenciement, à crever dans la famine, la gueule ouverte. Je vous souhaite tous ça du plus profond du cœur parce que je ne vous aime pas. Vous êtes pour la plupart des collabos de merde, prêts à tous les emplois, les plus infâmes des besognes pour aider vos patrons à refourguer des conneries pour très cher à vos clients qui n'en n'ont pas besoin, prêt à broyer vos sous-traitants en les menaçant de délocaliser s'ils ne se plient pas à vos conditions, prêts à humilier toutes ces voix dans le téléphone même si vous savez que vous avez tors, prêts à saigner vos collègues pour une prime, une promotion, une augmentation. Je vous déteste, bande de connards.
Néanmoins si on fait abstraction du fait que vous mériteriez tous de crever dans un déluge de feu nucléaire puisque à présent vous êtes pourris du cerveau et irrécupérables, sachez cependant qu'une société au service de l'Humain pourrait exister. C'est sûr. Ce ne serait pas une société où on se la coulerait douce. Trimer dur c'est dans nos gènes. C'est un besoin. D'ailleurs on fustige les chômeurs, mais je vous l'assure, c'est une torture de ne pas pouvoir travailler, ça vous tue à petit feu, c'est pas du tout confortable ou agréable. Quoi qu'il en soit, vous allez me dire : tu vas cracher ta Valda, sale connard ! Et c'est là que je me rends compte que mon texte n'est pas du tout équilibré puisque je vais vous annoncer ma vision d'un monde parfait, qui serait au service de l'Humain et non de l'argent ( je pense que ça, on l'a bien compris ) un peu comme ça, à la fin de mon discours, comme un cheveux sur la soupe, alors que j'aurais dû évoquer des pistes depuis longtemps au lieu de vous insulter par exemple ou encore perdre mon temps à parler de ce qui ne marche pas.
Pourtant, dans mes errements intellectuels, par manque d'organisation, de méthode, par chance, je viens de me souvenir à quel point l'Humain est intrinsèquement et quelque soit le système auquel il puisse appartenir, un vrai sac de chiasse plein de mauvaises intentions, prêt au premier coup de pute à la première opportunité. Alors finalement, au bout du compte, me perdre en chemin, ça aura été plutôt bénéfique parce que je me dis que vous ne méritez pas que je vous dévoile quel serait le système au service de l'Homme plutôt que de l'argent. Parce qu'après tout, l'argent comme ça, c'est inanimé, ça n'a pas de libre arbitre, ça fait chier personne, c'est même dématérialisé maintenant, alors que vous, vous êtes de vraies enflures, des sacs de viande qui pue et se décompose à petit feu, et que vous méritez cette malédiction de l'argent roi depuis la nuit des temps. J'espère que vous allez bien en baver avant de crever dans le caniveau tas de bâtards. Vous pouvez toujours courir pour que je vous divulgue quel serait le système qui ferait qu'au lieu de trois ou quatre tyrans psychopathes, il y en ai des milliards. Allez chier dans vos mères, tout compte fait.
Jean-Jacques, prix Nobel d'économie et son importante annonce au Monde #TDM2016
Le 17/06/2016par Lapinchien
Une société peut prendre deux directions en réalité, les autres ne sont que des voies sans issue ou des détours qui finiront tôt ou tard par vous rediriger vers la première ou la seconde des directions. N'y allons pas par quatre chemins : Il y a une société au service de l'argent, celle qui a toujours prédominé et qui prédominera probablement encore longtemps, et il y a la société au service des Hommes. Cette dernière a toujours été embryonnaire, les plus pessimistes d'entre vous ne voient en elle qu'une stupide utopie. Elle pourrait exister, je vous l'assure.
J'en vois là bas au fond qui bougonnent et ronchonnent, répètent en boucle en se tirant les cheveux et en postillonnant, que de telles sociétés ont déjà existé, qu'elles ont fait des Hommes des esclaves, des assassins, puis se sont effondrées car elles n'étaient pas viables. J'ai cru entendre cette petite voix de fils de pute qui sommeille en vous, très distinctement prononcer le mot "communisme", puis se cacher, s'évanouir au plus profond de votre subconscient. Quelle reste terrée là ! Je ne veux plus l'entendre. Le communisme n'est pas le sujet. Si j'avais voulu évoquer ce terme, je l'aurai fait en préambule de mon exposé. Non. Le communisme est une supercherie. C'est autant un système au service de l'argent que le capitalisme. On le voit bien en Chine. Le communisme c'est une société où les apparatchiks ont argent et pouvoir, le capitalisme c'est une société où la haute finance a l'argent et le pouvoir : ce sont deux systèmes au service de l'argent.
J'en vois là bas au fond qui bougonnent et ronchonnent, répètent en boucle en se tirant les cheveux et en postillonnant, que de telles sociétés ont déjà existé, qu'elles ont fait des Hommes des esclaves, des assassins, puis se sont effondrées car elles n'étaient pas viables. J'ai cru entendre cette petite voix de fils de pute qui sommeille en vous, très distinctement prononcer le mot "communisme", puis se cacher, s'évanouir au plus profond de votre subconscient. Quelle reste terrée là ! Je ne veux plus l'entendre. Le communisme n'est pas le sujet. Si j'avais voulu évoquer ce terme, je l'aurai fait en préambule de mon exposé. Non. Le communisme est une supercherie. C'est autant un système au service de l'argent que le capitalisme. On le voit bien en Chine. Le communisme c'est une société où les apparatchiks ont argent et pouvoir, le capitalisme c'est une société où la haute finance a l'argent et le pouvoir : ce sont deux systèmes au service de l'argent.
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étant donné que j'écris ordinairement de la daube, en définitive, j'ai décidé de pas trop changer. La continuité, une valeur sûre dans ce concours, quand on sait être d'ordinaire complètement foireux.
"On peut dire qu'il en a mis partout et que ça déborde encore. Lisez ce texte."
Louis-Ferdinand Céline
http://www.lazone.org/articles/2854.html
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Belle palinodie.
moi aussi, je sais qu'est ce que c'est que c'est qu'il faut faire...mais je le dirais pas non plus, pourquoi faire? Pour pas z'être écouter? Pour qu'on comprend rien de qu'est ce que je dis? Non vraiment, c'est pas la peine...