Dans la vase glisse mon acon.
J'irai te péter le rondel.
Ma perche taquine la bondelle.
Monte la rivière, le tacon,
Nourrir des nuées de judelles.
Oh mon glaçon, chère haridelle,
Ces diamants, de vulgaires zircons,
Mais ce n'est pas grave, invoquons,
Tout enivrés de muscadelle,
La déglaciation du Mindel.
J'irai te péter le rondel.
LA ZONE -
Prétextant passer par le con,
J'irai te péter le rondel.
Déchirer le fond, Oh ! Bordel !
Pour tout fourrer au salpicon.
J'irai te péter le rondel.
Déchirer le fond, Oh ! Bordel !
Pour tout fourrer au salpicon.
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c'est beau Lapin -
La finesse qui manque à Dourak -
Je changerai le verbe 'péter'
il est vrai qu'on a l'impression qu'il y a plusieurs niveaux de lecture possible de ce texte mais il n'y en a qu'un, le plus soutenu.
...?
on pourrait effectivement confondre ce texte avec une recette de cuisine.
c'est un pamphlet à la vaseline contre la société de consommation qui nous pousse à se débarrasser de nos vieilles partenaires sexuelles pour les remplacer par des plus jeunes que l'on évincera aussitôt proscrites.
à moins que ce soit le contraire.
Éviscerera ?
Il me semble que le h de haridelle est aspiré, si je ne me trompe. Ma *hache, mon hélice. Ma *haridelle. Du coup, un vilain hiatus.
Je médis peut-être, mais je trouve que ça sent un peu le dictionnaire de rimes.
Je tiens ici encore à défendre le vers octosyllabique, efficace, vif, gouleyant, viril (peut-être moins certes que le décasyllabe), sans gluten.
Il y a avec la révolution numérique, des outils bien plus efficaces que les dictionnaires de rimes, ce sont des armées d'indigents prêts à écrire un rondel en quelques secondes en échange de ce qu'il y a juste sous le centime d'euro, un peu de considération.
Cela m'interpelle Lapin,
Je me demande toujours comment
Cochon nous pond 2 poèmes par jour
plus 1 haikuku
Merci pour tout ces jolis mots inutiles que je ne connaissais pas et dont j'aurais oublié le sens demain matin.
bah de rien. Un courant d'air dans la tête : je devrais peut-être mettre un WARNING en descriptif pour que le lectorat prévoit de porter un bonnet voire une cagoule pour s'épargner un rhume de cerveau.
tiens, Dourak a raison. Je vais remplacer "mon" haridelle par "chère" haridelle.
'laide' c'était bien aussi-
Je pinaille, je pinaille, mais 'chère haridelle' ça doit tenir compte du e muet dans le décompte syllabique, donc ça casse l'octosyllabe. Il va sans dire que 'laide', c'était mauvais aussi.
Je préconise "Ô mon glaçon, ma mortadelle", ça colle mieux avec le ton très affectif du truc que "Ô mon glaçon, ma citadelle" qui a quelque d'un peu hautain et défensif. Il y aurait bien 'Ô mon glaçon, ma fricandelle' mais tu es de Montpellier, alors...
pas possible, ça ferait chuter le haut niveau misogyne du rondel,
haridelle et la déglaciation du Mindel font allusion à une femme frigide, bien entendu.
Pourtant faire rimer mortadelle avec rondel, ce serait quand même la classe, charcutièrement parlant...
Mouais, venant de Lapinchien, c'est presque décevant, je dirais. Et pourtant, quelques jolis mots relèvent le niveau. Je vais l'imprimer et le relire 700 fois, l'apprendre par coeur et le réciter par temps de pluie dans une clairière oubliée de l'homme.
Et là, je vous dirai.