LA ZONE -

COMPENSATION

Le 26/02/2016
par pascal dandois
[illustration] Le professeur Tourne-seul, pour réfléchir bien tranquillement, ou plutôt, pour capter autant que possible les données que lui envoie son auteur, s’installa dans son caisson d’A-pesanteur, juste après avoir, au préalable, avalé une drogue, sorte d’anesthésiant total de sa propre conception, interrompant le fonctionnement des sens. Et puis...il pensa…ou presque ?, car, la pensée n’est elle pas simplement un sens comme un autre, sur lequel sa drogue pourrait avoir aussi quelque effet ? Il ne lui restait… reste…restera maintenant, que sa  conscience pour analyser sa pensée… « Pensée », « conscience », autant de termes absurdes ne servant qu’a se mordre la queue, car comment « analyser » sa « pensée », sa « conscience » alors que tout ce qu’il y a pour cela, c’est, cela n’est que, la « pensée » et la « conscience » (et ne parlons même pas de « subconscience ») autant éteindre un incendie en y jetant une allumette.

« Conscience » que l’on peut aussi bien appeler, car si vous voulez bien, j’écris ce qui… « M’arrange », « anthropomorphisme/anthropocentrisme », c'est-à-dire, se regarder le nombril, et qui consiste à prendre les animaux pour plus bêtes qu’ils ne sont, à leur nier toutes consciences justement. Pourquoi le chien n’aurait-il pas une conscience de chien, la blatte une conscience de blatte, l’expert-comptable une conscience d’expert-comptable…etc. ? Leur nier toutes consciences sous prétexte qu’ils n’ont pas inventé le tiercé, l’euro, la téléréalité, et le verre-à-dents (ce dernier objet peut être considéré comme l’équivalant pour l’homme, des dents de sabre pour le smilodon (tigre à dent de sabre)).
<< Egaré dans le vide de mes pensées, je m'aperçus soudain, que j’avais raté la station de changement de lignes, je descendis à l'arrêt suivant et repris le train dans l'autre sens. Perdu dans mes pensées et le métro, je m'aperçus soudain que j'avais dépassé d'au moins cinq stations, la station de changement de lignes, je descendis à la prochaine, et repris une nouvelle fois la rame dans l'autre sens, sans savoir si j'arriverai jamais à ma destination...>>

A propos d’animaux, il y a ces hommes qui se prennent pour quelqu’un, qui se prennent pas pour de la merde, des hommes haut-placés dont je tairai les noms comme Sarquozi, Atally, Horséna, Shwarzenegger,…etc. Mais, qui me dit, sans avoir besoin d’aller chercher jusque dans la théorie du chaos, « théorie », « chaos » ; association paradoxale, faisant une règle de quelque chose qui par définition abolit toutes lois, tout principes…etc.(théorie du paradoxe… ?) qui me dit, qu’une simple sauterelle n’a pas eu, même si c’est indécelable, inaccessible au genre humain, n’a pas eu plus d’importance, d’impact, dans l’histoire de la cosmogonie générale, qu’un quelconque Napoléon ou Kennedy ? Qui sait si un simple microbe, à lui seul, n’a pas sauvé le monde, ou plus, ou l’inverse, en infectant fatalement un «  antéchrist » avant qu’il ne mette en branle ses desseins de destruction massive ? Et le simple fait que je l’écrive, que j’écrive cela, en fait un fait établi. Si on n’est pas trop con, on a vite fait de s’apercevoir, en réfléchissant deux secondes, que toutes les « vérités » qu’on nous assène, ne tiennent pas la route. On ne peut pas dire que quelque chose est « fausse » sous prétexte qu’on ne peut pas la prouver, et non plus qu’elle est « vraie », il semble en définitive, que tout est improuvable, et n’essayez pas de me prouver le contraire, je risquerais de vous énerver. Dès que « quelque chose est passée dans le passé », c’est, ne vous déplaise, qu’elle n’a jamais existé, vos souvenirs ne sont que des phantasmes invérifiables, et demain ne sera jamais, non plus que le présent, qui n’est pas !, étant donné que ses deux collègues temporels susmentionnés, n’ont pas plus de réalité que ça. Tout Cela, je l’appelle la « post-fiction ». Personnellement, j’évolue plus ou moins dans un temps unique qui s’appelle « le doute »… Et pas d’agnostisme paresseux, je crois/crois pas, je ne crois pas/crois, le tout en même temps, simultanément, irrépressiblement, et de la même façon, je ne peux interrompre ce débit de mots qui suit ; « prestation surnaturelle à tête de faux connard enveloppant ses acuponcteurs dans de la peau de papier superstitieux derrière ce qui lance des strabismes en accord avec la menteuse mais ne vous en faites pas je vais quand même cesser là. »

<< Pendant que se déroulait le fil de sa vie, différentes voix résonnant dans sa tête semblaient lui donner des conseils, la plupart du temps contradictoires et farfelus, et il tentait de vivre avec...mais en fait cette vie était rêve; il était endormi au milieu d'une pièce à la lumière tamisée, la cervelle branchée sur des écrans, sur lesquels on pouvait observer le déroulement de son songe. Devant les écrans, au nombre de sept, autour de lui; sept hommes en train de jouer, car c'était d’un jeu dont il s'agissait. Ils jouaient comme des dieux faisant un poker, à influer en lui parlant, sur le cours de la réalité, qui en l'occurrence était son rêve, à moins qu'il soit en train de rêver qu'il rêvait qu'il rêvait qu’il...>> le coup du rêve dans le rêve, c’est peut-être un peu éculé comme idée, mais ce n’est pas pour ça que je ne l’ai pas eu en toute indépendance (ou pas), et je ne vois pas pourquoi, j’effacerais ce texte, il est là, et dites en ce que vous voulez, estimez vous heureux, j’aurai pu et pourrai, écrire encore pire.

Bon, je me l’avoue, j’y connais à peu près rien en philosophie, j’ai foiré l’école et je m’en fous, et elle n’accepte pas facilement les amateurs, elle est à peu près illisible, la philo. J’ai pourtant dans l’idée d’en écrire un, un livre de philosophie, en usant d’une technique d’escroc, je vais faire des phrases semi-automatiques en y incorporant hasardeusement les mots d’un lexique de philosophie, et ensuite je n’aurais plus qu’à extraire le sens métaphysique du texte obtenu. A partir de là, comme vous auriez dû le faire en lisant ou écoutant les paragraphes précédant, ne cherchez pas de transition avec les phrases qui vont suivre.
<< Certains avaient proposé pour se débarrasser de la présence encombrante de Dieu de tout simplement l'envoyer valdinguer dans l'espace, à l'intérieur d'une capsule, destination: Nulle-part. Et pendant qu’il valdinguait dans ce néant spatial, le démiurge, il était curieux et anxieux de savoir quelle probabilité allait être adoptée cette fois-ci...une probabilité ou Dieu n’est autre qu’un quelconque être, humain et/ou animal, dont le trépas naturel allait mettre un terme à tout, une bonne fois pour toute (dans ce cas là, les autorités allaient tenter discrètement de l’identifier pour l’influencer et /ou le faire perdurer), ou une autre, où l’être suprême l’est tellement, qu’il sait exister tout en n’existant pas, à moins que Dieu ne fut que le réseau global et mental de tout les individus plus ou moins pensant.>>

Ce que j’écris, c’est décidé, c’est « post-fictionnel », étant donné, que la réalité est indissociable de la fiction, car tout ça n’est qu’un gloubiboulga, que des pédants aiment s’imaginer gérer, passons outre, allons au-delà, c’est, je le répète, de la « post-fiction », ce que j’écris. (Faudra, si j’y pense, que j’aille voir sur google si quelqu’un utilise déjà ce mot, si oui, j’en inventerai un autre ou je tenterai d’éliminer, d’anéantir ce quelqu’un, juste en le voulant, si j’y arrive, vous n’aurez aucunes possibilités de le vérifier, et moi non plus, d’ailleurs c’est peut-être déjà fait.), la post-fiction peut avoir de nombreuses similitudes avec d’autres genres ou mouvements littéraires, aucune importance et tant mieux, envoyons nous donc un peu de « post-fiction » :
<< Au moment où il allait pénétrer une centaine de femmes par tout les trous avec ses phallus multiples, tentaculaires, longs et flexibles comme des bites de baleines, pour les noyer ensuite, toutes ces belles salopes, dans des jets de spermes puissants comme autant de karchers, la "dreamcop" (police des rêves) intervint à grands cris: « STOP ! », jugeant ce rêve trop outré et l'arrêta pour attentat pornographique.>>

En sortant du centre-médico-psychologique, je croisai un débile mental (d’aucuns d’entre eux nous réservent de ces surprises !) qui me baragouina : « Merchi pour mes chous. », tout en me tenant la porte, il me remerciait… Il est plus ou moins écrit « Heureux les simples d’esprits car ils ont une place à la droite du seigneur… » Est-ce que les débiles mentaux auraient quelque accès à des connaissances échappant à tous, à tout les « autres » ? Est-ce que ce débile, sait très bien, lui, que c’est moi, et pas un autre,… « Dieu » (je mets ce mot, histoire de donné humblement un nom à cette « spermatozoïdée » qui alimente mon cerveau-matrice), d’où, ses remerciements de taré. Mais peut-être qu’il faut que j’en parle au professeur Tourne-seul, peut-être qu’il faut que je continue à consulter.

= commentaires =

Lapinchien

tw
Pute : 6
à mort
    le 26/02/2016 à 13:01:06
et bien sûr, voici un lien pour nos amis analphabètes et aveugles qui a pour avantage, non négligeable et valeur ajoutée, d'être sonorisé et ambiancé. Particulièrement sympa aussi quand on veut écouter le texte alors qu'on vaque à de multiples occupations de poulpe en mode multitâche

https://www.youtube.com/watch?v=rVS5JEN-Uhw

Commentaire édité par Lapinchien.
pascal dandois

Pute : -21
balai à chiottes
    le 26/02/2016 à 17:20:34
Faudra me la présenter un de ces jours, la robotte qui lit les textes
Lapinchien

tw
Pute : 6
à mort
    le 26/02/2016 à 17:52:42
Watson d'IBM lit déjà mieux que "La Revue Qui Te Parle" https://text-to-speech-demo.mybluemix.net/

il faut choisir la voix Française (Watson imite bien la voix de Renée) puis copier/coller le texte dans le champ et cliquer sur lire (ça marche bien sur chrome mais pas IE)

https://text-to-speech-demo.mybluemix.net/

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