LA ZONE -
LA PÊCHE AUX CAPITAUX
« En toute logique, l’arbre de la Genèse, n’était pas un pommier mais évidement un pêcher » (l’évangile selon Saint Moloch)
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A l’entré de l’au-delà, un mec veut aller en Enfer pour échapper à sa sainte femme de femme, qui est morte avant lui, et qui loge au Paradis. Pour ça, il s’est efforcé de pécher, selon les sept péchés capitaux, mais au Paradis on ne veut pas le lâcher si facilement…
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« J’ai même cumulé, explique t-il, « luxure et gourmandise », j’ai bouffé la chatte et le cul d’une crêpière, dont la raie était fourrée au parfum « Nutella-chantilly » et Dieu sait que je raffole du Nutella.. . »
« Merde alors ! J’aurai dû plutôt chercher du coté « 10 commandements »…par exemple, je ne sais pas… foutre le feu, incendier une crèche, ou une maternité, faire griller des bébés et des bambins comme des grenouilles sur une grille de barbecue, égorger des petites filles avec des coupe-ongles… bref, n’importe quoi d’homicide. »
« Je pense que cela n’aurait rien changé monsieur, lui répond un ange, le Seigneur n’est pas dupe, il sait très bien que vous êtes trop bon. »
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« Pourtant, pour la colère, je me suis gavé de caféine, et, énervé, j’ai claqué la gueule d’une petite vieille qui a tenté de me griller d’une place à la caisse du monoprix… »
« En toute logique, l’arbre de la Genèse, n’était pas un pommier mais évidement un pêcher » (l’évangile selon Saint Moloch)
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A l’entré de l’au-delà, un mec veut aller en Enfer pour échapper à sa sainte femme de femme, qui est morte avant lui, et qui loge au Paradis. Pour ça, il s’est efforcé de pécher, selon les sept péchés capitaux, mais au Paradis on ne veut pas le lâcher si facilement…
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« J’ai même cumulé, explique t-il, « luxure et gourmandise », j’ai bouffé la chatte et le cul d’une crêpière, dont la raie était fourrée au parfum « Nutella-chantilly » et Dieu sait que je raffole du Nutella.. . »
« Merde alors ! J’aurai dû plutôt chercher du coté « 10 commandements »…par exemple, je ne sais pas… foutre le feu, incendier une crèche, ou une maternité, faire griller des bébés et des bambins comme des grenouilles sur une grille de barbecue, égorger des petites filles avec des coupe-ongles… bref, n’importe quoi d’homicide. »
« Je pense que cela n’aurait rien changé monsieur, lui répond un ange, le Seigneur n’est pas dupe, il sait très bien que vous êtes trop bon. »
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« Pourtant, pour la colère, je me suis gavé de caféine, et, énervé, j’ai claqué la gueule d’une petite vieille qui a tenté de me griller d’une place à la caisse du monoprix… »
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Merde, pourtant, j’ai bien vérifié dans le dico pour pas faire d’erreur, « la luxure » ; c’est bien une histoire de cul, rien à voir avec le « luxe », et pas la peine d’aller se payer un godemiché en or de chez « Cucul Charnelle »…
Pour rester sur la luxure, pour ne pas laisser le moindre doute, j’ai niqué à peu près tout ce qui vit, humain, animal, végétal…y compris moi-même, je me suis auto-baisé…et même les morts… en me disant pour me donner du courage « EN RUT POUR L’ENFER !», que pouvais-je baiser de plus, le fœtus directement dans la femme enceinte ? A moins bordel de merde ! qu’il me faille continuer post mortem, enculer les anges ? Je dis « enculer » car on les dit asexués…Mais pour autant, c’est vrai que je n’ai jamais entendu parler d’anges qui chient… il reste la bouche… »
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Pour « l’avarice » je me suis fais tellement radin, ce fut difficile, que j’en suis devenu un sale voleur…tiens, ça rentrerait pas dans la comptabilité des commandements ça ? »
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« Bon, d’accord, pour « l’envie » je n’ai pas franchement réussi, tout ce que j’ai trouvé c’est de me retenir de chier un bon moment, pour avoir TRÈS envie… »
6
« Et « la paresse »…Quoi ? Vous voulez dire, au contraire, que j’ai vachement bossé sur cette connerie de péchés capitaux…et bien allez plutôt voir chez moi, vous y verrez le gros bordel crade qui y règne, et après vous ne pourrez pas dire autre chose que, « voila le domicile d’une grosse faignasse ! » »
7
« En ce qui concerne « l’orgueil », je n’ai pas été terrible, je n’ai rien pu faire d’autre que d’être cet « humble mégalomane » qui se présente à vous, et qui va peut-être le faire, ce coup d’état au Paradis, si vous êtes assez con pour me faire entrer… »
&
L’ange de l’accueil se retourne et fait un signe de la main vers l’intérieur du Paradis, en disant un peu fort : « Madame Marie, voilà votre mari… »
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n
Ce texte m'a donné envie de me teindre en blond et de me balayer la mèche en faisant le cul de poule avec ma bouche.
symboliquement parlant, il y a une sorte de mise en parallèle évidente entre un duckface sur un selfie et l'anus de la personne qui se prend en photo. Suite à ce constat, je laisse l'interprétation symbolique totalement ouverte. Je n'oserais pas m'y aventurer.
L'idée n'est pas stupide, mais trop peu exploitée. Ce qui d'ailleurs est dommage.
c'est étonnant à quel point les idées ne sont pas assez exploitées, pas assez développées... très bien, alors, allez y exploitez les si elles vous inspirent,faites de 3 lignes un roman fleuve, du moment que ça se voit pas où ç'que vous les avez prises,ces idées, ou bien même,si vous osez pas, demandez à leur auteur, pour savoir si vous pouvez
C'est vrai que Pascal Dandois injecte de nombreuses bonnes idées dans des formats nouvelles courtes. Personnellement ça ne me déplaît pas. Fut une époque c'était mon mode de fonctionnement (et je devrais peut être y revenir), mon idée était de l'ordre du sacrifice rituel d'idées à la chaîne, peut être de beaux gâchis parce que les idées n'étaient pas assez diluées et répétées, du coup ça faisait trop dense et un peu hermétique. J'en tirais un profit tout autre : je crois dur comme fer que le plus on sacrifie d'idées, le plus on en a et c'est d'ailleurs un bon moyen pour ne pas s'embourber. Après il est clair que dans un univers marchand, un bouquin doit être packagé pour séduire et donc mettre quelques idées au compte goûte et les surexploiter. Cela dit je ne pense pas que ce soit l'objectif de la Zone.
Moi je dis, merde quoi, on s'en tape de qui exploite quoi. Pourquoi ce serait à l'auteur de tout développer ? Faites-le, vous les lecteurs. Sortez vous les doigts.
Si on en est là, c'est parce que bon sang de bois(TM - j'ai racheté les droits de l'expression -) on a complexifié à l'infini le réel qui n'en est pas un. Disséquer objectivement la subjectivité de tout un chacun, ça s'appelle du nazisme. Ou du nanisme, je sais plus.
Moi je dis, pour booster les commentaires, on se donne une heure pour tous commencer à picoler, et on s'empêche mutuellement d'aller sur d'autres sites (qui sont, de toutes manières, foutrement inutiles).
Moi je dis plus rien.
c'est vrai que sans la Zone, internet ne me servirait à rien maintenant que j'y réfléchis.