J'connais déjà toutes les réponses : faire des projets en fonction de ses capacités, se fixer un programme, faire des heures fixes, se forcer à sortir, faire des zactivités, manger équilibré, et surtout, surtout, se faire plaisir. Je veux pas, je peux pas. Je me sens tellement loin de tout ça. Je vis tellement dans un monde : coupé. Aussi vulnérable qu'un vieux. Putain j'espère crever avant d'être un cheveux blancs. Je serai mal, seul, ouais ça je connais, et vieux. Le pire truc, le vrai motif du suicide : la peur de crever seul. Alors on se crève avant histoire d'être sur de pas atteindre un fond plus douloureux que la mort qui devient alors une faveur accordée à une âme trop corrompue par le mal. À 17 ans j'y ai pensé, beaucoup, au coupage de veines et compagnie. Problème = j'ai peur de mourir. Si on a peur de mourir c'est qu'on aime un peu la vie quand même, non ? Putain j'admire ces gens qui se jettent d'un pont comme ça, en mode je traverse la porte des étoiles. Rien à foutraque, je passe comme ça de l'autre côté de la réalité, le néant ... peut-être ? Si il y a le néant de l'autre côté, alors on a quoi à perdre ici ? Pourquoi la honte, pourquoi la peur, pourquoi je me laisse mourir ou plus exactement « non-vivre » ? Putain, putain, faut que je retrouve cette logique du pur fou, du « plurienaperdre ». Faudra peut être pas mal d'alcool, ou que j'essaye de me persuader que je suis réellement fou comme autrefois. Juste pour me faire plaisir, au moins une dernière fois.
Ça y est c'est fini. Elle a cramé que sans elle j'étais pur dépressif, pure épave. Qu'il y avait rien à attendre de moi. Ça doit lui faire mal de voir à quel point elle s'est trompée, d'avoir espérer comme ça d'un type comme moi. Pourtant on était beau, hein, tout les deux.
J'aimerais tellement avoir suffisamment d'énergie et suffisamment de folie pour tout envoyer péter. Peut-être même que ça me sauverait. Mais là, tout à l'heure, rien que le bruit d'une porte claquée m'a fait sursauter ...
LA ZONE -
J'voudrais être dans un asile, un truc où on s'occupe de moi. Enfermé, mais pas tout seul. Discuter avec un professionnel, qui m'explique ce qui va pas, les trucs que je dois faire pour revoir un peu la lumière. Et puis peut être aussi un peu de médication pour sortir mon âme de mon corps de temps en temps.
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La vidéo est un petit bijou de poésie déconstructionniste : "Je n'avais pas d'excuses, je m'excuse, excusez moi, pardonne moi. Marque moi "je ne te pardonne pas", et rien que pour ça, tu auras un défi bien hard."
0:58 ...pour me pardonner encore plus de t'avoir fait autant attendre...
"Carter, qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
- Mon Colonel, un Asgard bleuté essaye de rentrer les coordonnées de la planète depuis Alpha 367-11 Phi.
- C'est pas la porte à côté.
- Vous êtes toujours aussi drôle, mon Colonel.
- Où est ce con de Daniel Jackson ? JACKSON ? Arrêtez de fouiller dans la bouse d'extraterrestre et ramenez-vous ici.
- Jack, la civilisation des dépressifs à ponts est passionnante, je dois rester pour archiver tout ça.
- Daniel, ne m'obligez pas à vous mettre mon Famas dans le cul et à vous traîner par les cheveux jusqu'au Colorado.
effectivement contrairement à ce que raconte la présentation de texte et malgré tout le pathos et la gravité de la problématique ce texte par bien des aspects est super drôle, à mourir de rire même.
axe de visionnage de la vidéo : imaginer que le personnage est un schizophrène atteint de troubles obsessionnels compulsifs. En effet, il entend des voix qui lui lancent des défis à relever. Le pauvre hère pensant se trouver dans la Matrice réagit au quart de tour et s'exécute au sens propre. J'apprécie particulièrement le mode introspection du personnage qui se ballade en faisant des roulades et en sautant dans les flaques, toute une nuit dans la nature, embourbé dans des circonvolutions sans queue, tête ni issue. La conclusion avec le lancement de 4 feux de détresse est une apocalypse.
OH PUTAIN § MAIS CE MEC EST UN PUR G2NIE § https://www.youtube.com/watch?v=5SqEFO7kgoc
28 vues, tu nous dégoté de l'über-underground là, le courant chaud en mer baltique.
Le genre de mec qui joue depuis son bunker anti-ato sylvestre, autonome pour les 10 années à venir, et qui permet à 16 ukrainiens, 2 syriens et 10 palestiniens de tenir le coup sous les bombardements, en zieutant ce Christophe Tarkos 2.0 au langage à jamais sibyllin.
T'es un vrai détecteur de tendance.
La piste de l'institut psy abandonné est également plausible, je te l'accorde. Les jeux vidéos sont parait-il parfois utilisés pour accélérer le processus de guérison. Celui-ci a été oublié par les médecins lors du déménagement.
Il n'en reste pas moins sympathique.
Je vais voir si je m'attelle à une transcription de ses meilleures productions. Il faut que ta petite voix intérieure s'empare de ce monologue ouvert sur le monde.
Je l'ai vu, le lien des Kouachi.
et je pense effectivement que c'est une bataille de boules de neige qui a dégénéré
bon ben la véritable histoire des frères Kouachi alors https://www.youtube.com/watch?v=TPnG981p7zw
Le post-humain 6.0, idole des jeunes, se fait remonter les bretelles par le matriarcat.
https://www.youtube.com/watch?v=32oLYqMFV5k
Mais il voulait juste passer challenger :
https://www.youtube.com/watch?v=g3JtYBFGqNQ
pourquoi le jeune homme n'achète pas des occulus rifts ? il pourrait ainsi vaquer à une vie sociale et sexuelle avec sa compagne tout en visualisant une réalité alternative customisée Warhammer