Au commencement, dans l'escalier qui mène au hall central de l'hôtel, les menottes au poignet, il descend et des flash d'appareils photographiques explosant autour de lui comme des bouchons de champagne, prennent sur le vif ce qu'ils peuvent : sa chair, sa gueule, et même sa voix... Le seul truc qu’ils n’ont pas réussi à reproduire, c’est le sang. Le Nouvel Observateur et Le Figaro bandaient sec devant cet événement si cocasse.
Puis vinrent les « accidents » : la suggestion de grandes partouzes organisées, l’entretien compromettant avec la secrétaire... DSK, quel enculé quand même.
Le gouvernement des petites pines panique et monte une structure pour enrayer le bordel : ça recrutait, je suis devenu chasseur de Blanchisseurs. C’est gratifiant et j’aime voyager. Presque neuf ans que je fais ça maintenant. Plein d’anecdotes mais pas le temps, j’ai à faire.
Je débarque dans un patelin à la con. On m’avait signalé que Pierre Laval était en cavale, une vraie bombe H. Devant la mairie, une manifestation de Rottweiller et de crânes rasés genre slogans tagués sur les gants de toilettes au vent.
Je m’approche et observe. Un grand blondinet m’aperçoit et se rue sur moi en gueulant : « Adolph m’appartient ! ». Je laisse couler et continue à scruter le moindre détail. Chiures de Houblon persiste, je perds patience, le Glock dans la ceinture. Blanchisseur ? Pas Blanchisseur ? Dans le doute, mon poing part, l’os nasal se désolidarise du reste, rouge sur rouge, ça pisse sur l’asphalte. Perdu.
Palimpseste du texte de Lourdes Phalanges Poll(c)ock
Je sais plus trop où, je sais plus trop comment. Soit, je pense, j'ai pris l'annuaire du Rhône 3.0 ; soit, sans doute, mon inspiration est venue de ce vieux livre bouffé par l'humidité, piqué à mon grand-père, ancien combattant : son livre du Cours Supérieur quand, enfant, son oeil malicieux lorgnait du côté des loches pré-formées de sa voisine de table, une grosse pas farouche, et le lendemain, la moitié de la ville est peuplée par... Comment ils les appellent déjà ces fils de rien ?! Des Blanchisseurs. Pour dire en vérité des « politiciens » je crois.
Je sais plus trop où, je sais plus trop comment. Soit, je pense, j'ai pris l'annuaire du Rhône 3.0 ; soit, sans doute, mon inspiration est venue de ce vieux livre bouffé par l'humidité, piqué à mon grand-père, ancien combattant : son livre du Cours Supérieur quand, enfant, son oeil malicieux lorgnait du côté des loches pré-formées de sa voisine de table, une grosse pas farouche, et le lendemain, la moitié de la ville est peuplée par... Comment ils les appellent déjà ces fils de rien ?! Des Blanchisseurs. Pour dire en vérité des « politiciens » je crois.
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Hahaha, fallait pas hisser le drapeau blanc si tôt ! Allez, une nouvelle pièce dans la machine.
Tu réussirais presque à me faire relire mes merdes.