Je le suis tout autant et ma plume le sait,
Mon juge-pénitent, notre intime bourreau...
Quelques rubans de plomb qui savent l'imparfait...
Ignorer le joli est bien triste fardeau !
Si votre âme est sensible, alors quitter mon antre,
Ces lignes ne sont pas de celles qui vous flattent,
Qui font battre les cœurs... Je suis bien sombre chantre !
Ici vous êtes laids ! Des affres qui me grattent !
Si vous êtes resté tous mes vers de violence,
Vous êtes donc venu pour connaître l'angoisse
De gratter l'écorce de l'infinie conscience...
Je reviendrai vomir la haine qui me froisse...
LA ZONE -
Les âmes en lambeaux de mes prétendus frères
Me paraissent verrues sur la peau délicate
De l'astre qui nous porte et entend mes colères...
L'homme n'est rien d'autre qu'une ombre scélérate !
Si fier de ses contours il ne sait regarder
Plus profond dans l'obscur de ses contradictions.
Pauvre bête égarée qui voudrait s'attarder...
Un nuisible, un abcès, les pires afflictions !
Me paraissent verrues sur la peau délicate
De l'astre qui nous porte et entend mes colères...
L'homme n'est rien d'autre qu'une ombre scélérate !
Si fier de ses contours il ne sait regarder
Plus profond dans l'obscur de ses contradictions.
Pauvre bête égarée qui voudrait s'attarder...
Un nuisible, un abcès, les pires afflictions !
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A CEUX QUI VEULENT SE FIGHTER AVEC MOI, je propose qu'on commence par aborder la délicate problématique de la scansion car j'ai omis d'en parler dans ma présentation du texte.
welccome, wilkommen, benvenuto, tora, tora, tora !
Il y a un texte, genre petite nouvelle paru il y a quelques mois ici, ou l'auteur met en scène un violeur pédophile et tente en illustrant son thème de culpabiliser le lecteur, de lui procurer le sentiment que le fait de lire lui donne une responsabilité sur l'écrit, un peu comme les astrologues en fait.
J'ai plus la source mais ça peut me prendre d'aller chercher, bref...
Il y a un peu de ça ici, mais ça le dirait plutôt que de le faire, pas de scène, de petite histoire, comme l'autre, c'est une déclaration. C'est haineux au lieu d'être amoureux si on prend ce dernier frisson comme un cacique poétique, mais c'est la même méthode, s'il est si difficile d'être caressé par un poème, pourquoi serait-il plus facile d'être griffer, meurtri, je veux dire.
C'est pas le boulot de l'humanité d'apparaitre comme ceci ou cela aux uns ou aux autres, on en reste là, on aurait pu leur faire un procès aux hommes sur les souffrances ou la décrépitude, ou n'importe quelle angoisse, mais justement en la nommant quand même un peu. Après les livres dont vous êtes le héros, le poème à faire soi-même débarque, ahlala.
C'est moche comme alexandrin :
"De gratter l'écorce
de l'infinie conscience..."
je préfère le E surnuméraire, pour la scansion, mais le HEU juste avant la césure, c'est lourd.
J'aime bien les rimes de la strophe du milieu par contre, il y aurait un embryon de géométrie du poème à ce niveau peut-être, une intrusion de la troisième dimension des mots qui peut sublimer le langage.
mais bon, je ne crierai pas le poème du haut d'une falaise ce qui reste la mesure ultime du bouzin.
Si tu es un vrai monsieur, c'est déjà bien d'essayer. Ce qui ne te mords pas te sens plus fort. Et je t'encourage à ne pas te décourager en molestant de tes textes flamboyants le Lagomorphe ici présent, véritable cerbère des lieux.
Si tu es un bot aléatoire/zonard sous pseudo²/double de Lapinchien, et bien, je ne finirais pas cette phrase.
Mais force est de constater qu'il faut un sacré niveau de compréhension des mécaniques sous-jacentes des Choses pour livrer de la poésie qualitative. Crasseux ignorant refusant d'entreprendre un pèlerinage éprouvant mais édifiant, je me réfugierai donc derrière un téléphoné : "la poésie c'est pour les fioles". Incitation à la laine et au tricot.
J'essaierai de réutiliser chaque mot de ton offrande maïeutique dans mon vaste projet entropique.
J'ai bien rigolé sur la présentation mais je dois avouer que je n'ai rien capté au poème.
Il dit à la fin qu'il reviendra, de façon un peu obscure sous la forme :
"Je reviendrai"
ça reste une théorie bien entendu, chacun peut imaginer qu'en fait, il enfile un string avant de faire la circulation à Nouakchott.
Un poème difficile à capter c'est ça :
"Tout Orgueil fume-t-il du soir,
Torche dans un branle étouffée
Sans que l'immortelle bouffée
Ne puisse à l'abandon surseoir !
La chambre ancienne de l'hoir
De maint riche mais chu trophée
Ne serait pas même chauffée
S'il survenait par le couloir.
Affres du passé nécessaires
Agrippant comme avec des serres
Le sépulcre de désaveu,
Sous un marbre lourd qu'elle isole
Ne s'allume pas d'autre feu
Que la fulgurante console."
ce qui est écrit en haut, ça dit des choses assez simples, y'a moins de mystère que dans un kinder-surprise.
C'est peut-être Arnold Schwarzenegger ?
MAIS C'est SUPER CLAIR que si C'est un TERMINATOR, et peut être c'est le cas dans le prochain OPUS du multivers de la licence :
"I WILL BE BACK TO VOMIT ALL THIS HATE THAT IS OFFENDING ME SO MUCH..."
et bien ça fait super plus flipper que la version avec les Guns 'n Roses.
surtout que je crois qu'un T800 ça vomit une sorte de résidu bleuatre et superradioactif de pile à combustible, genre le truc qu'il vaut mieux pas te prendre sur le coin de la tronche par inadvertance ou bien autant aller régulièrement dans les lieux de débauche pour consommer sans modération des cocktails contenant du Polonium/RedBull puis de dire que OUAIS QU4Y A PAS DE SEUM C4EST TOI LE SAM, capitaine de soirée, déviser ton airbag pour te faire un KWay. Oui. Vraiment.
Question théorique :
>Un nuisible, un abcès, les pires afflictions !
Ça fait combien de pieds ? Est-ce que la virgule après nuisible empêche de compter un seul pied pour "ble, un" ? Ou alors la virgule rend-elle le 'e' de nuisible muet comme un 'e' à la fin d'un vers ?
oui non mais on dérape sur la problématique des vers solitaires dans les sonnets, c'est un autre débat. #JudasEucaryote
Bon ON A FAIT LE TOUR DE LA QUESTION de la scansion alors abordons la deuxième phase du débat :
EST CE QUE LE SONNET, ça pue des pieds ?
http://www.crisco.unicaen.fr/~stage/Verlaine/index.php?navigation=explications
AH MAIS C4EST BIEN SYMPA CE SITE SUR MATRIQUE EN LIGNE §
ça existe des outils d'analyse de validation de sonnets. Une sorte de débuggeur qui permet de certifier qu'un texte est un véritable sonnet et non une malédiction héréditaire sur 10 générations pour son auteur ?
et surtout est ce qu'à force de tellement se soucier de la forme on ne fini pas par atteindre le fond ?
Enfin quelqu'un qui sait se rendre utile par ici.
Cette personne sera bannie. Être utile aux gens, ça n'est vraiment pas la mission de la Zone.
je ne sais pas pour les sonnets, Rick Deckard, mais y'a du réplicant par là :
http://www.jokabox.com/outils/syllaber
OUI BEN TON BOT IL VA RETOURNER 0 SON BOULIER. Il ne sait pas compter. c'est super rassurant que les algo gèrent les stock exchange markets.
De toutes façon, ton BOT, il ne sait pas scander et puis c'est tout. J'ai copier-coller du B20, il était complètement à coté de la plaque ton BOT en PHP, koi §
Et c'est là que les cerveaux foudroyés par l'idée claire et évidente comprennent pourquoi il fallait, de toute éternité, que ces putains d'illustration passent à droite (comme ta mère et ton père, et ton fils, et ton voisin, et ton prof de yoga, certes).
https://www.youtube.com/watch?v=m5vw4ajnWGA "You wanna know how to rhyme you better learn how to add"
Suçons des bites, putain.
Je menace la poésie et Dourak Smerdiakov à titre nominatif depuis 2007 et rien, pas une invitation feutrée dans son boudoir, pas un MP affriolant en dehors de considérations administratives. J'avale, moi aussi, ok ?