La participation de Guillaumin prendrait donc fin ici-même, dans l'arrière-pays moltois, à plus d'une centaine de lieues de la citadelle où nous espérions encore arriver à temps.
« Nécessité fait force de loi, Guillaumin. Mon tempétueux, puisse ton groin fouiner les sous-bois jusqu'à la fin des temps et ta queue joviale frétiller sous la brise qui caresse le monde. »
Guillaumin ne s'intéressait pas à ces salades et ronflait d'épuisement alors que de longs filets de bave pendaient de ses courtes défenses émoussées, c'est donc sans autres démonstrations affectées que Bertignol l'acheva de son tromblon. Nous allions devoir abandonner une partie de notre inventaire pour charger la dernière bête, Centurion, qui péta de mépris pendant que j'harnachais les vivres à son flanc.
A tour de rôle et toutes les six heures, l'un de nous marchait au-devant pour guider l'attelage rendu vacillant par la surcharge.
« Raconte-moi encore, Muscadet, me lança Bertignol sur un ton désinvolte pendant que je suais en pleine côte, tirant la bride à m'en boursoufler les phalanges, comment t'y es-tu pris pour nous avoir ces invitations à la Flambée ? A ma connaissance, le divertissement ne concerne pas les gens de notre extraction. Aurais-tu soudoyé un notable, ou violenté quelqu'un ?
Bertignol aimait bien parler. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qu'il plissait légèrement les yeux et voir son petit sourire grimaçant qui un jour le ferait tuer. En attendant, il traversait l'existence en distribuant sa sagesse et sa satisfaction à ceux qui avaient trop peur de la loi pour en finir avec lui.
Il était mon cousin, et nous avions toujours été présentés ainsi, du reste je n'ai jamais cherché à vérifier ou à contester.
« Non, ce n'est pas tout à fait ton genre, poursuivit-il.
Le dénivelé me paraissait insurmontable, Centurion rugissait de haine et notre progression à l'heure était devenue dérisoire depuis que nous avions atteint les collines. Il nous faudrait délester et prendre du repos au premier établissement dans les environs, quitte à nous dérouter.
« Tu aurais plutôt quémandé, ou rusé. Tu as cette aptitude inouïe et que je ne comprendrai jamais à chouiner toutes sortes de choses effarantes aux simples d'esprit pour obtenir satisfaction. Je te connais comme si je t'avais fait, mon pauvre Muscadet.
- Berti, je ne tiens pas à perdre notre dernier sanglier. Prends les devants, je suis à bout de souffle.
- Seigneur, voyez-vous cela, mon Muscadet chouineur est à bout de souffle. »
Bertignol persiflait, les poings sur les hanches, juché sur Centurion qui s'était arrêté sur le bas-côté pour fixer le caillou en face de lui comme s'il était sur le point de le dévorer.
D'auberges de villages en camps de fortune lorsque nous n'avions pas d'autres choix, notre équipée atteint les faubourgs de la citadelle de Flax non sans quelques incidents. Par miracle, les festivités venaient de débuter la veille et les réjouissances urbaines nous tendaient les bras pour les jours à venir.
Naturellement, nos biens s'étaient nettement amenuisés, quoique suffisants maintenant que nous avions la possibilité de troquer le dispensable et nos babioles auprès des boutiquiers de la citadelle et nous assurer ainsi un retour à peu près confortable.
Bertignol avait failli perdre nos têtes aux cartes dans une taverne de Trois-Tours mais la chance souriant toujours aux pires, ses adversaires maladroits avaient fini par blesser un voisin de tablée, parfaitement innocent dans cette affaire mais beaucoup moins enivré, ce qui eut pour effet de créer une sanglante diversion au bénéfice de Berti qui s'échappa pendant que je niais tout lien avec lui auprès du responsable des lieux.
J'en entendis parler jusqu'à Flax.
La Flambée a lieu une fois toutes les trois années, la première semaine du mois du milieu et il en a toujours été ainsi. On y purifie les souffrances des ans passés par le feu, parfois quelques prisonniers gardés en vie jusque-là pour l'occasion, mais également tout individu sur ordre du Duc de Bielle dont les ancêtres auraient eux-mêmes fait bâtir la citadelle.
Un amphithéâtre à ciel ouvert de taille déraisonnable est dressé en son centre, les meilleures places reviennent à la famille du Duc et à ses invités, aux grands propriétaires terriens ou aux familles aristocratiques de la région. Le restant disponible se monnaye à prix d'or et les courtisans se battent bec et ongles pour espérer y figurer ; on dit qu'impressionner le Duc et ses proches lors de la Flambée est le plus sûr moyen d'ascension sociale et ne serait-ce qu'assister à la Flambée de l'amphithéâtre est une expérience privilégiée dont on parle avec déférence, qui fait l'objet d'un véritable protocole, le blasphème à ce sujet étant puni de torture conduisant dans presque tous les cas à la mort (Hermion « le Poussin » en est la seule exception, énucléé et amputé des bras pour avoir fanfaronné lors de la célébration, il acquit son surnom à la manière absurde dont il battait des moignons).
A mon retour à la maison, j'ai longuement expliqué à la famille comment nous en étions arrivés à cette regrettable et néanmoins prévisible conclusion. La nouvelle a été digérée avec un fatalisme rentré, surtout du côté de mon père et de mon oncle, qui se sont brièvement regardés d'un air entendu après que j'aie développé toute l'histoire. Ma tante a sangloté pendant quelques jours mais elle savait bien, elle aussi. Tout le monde connaissait Berti.
Nous étions à peine entré à Flax qu'il sautait d'étals en étals comme une puce, harcelant maraîchers et armuriers, alpaguant les chalands, s'amusant à répondre aux crieurs publics pour les embrouiller.
« Je ne suis sûrement pas l'un de ces bouseux de Bas-Marais, l'entendis-je rétorquer à un tailleur très pâle qui était resté stoïque tout du long de manière admirable, à qui tu refiles le produit de tes maquignonnages.
Il n'arrêtait plus.
« Non mais.. Muscadet ! Muscadet, viens voir ça. Ah, l'aigrefin ! Quatre pièces pour des gants mités de la citadelle. 'De la citadelle', ah mais il faut l'entendre pour le croire !
- Ainsi vont les choses à Flax, je présume. Monsieur essaye de gagner sa vie d'elfe blanc, laisse-le en paix. »
Prenant la foule à témoin.
« Je viens avec mon Muscadet, au terme d'un voyage des plus périlleux, pour me faire saigner par un misérable allogène albinos. C'est quand même quelque chose, non ?»
Disons que nous nous fîmes remarquer.
Le plus souvent, ça n'allait pas bien loin et les habitants rompus aux frasques diverses ne lui portaient qu'un regard lassé ou vaguement réprobateur. Je gardais un souvenir encore frais de l'épisode des Trois-Tours, et connaissant son inclinaison à transformer les situations paisibles en coupe-gorges, je finis par lui confier l'origine de nos places à la Flambée pour rediriger ses humeurs.
Il s'agissait d'un service discret rendu à un jeune couple de passage ; je compris au témoignage de leur gratitude qu'ils étaient de bonne lignée, sans qu'aucun nom ne soit prononcé ce jour-là.
« Oh, mais c'est qu'il serait entremetteur à ces heures perdues, mon Muscadet. On encanaille la noblesse et nous voilà à une Flambée !
- Oublie donc ça. Regarde plutôt le programme des incinérations : demain après-midi, ils mettent l'ancien menuisier du Duc en personne. Eh oui. »
Je parvenais de temps en temps à le passionner pour un sujet ou un autre, évitant de-ci de-là une catastrophe ou un échange mal engagé ; une stratégie héritée de mon expérience du couple, chez moi, à Pouif.
Mais rien n'aurait pu arrêter la course vers le néant de Bertignol. Le monde lui appartenait jusqu'à ce que la chance tourne, ou plutôt se venge du fraudeur qu'il était. Certains l'appelaient Berti le Sec tant de fois il était passé entre les gouttes, ce n'était pas tout à fait drôle mais il riait.
Le second soir de la Flambée, le comptable ducal ouvrit les débats avec des tonalités aiguës. Puis vinrent des taupes et des truies, des voleurs et des violeurs de la prison de la citadelle, parfois en même temps, selon les indications du Duc qui gesticulait sur son estrade en faisant de grands signes aux placeurs du bûcher. Ces derniers s'empressaient de pousser, tirer ou traîner hommes et animaux jusqu'à les enchaîner selon la configuration voulue. Rapidement l'action devint illisible, les animaux affolés chiaient sur les prisonniers qui hurlaient et les flammes envahirent le tout dans un globe orangé tonnant et crépitant.
Dans les rues de Flax dont le grondement parvenait jusqu'à nos gradins, les habitants rendaient aussi hommage au feu purificateur en installant de petites flambées artisanales, sans commune mesure avec l'originale, mais qui faisaient tout de même leur office en réduisant en pantins noircis puis en cendres les importuns du jour ou les ennemis de longue date.
L'odeur devint terrible dès le coucher du soleil, les émanations de graisse brûlée imprégnaient l'air et se mêlaient à la sueur sur la peau, un bain prolongé ne suffit pas à m'en débarrasser et je restai poisseux des jours durant.
Chaque nuit la Flambée était vue, disait-on, à une vingtaine de lieues à la ronde.
La nourriture servie dans l'enceinte de l'amphithéâtre était de grande qualité, jamais un tel festin n'avait été vu à Pouif ou dans aucune autre cité de ma connaissance. Au menu des perdreaux en gelée, du pain perdu, de la couenne fumée, des palourdes aux fèves (moins bien), du saucisson d'âne, des filets de truite, du vin à foison.
Berti appréciait le spectacle à sa façon, convulsant d'un rire fou et se créant de nouvelles inimitiés dans le public des invités.
« Mais ce sont de vrais dégénérés, ces flaxois, des faons, des taupes, non mais ahahah ! Et puis c'est immonde, ce fumet là. Roh ! Ahah, bande d'affreux ! »
Il tentait de se servir du programme des incinérations en guise d'éventail et de sa manche pour se couvrir le nez mais c'était peine perdue.
Certains spectateurs des premiers rangs avaient été évacués, on dénombrait des brûlures à divers degrés et quelques décès, pas nécessairement dûs au feu. Des dames avaient défailli dans les tribunes et on s'affairait autour d'elles. A deux reprises, un mouvement de panique emporta une portion de l'amphithéâtre en face de nous avec son lot de morts par piétinement ou étouffement.
On ne s'entendait guère car la foule s'était mise à crier continuellement.
Berti apostrophait à la ronde, en traitant tout le monde de singe malade et en riant au nez de ceux qu'il trouvait les plus laids ou les plus idiots, en proie à une transe délirante. La graisse lui montait au cerveau alors que le Duc ordonnait qu'on ajoute de l'alcool de menthe sur les assassins condamnés à la Flambée pour atténuer les odeurs de combustion.
La décision fut saluée par le public mais j'en avais déjà assez, l'atmosphère n'était plus suffisamment respirable à notre altitude et je cherchais Berti des yeux pour lui proposer d'en rester là pour aujourd'hui quand je le vis plusieurs rangées en contrebas, à débattre du niveau de civilisation de Flax.
Quand ses interlocuteurs le saisirent pour l'emmener hors de l'amphithéâtre, je sus qu'il ne me restait plus qu'à faire profil bas. Je suivis le cortège à bonne distance, l'apercevant qui émergeait parfois de la masse de ses ravisseurs pour les maudire.
« Enfants de babouins ! Lâchez-moi mais ah, ah, lâchez-moi, pourritures infâmes ! Saloperies ! »
Ses vêtements se sont embrasés au contact des torches que les habitants tendaient vers lui en hurlant des odes approximatives à la Flambée, beaucoup participaient pour le principe, ignorant ce qu'on lui reprochait, et se mirent à courir en cercle autour de lui au gré de ses mouvements incoordonnés. Il poussa des cris aigus et des râles résonnants, d'abord en pivotant comme une toupie de feu puis en se roulant dans la poussière, molesté par les flambeurs à coups de pieds et des torches. Il tenta encore de bouger un peu, un bras, puis plus rien.
Les festivaliers étaient d'ores et déjà en train de chasser leur prochaine cible, ils se dispersèrent en groupes dans les rues avoisinantes, frappant ou défonçant les portes de certaines maisons, lançant des torches dans les étables et se rejoignant à diverses intersections de la citadelle pour y partager leurs prises autour des bûchers de quartiers.
J'abandonnai à regret Centurion à l'écurie de la citadelle par mesure de sécurité et me résignai à marcher : on nous avait vus ensemble à notre arrivée et Berti avait proposé des restes de viande de rat au palefrenier contre la nuit avec sa fille.
Le retour à Pouif m'a pris près d'un mois et j'ai eu faim et froid.
Nous cravachions sans relâche depuis deux lunes et nos sangliers de trait haletaient furieusement dans la nuit. Nos éperons de houx tannaient le cuir des bêtes jusqu'au sang et il fallu bientôt se résoudre à abattre le plus récalcitrant. A contre-cœur, nous fîmes halte.
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Quelque chose me turlupine : pourquoi enterrer un sanglier mort et vendre ensuite de la viande de rat ? Sinon c'est superbe au niveau des descriptions, on s'y croirait. Enfin je conceptualise bien la femme Leopard et ses lambeaux de peau de bête.
Dans mon Top 2 avec le texte de CTRL X. Le passage avec les taupes et les truies est goûtu.
Je l'ai lu hier, je ne sais toujours pas quoi en dire, sinon que c'est très bien écrit, ce qui n'est pas nécessairement gage de qualité mais quand même, ça aide, et que c'est drôle sans en faire des caisses. C'est donc presque le même commentaire que sur le texte de CTRL-X, mais sans les défauts et avec une illustration que c'est de la musique pour les yeux.
Salut,
C'est les sangliers qui m'attirent l’œil un peu comme le plus petit quand on regarde des jumeaux le jour de son exécution sommaire : ça n'a rien à voir et pourtant ça s'impose comme par impolitesse indéterminable. La mèche est vendue très tôt, mais le fait de placer le passage suivant :
"A mon retour à la maison, j'ai longuement expliqué à la famille comment nous en étions arrivés à cette regrettable et néanmoins prévisible conclusion. La nouvelle a été digérée avec un fatalisme rentré, surtout du côté de mon père et de mon oncle, qui se sont brièvement regardés d'un air entendu après que j'aie développé toute l'histoire. Ma tante a sangloté pendant quelques jours mais elle savait bien, elle aussi. Tout le monde connaissait Berti."
absolument, je crois, n'importe où dans le récit sauf à la fin, c'est bien vu bizarrement. Il y a énormément d'évidences (le con est con, le moyen-âge moyen-ageux, le duc intraitable, la plèbe plébéienne, etc.) en fait et ça fait un peu l'intérêt du truc, encore étrange tout ça mais pas chiant.
Autre évidence navrante, prévisible mais d'actualité, on apprend que le jeu de l'année autoproclamé Star Wars Battlefront sortira un mois seulement avant le film, Episode VII, auquel on pouvait -pourquoi pas- s'intéresser en cédant à une nostalgie grégaire avant l'apparition du trailer de cette semaine, et alors que les fans conservateurs n'avaient pas encore fini de se remettre de l'annonce d'un Stormtrooper noir.
Issu de la diversité galactique*, corrigeront les sénateurs Quarrens entre deux frétillements de tentacules mandibulaires.
Je n'ai pas pu échapper à la seconde bande annonce, d'ailleurs je pense que ce mec était déjà dans la première à laquelle je n'ai pas pu échapper non plus. Star wars fait partie du bruit diffus cosmologique depuis mon enfance. Quoi qu'il en soit, je pense que le gars est "déguisé" en Stormtrooper probablement, aux vues de la pauvreté navrante de l'univers starwars, pour se faire passer, dans le cadre d'une mission d'infiltration indubitablement, pour un Stormtrooper. Ce n'est qu'une hypothèse mais a priori cette ruse subtile semble avoir fonctionné sur au moins une personne. A Hollywood, l'habit fait le moine depuis toujours.
En y réfléchissant deux secondes, j'imagine qu'il y a toujours eu dans les légions costumées de la réalité de toute époque, des parades à l'évidente possibilité d'intrusion ennemie par le mimétisme et de profondes réflexions stratégiques sur le sujet. Je prends deux secondes de plus et j'entrevois : des signes de reconnaissance difficiles à reproduire (tatouages, scarifications visibles), un jargon, un rituel, un mot de passe que des non initiés ne pourraient pas connaitre, un code précis comportemental, de dialogue pourquoi pas crypté, soyons fou, permettant de confondre un espion.
Si on se projette dans l'univers SW, a priori supertechnologique mais quand même pas trop complexe pour que le consommateur de popcorn moyen ne s'étouffe pas entre deux plans séquence en se foulant un neurone, on pourrait entrevoir des trucs plus subtiles comme des costumes à reconnaissance individuelle à signature ADN ou midichloriane assurant l'inviolabilité de l'habit du moine , voire des slips géolocalisateurs, des scanners subtissulaires, des compteurs Geiger à stris anaux, voire des armures exosquelettes à IA voire biologiques même en symbiose avec leur utilisateur (pour qu'elles servent au moins à quelque chose déjà qu'elles ne résistent pas au coups, aux cailloux, aux lasers, à la rouille)
Mais puisque les mecs qui sont dedans sont des putain de clones, le plus simple encore aurait été d'y foutre un casque à visière transparente pour que d'un simple contrôle visuel on puisse savoir si le soldat est un frangin ou pas.
Et maintenant que j'y pense, Jango Fett, l'individu cloné pour réaliser l'armée de clone, m'avait tout l'air d'être hawaien. J'aimerais tellement ne pas être au courant de tout ça.
Soit et admettons. Ceci dit, néanmoins.
Bien que je doute que la pirouette scénaristique du camouflage satisfasse au cahier des charges de l'Alabama White Council of Coruscant since 1977, la découverte -édifiante mais pourtant incontestable- de droïdes de beach volley conduira nécessairement selon moi à des émeutes d'une rare violence, et comme nous n'en avons pas connues depuis 1999 avec Jar Jar Binks.
Je peux me tromper.
Mais haut les coeurs.
Survivra, apparemment et malgré tout, la substantifique moelle de la licence, à commencer par sa bande originale (la même depuis 38 ans), toujours capable de produire de vigoureuses érections chez les individus de toute obédience, les décors bucoliques et primesautiers de ses planètes-clés (Hoth, Tatooine, Endor) et l'attirail statutaire d'armes et de véhicules que l'on est en droit d'attendre d'un Star Wars.
Tout n'est pas -encore- perdu.
le fan lambda de star wars est toujours le bienvenu à mes diners de Saint Con, ils ravivent la flamme de nos cœurs misanthropes, ce sont des bûches. (surtout ceux avec les sonneries sabre laser de smartphone)
Je souhaite voter pour ce texte car il m'a convenablement dilaté.
J'ai pourtant une sacrée phobie des sangliers, et je ne suis pas le seul :
http://forums.bluebelton.com/biotopes-territoires-environnement-petit-gibier-autres-f26/peur-des-sangliers-t20281.html
J'allais me fendre d'un paragraphe supplémentaire essayant de résumer les charmes de cette prose mais en fait, non, je suis fatigué de ces conneries.
Belle performance, ami vapoteur.
Puisses-tu un jour revenir à la raison.
" ...le problème est que ? les bons coins à bec ? c'est souvent aussi de très bon coins a gorets ... :sl: il m'est arrivé quelques fois déjà, au moment ou j'allais vérifier le coup de fusil alors que j’étais en pleine "traque de la bécasses avec mes brenekes" et que dédé sortait promptement du bartas ... :mrgreen: de me retrouver tout couillon car la belle décollait et moi ? j'avais toujours mes suppo spécial "autours de dédé" !! "
on s'sent moins seuls
Un groupe de men in black est en route pour cramer le dit secteur et ses occupants.
j'avais tout faux sur Star War VII par contre j'avais synthétisé le scénario de Rogue One avec mon "habit fait le moine". Quelqu'un doit m'observer et prendre des notes.