Une raison flagrante de brûler un con... Pour l'ombre d'homme qui court au jour le jour... Une vague idée de ce qui pourrait enflammer l'inconnu - à l'abri d'être honni... mais il est foutrement flou... cet escient. Enfin... au niveau moyen contemporain et fluctuant de la mer... point. Avec qui ? vraiment... brûler un con ?... un intime... une team ? Sachant que celles qui brûlent des seins ont rarement des couilles... et que ceux qui mangent des nouilles croient hors-bord aux saints, quoique très vaguement. Pause.
À l'instant : reprendre ses esprits... même en pure perte... demande un certain entrain...
Alors, pourquoi ne pas brûler les cons qui l'implorent et laisser se fracasser sur ce mur, ceux qui n'entendent rien... ?
Oui, ça paraît très aléatoire, de loin. Malgré tout... Ne nous fions pas à ceux qui se frottent pour mieux s'entortiller dans d'agglutinantes contradictions, celles qui se lèvent aux vents déviants... puisque c'est bien ça, au fond... brûler avec... laisser croître sans.... Enfin, il reste ce choix. Brûler ou pas... C'est peut-être pas si compliqué de se positionner précisément, délibérément...
Ce serait con, de se tromper de mille... ce jour-là.
... Complexe... ce contexte !
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Ce texte a au moins un sérieux point fort : un À majuscule avec son accent. Ça, c'est bien.
je diagnostique un syndrome de twitter
mais peut être que si on lance un grand jeu de "Pendu" où on remplace les points de suspension par des lettres, ça peut devenir rigolo ? Surement le plus ludique des textes de Saint Con de l'année.
Faudrait surtout remplacer chaque phrase par une autre.
Ceci dit, je flaire un je ne sais quoi de menaçant dans la dernière phrase qui ne laisse pas de m'inquiéter, comme une mise en garde faussement amicale.
Ben Perso, comme Cor l'annonce j'ai plus l'impression de m'être fracassé. Contre le mur
J'aime le sort du con le soir au feu de bois.
Plein d'entrain, je débute la lecture des textes candidats par celui-ci et subitement, je me souviens que j'ai complètement oublié de changer le joint d'étanchéité de mon lave-vaisselle, parce qu'après c'est ennuyeux, il faut que je dispose quelques serviettes au sol pour absorber la flotte qui menace une multiprise toute proche et donc voilà, c'est ennuyeux comme tout cette histoire de lave-vaisselle qui fuit. Voilà.
L'auteur a-t-il un jour sérieusement envisagé l'auto-strangulation ?
Ce texte en prend plein la gueule. Il n'y aurait pas un poète dans le coin qui pourrait le défendre un peu ? Du genre : "oui, non , mais vous comprenez pas, ça s'adresse pas à votre raison mais à votre cœur ?" (Je sens d'ailleurs quelques arythmies cardiaques depuis sa lecture.)
Ce qui me fais le plus chier, c'est ce coté consensuel. Je me sens souillé par la symbiose qu'il opère, comme si au finish, il contenait intrinsèquement une vérité universelle et sacrée devant laquelle il faudrait qu'on se prosterne.
Ouais, non, en fait je crois qu'il faut que je change non seulement le joint, mais en fait toute cette foutue porte, du coup je me demande si je vais pas claquer mon PEL ou vendre mon troisième enfant sur le DeepWeb pour financer l'achat d'un nouvel appareil électro-ménager et ce texte ne sera sauvé des flammes que lorsqu'on aura confisqué tous les briquets du monde, je suis navré, je suis Charlie, et merde à la poésie.
Ca réalise au moins l'exploit d'annoncer la couleur en proposant un titre tellement nase que tout les autres titres nases qui jonchent ce site - et il y en a - s'en trouvent embellis, par le fait. Merci pour ça, donc. Du reste je m'étais toujours demandé ce que pourrait bien écrire un campagnol si il en avait l'occasion, ben voilà, pour ça, merci aussi.
En lisant ce texte, je voyais Cor en ménestrel le réciter tout en jouant du luth pour paraître faussement divertissant. Le texte, comme l'image qui l'illustre, manque de bite, et de flammes.
Salut,
sous forme de sonnet ça aurait pu avoir une gueule, je me dis qu'il fallait chercher la 3ème dimension de l'écriture avec ce texte là : l'écho, la sursyntaxe, un peu.
Il me semble que ça tente de sublimer le thème du concours en disant un peu : "non, bruler n'est pas une mise à l'index mais un paroxysme, bruler un con, c'est lui faire une statue, lui vouer un culte, vouloir être, même à sa prose défendante, à son image, secrètement, jalousement ou envieusement plutôt.
bref, c'est celui qui dit qui est, on en revient toujours là, impossible de parler des humains sans parler un peu de soi, arf.
mais bon j'extrapole peut-être sur les p'tits points.
Recherchant un chouïa de scatologie je tombe sur COR, un nouvel auteur, je me dis chic : COR en breton c'est "le caca", "la merde", je vais me régaler! Et voilà que je tombe sur de l'écriture automatique, avec des pointillés céliniens tout partout, même pas fleuve pour pouvoir quand même y pêcher du bon, genre fécalome sauvé des eaux…
COR en breton ça veut quand même dire "merde"…