Les deux amants s’isolèrent dans le laboratoire et partirent mutuellement à la découverte de leurs corps. Bitengranit, de sa grosse main pataude, défeuilla les hanches en bois vernies de Putenbois, il découvrit sa toison de lichen, il était fou, comme un enfant déballant ses cadeaux le jour de Noël après les avoir attendu l’année entière.
Elle sentait bon le pin et ce parfum enivrait Bitengranit, sa grosse pierre volcanique était prête à exploser en un torrent de magma.
Mais un effroyable détail l’arrêta dans son élan amoureux.
« Casses-toi sale élan, je t’ai déjà dit que c’était une erreur et nous avions trop bu ce soir là ! »
L’horreur et la consternation se lisaient sur les visages de Bitengranit et Putenbois. Le professeur Blanquettestein, homme trop prude, n’avait pas complété son œuvre et n’avait pas, dans un premier temps osé, puis oublié de donner à Putenbois un con en bois. Ce détail s’avérait fâcheux, d’autant plus qu’à la place du tunnel étroit de l’amour se trouvait une minuscule branche ornée d’un petit bourgeon.
Bitengranit lâcha un cri de frustration intense, qui ressemblait plus au hurlement de Bigfoot qu’à un cri à proprement parler, Putenbois pleurait en s’arrachant les branches de la tête.
Bitengranit devait réagir ! Dans son élan, il défonça la porte du laboratoire (l’élan est tenace quand il est amoureux) et partit avec frénésie (ce qui rendit Putenbois passablement jalouse) en quête du professeur pour qu’il arrange ce petit détail, enfin petit, tout est question de relativité mais fort peu anodin tout du moins.
Plus tard, Blanquettestein, après avoir entendu les doléances de sa créature de pierre, corrigea le problème à l’aide de la magie de la perceuse et de la ponceuse, ce qui n’a pas réellement été une partie de plaisir pour Putenbois, mais elle était femme maintenant, en bois certes, mais femme tout de même.
La parade nuptiale de nos deux amants allait pouvoir recommencer. Cet incident n’ayant nullement altéré leurs désirs.
Bitengranit reprit là où il s’était arrêté, il découvrit avec une certaine appréhension la toison de lichen de Putenbois, cette fois il put contempler un sexe parfait, que l’on aurait dit sculpté par Pierino da Vinci. Il n’y avait pas de doute pour Bitengranit, Blanquettestein était un grand artiste, et en ce moment magique il eut en son fort intérieur un sentiment de gratitude profond pour ce dernier.
Après quelques caresses il osa introduire un de ses gros doigts de pierre dans le magnifique vagin en bois qui lui était offert. Putenbois poussa un soupir de plaisir. Son sexe commença, pratiquement immédiatement, à suinter de la sève chaude.
Bitengranit, engaillardi par l’état de sa plantureuse femelle entreprit de lécher la sève chaude et le clito fait d'un petit bourgeon de Putenbois. Le même petit bourgeon qui posait problème plus tôt. Celle-ci explosa sous les coups de langues de granit de Bitengranit en un immense orgasme de pute en bois.
Bitengranit n’était pas peu fier de lui et décida d’activer encore plus sa langue sur le bourgeon-clito de Putenbois, il voulait que cette salope en bois se souvienne de cette première fois à tout jamais.
Mais sous l’effet de la friction, le vagin, puis très rapidement le bassin de Putenbois prit feu, cette dernière enchaînait les orgasmes à répétition et avait littéralement le feu au cul, son con déversait de la sève en quantité qui s’enflammait instantanément. Bitengranit essaya bien de souffler sur le cul de sa gonzesse en bois pour éteindre les flammes mais cela n’aida en rien à éteindre le dangereux incendie.
Et ce qui devait arriver, arriva. Le retour de flamme fatal, qui fit exploser Putenbois de l’intérieur. Elle mourut en un dernier orgasme en s’enflammant entièrement. Bitengranit, incrédule, sentit un frisson d’effroi lui parcourir l’échinengranit et hurla à la mort. « J4AI MËME PAS EU LE TEMPS D4Y METTRE UN COUP DE BITE §§§ NOOOOOO[etc]N »
Il voulut prendre le corps de braise fumante de Putenbois dans ses bras mais il se désagrégea et tomba en poussière.
« PoUrQuOoOoIiIiIi ???» Questionna t-il.
La réponse était probablement 42.
Bitengranit était fou de Putenbois, son désir ardent pour elle était exacerbé par les rondeurs sculptées dont lui avait doté le professeur Blanquettestein.
Il ne pouvait plus attendre, il fallait qu’il découvre enfin les plaisirs des matériaux qui s’entre-boîtent.
Il ne pouvait plus attendre, il fallait qu’il découvre enfin les plaisirs des matériaux qui s’entre-boîtent.
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ça fait longtemps que je n'ai pas lu un texte du Duc, ça fait aussi longtemps qu'il n'en n'a pas posté sur la Zone (Ceci expliquant cela surement) J'ai l'impression qu'il s'est pris un putain de POWER UP littéraire comme si on lui avait greffé des doigts aux moignons.
Le résultat qui ressemble à du John B.Root sous LSD est probablement très guidé par les directives de Dourak mais néanmoins il semble qu'il y ait de nombreux sursauts inspirationnels qui émanent de l'esprit du Duc en personne aussi je me questionne : Le Duc ne serait-il pas un scénariste de films de XXX géologiques qui s'ignore et qu'un horrible et prude conseiller d'orientation aurait dérouté vers la Quebeconnie ?
Belle introduction, c'est le cas de le dire, à la Saint Con 2015, par ailleurs.
OH JE vAIS de ce pas à l4INPI déposer le brevet du stérilet détecteur de fumée