LA ZONE -
Elle mourut d'avoir trop poussé
Ces fardeaux qui pourrissent une vie,
Ces encombrants, ces vieux débris,
Ces fils qui tirent vers le passé.
Elle mourut d'avoir trop poussé
A bout, les démons dans la tête,
Et trop tiré la bistouquette
D'autres démons, ivres et pressés.
Elle mourut d'avoir trop poussé,
La chansonnette, la chanson,
Bien trop loin, hélas, le bouchon.
Elle mourut d'avoir trop poussé,
Sa vieille mémé, dans les orties,
Ce coup de gueule contre Emile Louis.
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JE SUIS SI FIER DU R2SUM2 DE DOURAK SMERDIAKOV QUE JE FAIS DES ROULADES DANS MON SLIP.
pour les gamins qui trainent dans le coin, la photo d'illustration vous explique le process intégral de la fabrication d'un Chocapic.
N'empêche que t'as repris quatre fois le même vers sur un sonnet. 4/14 = 29% de sonnet économisé grâce à ce procédé. L'anaphore, c'est un truc de feignasses.
C'est pour ça que j'aime bien les ballades, le refrain prend déjà 4/28=14% en octosyllabe, 4/35=11% en déca. C'est aussi pour ça que je pratique l'octo.
non mais si c'est trop technique je peux pas revendre les droits d'auteurs à Calogero. Merci d'avoir un peu d'indulgence pour mon premier sonnet. Faudrait lancer un appel à sonnets dans le cadre d'un évènement célébrant la mémoire et l'esprit aléatoire et chimérique et glucose de Gérard de Nerval.
Ce n'est pas ton premier sonnet, bien essayé.
http://forum.lazone.org/index.php?topic=3298.msg62670#msg62670 :
"Citoyens, répondez à l'appel des urnes,
Peuples écrabouillés, cravachés, endettés,
Elevés tels des bêtes, nourris, enfarinés,
Les marchands de néant hypothèquent vos burnes.
Affublés de crédits, tous vos rêves diurnes,
Repoussés à demain, vos rouages se grippent,
Finissent par s'évanouir tout au fond de vos slips.
Leurs intérets vous veulent besogneux, taciturnes.
Mais peut-être aimez-vous qu'on vous serre les couilles ?
Qu'ils les tordent, qu'ils les vrillent, qu'elles morflent, qu'elles douillent,
Qu'ils en extraient le jus en les broyant à vide.
Pour en possèder une, donnez-leur la seconde,
Lâchons-leur une belle grappe, et qu'ils dominent le monde.
L'humanité s'adapte et survit, monorchide."
Vendu les droits d'auteur à Michel Sardou, je ne peux plus en revendiquer la paternité.
le sonnet prend toute sa dimension de complot soviétique dormant réveillé après l'heure R dans cette performance offshore, de monorchide à bistouquette, c'était long comme un apéro sans glaçon dans une douane précolombienne, mais je restai jusqu'au bout de gras double détente quechua.
Ah ben je vais quand même le poster finalement ce premier sonnet, je ne serais plus qu'à 100 textes d'écart avec nihil comme ça.
Bravo : tu viens de te trouver un objectif dans la vie, c'est important, ça d'avoir un objectif dans la vie, enfin, il paraît.
En plus, c'est une méthode dont je peux m'inspirer, j'ai plein de sonnets qui traînent à gauche, à gauche.
Par contre, les vidéo, moralement, ça ne compte pas.
oh j'ai plein d'objectifs dans la vie déjà mais je n'ai pas les moyens d'y envoyer des drones tueurs.
En tous cas si tu caches à l'Humanité des textes, pour te constituer une petite collection posthume, honte sur toi et tes légataires testamentaires. J'ai hâte de lire toute ton œuvre complète et résoudre l'énigme qu'elle contient et qui mène au trésor des Atlantes.
Je ne regarderai plus jamais mes chocapics comme avant.