Résumé : Dourak est le dernier prétendant au titre de Grand Inquisiteur de l'année, et il se pose en candidat sérieux, comme d'habitude. Parti donc en dernier à cause d'un lacet défait ou d'une éruption solaire, il grille tout le monde à deux mètres de l'arrivée. En gros, c'est à peu près ça.
= commentaires =
C'eut pu s'appeler "sus au phallus" mais c'eut été un outrage fait par Dourak à son genre, le calembour dans un coin de trop, la poilade pubienne qui nous serait resté en travers de la gorge. Ce n'est pas le cas. C'est subtilement dosé, subtilement osé. Sur la forme forcément, quelque soit le style, c'est ûbermasterisé. C'est du Dourak tout craché, mais pas du Dourak tout purée, même si Dourak tout se permet de la cave au grenier. Sur le fond, ça reste un grand classique des techniques tacticiennes de la saint-Con pour s'attirer (un coup), les bonnes grâces du jury, la stratégie du suçage de boules. Je suis d'ailleurs personnellement bien sûr très honoré que Dourak m'ait pris dans ces cons. (Cf. Shiva) (D'ailleurs j'espère secrètement qu'un jour il y aura une reconstitution dans l'intimité d'une entrevue privée.) Cela dit, il n'en reste pas moins que la liste des bien heureux membres gâtés est en numerus clausus, aussi j'y vois comme une fente dans laquelle les assaillants, les prétendants au titre, ne manqueront pas de s'engouffrer pour tout défoncer avec leur gros béliers en s'y prenant à plusieurs reprises jusqu'à ce la digue tactique ne cède, et je parle bien entendu des zonards qui n'auront pas connu l'extase d'être élus pour faire partie de ce formidable bukkake mental et qui ne manqueront pas de se venger à grands coups dans les urnes. Je dois à présent finir cette critique car je sens que ça vient. voila. bonsoir.
Avant qu'on ne m'accuse de plagiat, je remercie Guillaume Apollinaire qui a écrit six mots de ce texte ("bouche aura des ardeurs de géhenne") parce que c'est venu tout seul alors que j'étais à la bourre, et que ça faisait bien l'affaire. De toute façon, l'auteur n'existe pas.
Salut,
C'est beau comme de la BD, avec des passages cultes comme :
"Glock 22 comprit qu'il devait hâter le mouvement pour éviter l'émeute. Il retira son pantalon, le replia soigneusement, et le déposa sur le valet de nuit préparé à cet effet, puis balança son slip dans la tribune de ses groupies, déclenchant une mêlée de furibondes au sein de laquelle on sut plus tard qu'il y eut cinquante-six arrachages de tétons, dix-huit morts par étouffements, deux trépanations à vif, un vol fétichiste de tampon hygiénique, une perte d'hymen, ainsi qu'une transmission accidentelle de VIH."
Le con qui brûle serait le stade de France, Lapinchien crame aussi, le Congolais Dieudonné Dieurepris, Dark Fucker, enfin, ça fait une belle brochette homoclite !
sinon j'ai ri du début à la fin, le coté private joke est assez collatéral finalement, et derrière des pseudonymes familiers, il pourrait en fait y avoir un abruti sexiste lambda, et mon premier commentaire avait des vues purement stratégiques vous l'aurez deviné. Enfin un vrai concours de bites.
Je ne sais pas comment je vais bien pouvoir commenter ça. C'est génial, plein de trucs drôles, de bonnes idées, ça encule des tractopelles, que demande le bon peuple ?
C'est fendard jusque dans les noms - j'ai saigné du nez à Palpötu Gutalashat - le power up de fin est bien cool, bref, c'est du tout bon.
Probablement mon texte préféré cette année, peut-être même mon texte même toutes années confondues, en tout cas pas loin de ça. C'est du moins celui qui m'aura le plus diverti cette année, et l'un de ceux que je pourrais relire sans problème à l'occasion.
Je suis COL7RE cependant car tous coups bas ne sont pas permis dans un texte de saint-con :
http://rapgenius.com/Booba-vaisseau-mere-lyrics#note-437279
Je pense qu'à l'avenir, à un niveau constitutionnel zonard, il nous faudra créer un organe de vigilance et de régulation pour que de telles abominations ne se reproduisent plus.
On sent bien l'urgence dans ce texte-là aussi, alors que le texte est très très long selon des critères page-de-netesques ; ça m'a laissé une impression bizarre d'envie de me lacher et de rire mais d'impuissance à le faire parce qu'on me stimule trop vite, trop haut, trop fort et en serrant trop la main.
Comme déjà souligné, texte malin. Dourak n'est pas venu pour faire de la figuration et nous balance la superproduction. Il se fait plaisir tout en nous faisant plaisir. C'est le vainqueur cette année. Cependant la fin est trop vite envoyée.
C'est bon ça. Mais c'est un peu précipité, j'ai ressenti un peu comme Glü en fait, trop rapide, trop facile peut-être aussi. J'ai à peine esquissé un sourire, mais ça c'est parce que je suis au taf et que je n'assume pas. Et je vois pas de crémation en bonne et due forme, juste une explosion.
Bon, je dis ça mais c'est tout de même un texte plaisant, bien trouvé et plutôt bien écrit. Non, au fond de moi j'ai bien aimé, et puis enculer Kali et Shakti, je dis oui.
La fin est géniale quand même.
Un bémol : pourquoi c'est le haut du crâne et pas le gland qui devient la source de lumière ?
J'ai bien ri, mais le texte est bizarrement à la fois un peu lent et la conclusion trop rapide. Un peu déséquilibré donc, paradoxal vu que le dernier personnage est justement parfaitement équilibré des chakras.
Je crois bien que c'était une histoire de septième chakra, justement. Et je ne te pardonnerai jamais d'avoir réuni le mot gland et le mot bémol dans une même phrase. C'est le premier vrai gros scandale de 2021.
Mon gland bien mol est un bémol
Pour engendrer des dégueulous
Tout mignons dans le cul d’Germaine.
J’ai beau tenter comme un mongol,
En m’flagellant à coups d’bambous…
Saperdeliopopette, Germaine !
J’t’ai dit pas quand j’versifie !
Calme tes ardeurs de femelle
En chaleur et sors-moi ce poing
De mon intimité meurtrie !
…Encore un texte sexuel,
Lapinchien va m’taper le groin…