Putain on leur a tiré dans la tronche toute la journée, non stop, chtaba chtaba, on s’allongeait, le corps bien posé sur le sol fécond et sa verdure magnifique mouillant de froid nos treillis tout solides, comme aux cours, fusil sur l’épaule, l’œil dans la lunette, la croix sur le petit bonhomme humain au loin, en face, le frère animal, et bam, une balle dans la tête, au mieux, enfin, c’était le but, dans la tête, le petit bout de métal assassin lancé comme un crachat démoniaque, jusqu’à la mère qui perd son fils, la veuve qui n’aura plus sa bite à la maison et les longs baisés d’amour ultime et essentiel, les orphelins, chaque balle lancé crée, là, et au loin, un putain de drame, des larmes absolues, et nous, on était là, allongé, comme pour une sieste noire, et bam, la balle partait et mettait 2 secondes pour atteindre la cible, moins de deux secondes, souvent, tout le temps en fait, le type dans le viseur ne se baissait pas, juste, son cerveau explosait, ou son bras, ou autre, et nous, on regardait dans la lunette, merde, la jambe, un blessé c’est bâclé, nous, hélas, là, on faisait du cadavre, alors il fallait viser et toucher la tête, c’était pas seulement le job, c’était le but qui nous ferait gagner la guerre. Bon, il faut dire que les types en face étaient des pauvres connard nées et éduqués, en face et que nous, non, mais surtout, que ces connards nées par hasard en face étaient gouverné par des fils de putes qui avaient déclaré la guerre contre nous, qui avaient commencé, nous globalement on cherchait pas la merde, ni nous ni nos putains de fils de pute de gouvernants, politiciens ou autres bâtards se déclarant supérieur. Évidement, à un moment donné, à force de tirer et de tirer, on se sentait atrocement mal, en effet des types qui foutent des bout de métal explosant les cranes, ça vexe dieu ou autre, d’autant plus que pour tout avouer, nous, enfin, nous 7, c’était ça : Une balle, un mort, on était des putains de bons viseurs et par conséquent, tueur.
Au début, on était 123, j’aimais bien le chiffre, un, deux, trois, facile a retenir, hélas un putain de Missile Wonker 7, nous fit passer de 123 à 47, soit 73 morts, franchement, ça a foutu un putain de froid, genre grosse mauvaise déprime et comme deux ou trois types comme moi avons vu, un, que le chef de section, un capitaine à la con, était mort, paix à son âme, et deux, que tout les survivants se chiaient dessus en devenant illico des victimes, ben on a décidé, à 7, de les laisser tomber, et de nous venger.
On a commencé par quitter le groupe, là, un caporal « je sais pas quoi » nous a dit que non, qu’il dirigeait à présent, et nous, on a dit que si, on se cassait, et franchement, c’était chiant, parce qu’on voyait le type faire son rapport : 73 morts et 7 déserteurs et 20 blessés. En entendant déserteur, on l’a assommé, et on a couru comme des dingos pendant une quinzaine de minute, jusqu’aux bagnoles, des grosses 4×4, moi, j’avais jamais conduit et j’étais putain de jouasse, chacun sa bagnole, j’allais enfin pouvoir me faire un grand kif dans ce semi dessert, et puis, tandis que je commençais à rouler à fond avec les autres qui étaient tout jouasses et tout libres, comme des putains de kids avec des droits d’adulte dans un monde sous LSD, on a vu, mais de nos propres yeux, au dessus de nos putains de têtes un autre Wonker 7, et bam, le voilà qui retombe au même endroit que le précédent, évidement le premier réflexe a était de freiner, et un d’entre nous, qui avait sympathisé avec un de ceux qui était resté nous a dit qu’il allait voir, et nous, en le voyant rebrousser chemin à fond, on scrutait le ciel, au cas ou l’on voit un autre de ces putains de missile. Une trentaine de minute plus tard, on le voyait revenir avec tout ce qu’il restait des survivant, c’est a dire un type, un pauvre type tout putain de défoncé, brisé, tranché de partout. On a roulé pendant 2 heures, droit devant, on savait ou on allait, et au soir, on a prit une route qui montait, et une fois au sommet on a posé notre blessé contre un arbre, pour qu’il voit la vallée et l’horizon, et puis il est mort. On était plus des déserteurs, on était la compagnie toute entière, de là, on pouvait faire marche arrière, rentrer au pays, et avoir une médaille, rien que pour avoir survécus, mais de la merde, on allait défoncer la gueule des fils de putes qui nous tiraient dessus, en tout cas moi, je ne savais que je ne partirais pas avant d’avoir créé avec mes propres armes un putain de cadavre, je, devais, dézinguer, flinguer un fils de pute, vous savez comme quand on est pauvre, qu’on a pas de thune et que pourtant on sent qu’on va lâcher le gros billet pour acheter des putains de chaussures à la con super cher et super pas dans le budget, et qu’on est dans le centre commercial et qu’on a l’intuition qui hurle : nonnnnnnn, ne fait pas çaaaaaaa. Et que quand même on cherche le putain de magasin qui vend ces putains de chaussures vernis roses fluos avec des pompons pour crooneur, ben là pareil, j’étais borné, têtu, possédé, motivé, les connards de militaire dirait déterminé, furax, mi cinglé mi dangereux, et croyez moi, en face, ils avaient du mouron à se faire, j’allais flinguer et flinguer et flinguer. D’où on était, pendant qu’on enterait notre pauvre gars, on voyait toute la vallée, et franchement, là, la nuit, ben c’était la merde totale, la merde de chez merde, y’avait des bruits de guerres et des lumières d’armes partout, c’est venu comme ça, au fur et a mesure, et bout d’une heure toute la vallée était un putain d’immense champs de bataille, il faudrait être cinglé pour faire une métaphore du genre : comme des lampions qui scintillaient décorant le grand arbre de noël du meurtre, de la merde oui, pas de métaphore, en bas, tout le monde flinguaient tout le monde, franchement, compte tenu du nombre de détonations diverses, c’est presque certain que les types se dézinguaient même entre eux, qu’un soldat troufions tuait par erreur un colonel « casse couille » lui même flinguant des civils, ça n’a pas cessé, rien, toute la nuit, nous évidement on était pas pressé de descendre, on comprenait rien a cette merde, on aurait même pas sut par ou descendre et ou aller. De nous 7, y’en a un pourtant, tout nerveux et motivé, le plus jeune comme par hasard, qui voulait y aller, ce soir là, on a sut que cet abrutit devait nous avoir comme protecteur toute la guerre tant il était con, et lui, ce même soir, je pense, nous à prit pour des lâches. Parfois, mais quand même souvent, y’avait des missiles et autres trucs bien chargé qui explosaient, c’était impressionnant, et nous tous, même le jeune assagi, on commentait, pas pour faire la parlotte, mais pour comprendre, pour échanger des informations et des connaissances, un truc lu par ci par là, ou un cours militaire appris par cœur. Parmi nous 7 y’en avait un, musclé comme tout, il a jamais voulu dire son nom, et celui là, ça se voyait, était passionné par la guerre avant la guerre, alors lui, il parlait le plus et nous expliquait, le truc, pourquoi les missiles tombaient là, à tel moment, pourquoi la vallée était à feu et a sang, pourquoi la rivière était capitale la nuit et inutile le jour, pourquoi, a cause de la double colline en face, il était impossible de passer par la droite et là ou il nous a bien bluffé, c’est quand, bien avant l’aube, il nous a dit : « On bouge maintenant, ça va canarder ici ». Ce qu’on a fait et franchement, quand 40 minutes plus tard j’ai vu notre ancienne position sur le sommet se faire canarder d’une bonne 30ene de missile, je me suis dit que oui son : « on doit partir car chaque camps va pilonner les extrémités des zones de combats » était putain de valable, il nous avait sauvé la vie, ce jours là, j’admettais qu’un type militariste musclé de province pouvait être utile au beau gosse intello artiste de la capitale que j’étais. Quand on a vus les putains de boules de feu que faisaient les explosions, on l’a regardé avec gentillesse pour le remercier, mais lui il était déjà ailleurs, réfléchissant au terrain, et puis un d’entre nous a dit, parce qu’on était encore vivant : « les fils de pute, ils ont bombardé la tombe » et ça nous a rendu triste.
Une fois en bas, avec la lumière de matin qui naissait relativement, tout était plus compréhensible, c’est simple, y’avait des cadavres partout, au début ça choquait, très vite c’était devenu le décors. Je sais pas pourquoi, y’avait des cadavres brulés et tout jaunes, très très jaunes, franchement, j’avais pas envie de demander à monsieur muscle quelle putain d’arme faisait ça, certain que ça me portait malheur, et peut être pour ne pas avoir trop peur, je me disais inconsciemment que non, je ne voulais pas mourir en étant atteint par la mort jaune fluo, d’la merde, je voulais un truc classique au pire, genre balle, trou et sang rouge. Les types d’en bas, qui avaient survécus avaient, mais tous, des putains de tronches fatigués, presque tous blessés ou à moitié dingues, et nous on avait honte en les voyant, nous qui avions passé la nuit tranquille sur les sommets, sauf le jeune, lui il nous regardait tout remerciant, oreille basse comme un chien ayant chié sur la table du salon et attendant sa remontrance ou au pire, je sais pas, un coup de journal, ou autre truc à la con.
Au fur et a mesure qu’on avançait on prenait des types avec nous, et puis au bout d’un moment, on a croisé un gradé, là, il nous a pris 4 voitures, il est partit avec, on sait pas trop vers ou et pourquoi. Nous on filait tout droit, on était nos propres maîtres et quand on nous demandais qui on était on répondait : on est la compagnie 1984 et putain de merde, ça faisait du bien d’être nos propres chefs, alors on faisait tout pour pas être rattaché à une autre compagnie, c’était comme des vacances, du tourisme. A un moment donné, y’a une bonne 100énnes d’avions qui sont apparu, le truc chouette c’est qu’il venait de notre camps, mais franchement, quand on a entendu sans les voir le vrombissement des réacteurs, on a flippé grave. Là, le muscle man a sauté de joie, et il crait : « 200 000, au moins 200 000″ et une fois calmé, il nous expliquait que compte tenu des combats d’hier soir, le camps adverse était solide d’au moins 200 000 soldat, mais que là, les avions, arrivé les premiers, allaient a peu près tous les défoncer. Et ça a duré a peu prêt 80 minutes, mais on voyaient les avions passer, tirer, passer, tirer, c’est dingue, des types en face crevaient par centaines chaque minute et nous cette putain d’atmosphère nous rassurait, on se sentait protégé et en plus, victorieux.
Vers le milieu d’après midi, tandis qu’on avançait, on a croisé le général Hamton, un putain de mythe, fils d’un armateur mort assassiné et de l’ex ministre des affaires étrangères, sorte de princesse ex ballerine d’une famille pleine de châteaux. Seul lui était serein, bosseur, discipliné dans son travail, franchement il gérait. Par respect on a un peut squatté son bataillon pour aidé et puis un de ses capitaines nous a envoyé faire les chiottes, tout les 7, là, on c’est cassé, tout droit, vers le reste des connards a flinguer, il nous restait une bagnole, de la bouffe et nos fusils à lunette, de temps en temps, on s’arrêtait pour chier dans les fourrés ou pisser contre un arbre.
On arrivait vers la double colline, le camps adverse, on avait bien roulé, et la on a dépassait la montagne et on est arrivé, c’était dingue, y’avait un nombre incroyable de mort, on pouvait voir comment ça c’était passé, l’armé adverse avait passé la nuit en tentant de prendre la vallée et la rivière, puis bredouille, c’était retranché, par groupe de 2 000 hommes, de l’autre coté et là, nos avions étaient passé, et avaient flingué les types, 2 000 par 2 000, bababababam, 1 passage, 20 000 morts, bababababam, un autre passage, 40 000 morts, en ligne droite, babababam, je pense qu’il y avait bien 400 000 cadavres devant nous et j’étais certain que ça puait la mort en bas, et bien je n’eus pas a descendre, l’odeur monta jusqu’à nous. Comme ça puait grave et que se balader dans un cimetière ouvert nous branchait pas trop on a décider de ne plus avancer, on a bouffé et on a fait un campement, et puis soudain on a entendu par la radio qui était dans la voiture le capitaine nous gueuler dessus en nous disant que les chiottes étaient bouché et là, on lui a dit qu’on était presque de l’autre coté, que y’avait plein de mort et qu’on avait gagné la bataille et lui, il nous beuglait dessus comme un porc, en nous faisant flipper grave de milles menaces martiales, et puis soudain, aussi incroyable que cela puisse être on a vu parmi les morts des types se relever, et des groupes se former, merde, l’armée adverse, enfin ses quelques survivants, existait encore. On l’a dit au capitaine Du Con, pour faire les fayots et il nous a gueuler « mais snipez les bandes de crétins, snipez les, on arrive » et c’est vrais qu’on avait pas eut le réflexe. Nous étions, nous et les 300 autres inventions guerrière inventé par jour, le fleuron de notre armé, un truc nouveau, des sniper à longue distance, nos putains de fusil tiraient des balles auto propulsé a redirection initiale, un truc de fou, globalement, on visait, il fallait bien viser et on pouvait flinguer des types à 10 km en deux secondes, fort quoi ! Et c’est ce qu’on a fait, pendant quoi, 4 heures, on a flingué tout ce qui bougeait en face. Au début, je dois l’avouer avec la plus grande des hontes et la plus violente des inhumanités, on ne pensait pas aux vies que l’on tuait, aux pauvres gars, baignant dans les cadavres, sous le chocs, qui osaient refaire surface, mais on pensait a cette seule et unique chose, réussir, réussir à tuer, viser la tête, appuyer sur la gâchette et regarder le type tomber et viser à nouveau. C’est juste au bout de vingt minutes, quand on commençait à faire du 100% de balle dans la tête, qu’on maitrisait totalement notre effroyable discipline, qu’on a commencé à avoir la gerbe et a comprendre l’horreur de ce que l’on faisait. De temps en temps, on fumait une clope ou on bouffait un peu, et puis on retournait s’allonger en choisissant tel ou tel rocher pour nous abriter et on flinguait, c’est simple, tout les minutes, y’avait environ 25 coups de feu, par personne, on était 7, soit 175 coups de feu, et autant de cadavre. Le truc, c’est que le bataillon 1984 était composé de très bon tireur, que et uniquement l’élite, donc, on savait très bien tous, qu’en 4 heures on avait buté 42 000 personnes et que ces types, flippaient tellement grave du retour des avions, qu’ils ne viendraient jamais nous attaquer. C’est ce jour ou j’ai commencé mon premier combat et j’ai tué à moi seul plus de 5 500 personnes. Quand les nôtres sont arrivé, avec le capitaine devant sur une de nos putains de bagnoles réquisitionnées, on a continué à tiré, pour faire les faux cul et un de nous 7, le très brin et très beau gosse, enfoiré de beau gosse, genre italien, à dit : « capitaine, nous avons tué environs 70 000 personnes » et là, au lieu de nous engueuler, il a regardé le camps adverse, et il a vu l’atrocité, les 400 000 cadavres, putain ses yeux étaient globuleux et là, il ne cachait rien, pas de stratégie d’officier devant le soldat lambda, mais un putain de regard ahurie, il c’est retourné vers nous, presque fâché, comme si nous avions fait tout ça nous même et il a hurlé a sa compagnie : « On descend, et on les flingues tous, on massacre tout ces types, y’a du boulot, on y va ! » et ses gars ont foncé. Et lui, ce capitaine voleur de voiture et donneur de corvée de chiotte a installé son campement prêt de nous, puis le général l’a rejoint, et la nuit est tombé, vite, très vite, peu être aussi parce que j’étais épuisé. Et là, j’ai compris, en voyant tout les petites lumières dans la nuit, j’ai compris la bataille de la veille. Notre muscle man du groupe était tout fou fou d’être a coté du général, et il nous amenait des infos de temps en temps : « hier on en a tué 20 000 avec les avions, puis pendant qu’on avançait dans la vallée ils nous on attaqué par surprise, ils avaient fait une fausse retraite » et il continua en expliquant que l’armé adverse avait lancé le combat pour fusionner avec nous et être protégé des avions, qu’on les avait repoussé, et on sait pas pourquoi mais ils avaient décidé de fuir groupé, et là, les avions d’aujourd’hui avaient flingué tout leur front Ouest, parce qu’on avait aussi, il parait, gagné une bataille en mer contre leurs porte avion. Logiquement il restait en face de nous 1 million d’hommes, qui logiquement se feraient flinguer ce soir ou demain matin par nos avions, en quelques heures, en vrais, en moins de 2H. Comme j’avais flingué tout un tas de type toute la journée, je commençais à connaitre la tronche de l’ennemie et là, toutes ces tronches, je les imaginais, par million, a quelques kilomètres, attendre, sans savoir qu’une mort certaine les attendait, par pitié et par gentillesse, j’avais envie de leurs crier : « hey, partez, rendez vous, abdiquez, mais ne crevez pas par million », vraiment, j’avais pas envie que ce million de types, des appelés, des pères, des fils, obligé d’entrer dans l’armé, de force, ah les pauvres, meurent, 1 million d’homme de plus allait mourir, cette putain de journée de merde quand même. Moi, j’avais mal a l’index, les yeux qui picotaient et un début de migraine, j’attendais qu’on trouve une feinte pour aller dormir après 32 heures d’atrocité dans la face, et là, le capitaine nous a gueuler dessus, pour les chiottes, puis il nous a montré le champs de bataille en bas « Et vous les aidez pas ? ». On lui expliquait qu’on était que des sniper et que nos fusils a lunette s’utilisaient le jour et qu’en combat rapproché de nuit, ben on était des merdes, et là, drame des drames ils nous lançât : « et les nouvelles lunettes, on a reçut y’a deux heures les lunettes à vision nocturne », putain, celle qui devaient être inventé selon notre instructeur de tir dans 10 ans !!!!!!! Nous ne dormîmes pas ce soir là non plus, et diable, ces lunettes marchaient, même à 20 km !!!!! Je dois avouer que le premier de nous 7 qui tira lâcha un abjecte : « tête, 14 km ». Et que pire, je cherchais pour ma part, tirant le second, quelqu’un à 21 km pour tester l’arme : « Cœur, 21km », je réessayais : « tête, 20 km et 200 mètres, stable » et les autres, calmement mais réellement, s’installèrent, et nous tirâmes, certains, tous, d’être des démons, en enfer, dans la nuit la plus noire et froide de nos vies, damnés et imprésentables à jamais. Et puis elle arriva, elle s’installa à nos cotés ajustant les lunettes nocturnes sur son fusil, elle était longue et son visage était terrifiant de beauté. Elle nous lança un « Messieurs » et se mit à tirer au loin, une fois, elle fit un oui de la tête pour elle même, elle avait touché la tête d’un type, puis elle respira fort et continua à tirer, elle le fit pendant 8 heures sans aucune interruption, nous, nous pleurions tout en tuant, si elle était là, c’est que notre armée du sud était tombé, notre armée de femme, et qu’elle nous avait rejoint. Pendant la nuit, deux bataillons de femmes passa devant nous, à l’aube on voyait environs 40 000 femmes soldates arrivé sur la plaine de la veille. Beaucoup, mais trop peu ! Les salauds avaient décidé de mettre toutes leurs forces sur notre armé de femme !!! Ils allaient nous le payer, les fils de putes accouché par l’anus, ils allaient nous le payer !!!!!!
L'idée du texte suivant vient d'une histoire vrais, un ami qui était dans l'armée de l'air a placé des caméra sur les avions de chasse pendant la guerre du golf, c'est a dire les immenses rangés de soldat Irakiens quittant Koweït pour retourner en Irak. En récupérant les images il a frémit en voyant des vidéos de milliers et de milliers d'hommes se faisant dézinguer, 10 000 par 10 000, comme des pétards Mammouth dans des fourmilières. Aussi, pro Israélien, il était important pour moi d'exprimer le fait qu'une guerre doit avant tout être basé, non pas sur le pouvoir ou la possession des valeurs de l'autre, mais un combat pour ceux qui aiment et respectent les femmes, leur droit, leur liberté. C'est aussi un hommage au Vietnam qui durant sa guerre avec les américains comptait dés 1965 plus d'un million de femmes dans ses rangs, d’ailleurs Kubrick illustre cela en montrant une femme sniper dans son film Full métal Jacket.
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OHLALA mais c'est un chef d'oeuvre, depuis le Duc version jeune fumeur de shit j'avais pas lu de merveilles pareilles et de fautes de langue aussi créatives et récréatives.
Y a rien à sauver, c'est ça qui est bien, pas de qualités stylistiques parce que le texte est gerbé en point de vue interne (c'est pratique le point de vue interne, ça fait passer une ignorance crasse et une incompétence profonde pour un projet littéraire justifié), sans rythme, sans forme, pas de fond non plus (putain, l'intro de débile mental, génial ; si c'est du fake, respect à l'auteur, sinon, respect à Mère Nature pour ce bijou de gogolisme), rien à sauver ; du coup on prend son pied sans contrainte. C'est comme une visite au zoo. Regarder chier un rhinocéros, c'est trop bon.
Personnellement, j'ai apprécié l'introduction absurde et j'aurai pu aimer la fin également débile qui refermait la boucle pacifico-militaro-féministe, s'il n'y avait pas eu entre les deux ce long texte mal écrit et plein de fautes (c'est maladroit dès le titre...), que j'ai dû me forcer à ne pas trop lire en diagonale à cause de l'allusion à Israël, histoire de vérifier le contenu avant de publier, parce que le monde est plein de polissons, mademoiselle Germaine.
Mais, quantitativement, ça place la barre assez haut, faut reconnaître.
saluons le courage du comité de lecture de la revue Squeeze qui a su dénicher ce petit chef-d'œuvre ici page 34 http://revuesqueeze.com/download/PDF/Squeeze8%20FREE.pdf
comme quoi : COIN-COIN, St CON, même combat...
Climax : "hélas un putain de Missile Wonker 7, nous fit passer de 123 à 47, soit 73 morts"
Je salue surtout le courage du comité de correction orthographique. Reste le comité de correction arithmétique, qui était en vacance. Tas de feignasses, Squeeze...
Excellente mise en bouche de Saint-Con. Une première phrase qui claque et donne le ton, puis ça trace la route sans ornière, ou presque. Un texte de sniper quoi, normal qu'à la fin il ait " mal a l’index, les yeux qui picotaient et un début de migraine ".
Dans "sniper", moi, je vois l'idée de propreté et de lâcheté liées, l'idée de vengeance mais froide, grinçante et recroquevillée dans son abri ; le berzerk, c'est pas un truc de sniper, ni l'éclatage de boutons, ni le bodycount délirant à la Duke Nukem. Ouvrons les yeux, c'est pas un monologue de sniper, c'est un monologue de merde.
J'ai pas lu. Très bon texte néanmoins.
CHTABA CHTABA
Ca m'a marqué moi aussi. Je me suis demandé s'il y avait harmonie imitative, auquel cas bordel mais quelle est cette arme amusante qui fait chtaba chtaba, sûrement une sorte de fusil à patates mais avec des doubles boules de guimauve à la place des patates, ou bien s'il y avait gros jeu de mots inside à base d'accent auvergnat, auquel cas POURQUOI le substrat culturel et linguistique auvergnat n'a pas été davantage utilisé, y avait de putain de bonnes choses à faire avec la notion d'Auvergne associée à la notion de guerre sanguinaire.
"Les plans du patator" était une requête Google qui nous valaient beaucoup de trafic à une époque, pour je ne sais plus quelle mystérieuse raison.
Plans du patator. Construisez un patator. Le plus beau patator de l'univers. Patator. Ami du patator, bonjour.
Je préfère les frites, ceci dit.
"Ce texte est nul et son auteur est un gros con." ®
Ca faisait longtemps que je l'avais pas dit donc je profite de l'occasion, mais au fond je n'ai rien contre l'auteur, il est surement très sympa, c'est sans nul doute un excellent outil de jardin qui excelle à couper des haies ou à tondre la pelouse.
Étant donné l'intro et le final, je pense que l'auteur est un gros branleur.
on m'a rapporté que le comité de lecture de Squeeze a longtemps débattu de l'intentionnalité de l'auteur, de la part qu'elle devait occuper dans l'appréciation du texte, s'il fallait même la considérer in fine. Un des membres secrets aurait même défendu l'idée de Troll-manifeste comme phénomène pouvant s'inscrire dans la littérature nexgen. Le coté cartoonesque extrème de l'auteur qui semble se foutre de la gueule du lecteur mais qui défendra mordicus la singularité esthétique de son œuvre pour lui donner caution et y appliquer des théories et interprétations qui elles mêmes semblent aléatoires et fantasques laissent l'impression de s'être fait laver le cerveau par un vortex post moderne.
"L'intentionnalité de l'auteur". Putain mais bordel, y a suffisamment de textes exigeants et dignes d'intérêt en eux-mêmes pour qu'on ne perde pas de temps à se tourner le doigt dans le trou de balle en se demandant si l'auteur voulait écrire une bouse ou si c'est juste qu'il est naze. On s'en fout, le texte est naze, point. Littérairement, c'est de la merde, la preuve pourrait tellement en être faite à chaque ligne que c'est même pas la peine de commencer à le faire.
Z'ont pas mieux à penser, au comité de lecture ?
Le thème de ce numéro étant le vilain petit canard, le comité a probablement pensé qu'il en avait débusqué un. L'intro en bleu ne faisait pas partie du texte aussi.
Rien sauf maman,
Pour l'onomatopée, je connaissais "achdaba !" mais avec le sens de "abracadabra !", sinon, "chdaba !" c'est peut-être en référence à streetfighter II d'Émile Zola, c'est un peu le même bruit que les combo, genre croix, croix, triangle.
Pour le texte, je me reconnais bien dans l'intention, c'est ça écrire sans lécher les couilles de personnes, sans chercher la niche consanguine ou le best seller syphilitique.
J'ai arrêté de lire un peu après ça :
"Au début, on était 123, j’aimais bien le chiffre, un, deux, trois, facile a retenir, hélas un putain de Missile Wonker 7, nous fit passer de 123 à 47, soit 73 morts, franchement, ça a foutu un putain de froid, genre grosse mauvaise déprime et comme deux ou trois types comme moi avons vu, un, que le chef de section, un capitaine à la con, était mort, paix à son âme, et deux, que tout les survivants se chiaient dessus en devenant illico des victimes, ben on a décidé, à 7, de les laisser tomber, et de nous venger."
Je me suis dit que capitaine pour commander une section, c'était un peu limite, et il y a plein d’incohérences, ou de trop peu crédible, ou de gratuitement trop peu crédible. et pourtant je lisais sergent wham quand j'étais... euh, hier.
Je peux me tromper mais, d'emblée, j'avais compris le "chtaba chtaba" comme étant un "j't'abats j't'abats", la transformation en onomatopée traduisant le côté répétitif, industriel du geste de tuer. Du coup, j'avais plutôt trouvé ça inventif et original.
Alain Chtaba serait bien plus inventif et culturel.
je pense à l'émergence de l'équivalent pour la littérature de la crack music, d'ailleurs cette année je me suis engouffré dedans.
Premier texte de St Con que je tente de lire. Premier échec, aussi. Coup double en somme. Chtaba, chtaba, comme disent les jeunes. Pourtant, j'étais à fond quand j'ai vu "guerre du golf", ça sentait la baston à coups de clubs numéro 8, une bataille rangée d'octogénaires suisses bourrés au schnaps qui allaient se foutre sur la gueule en mode 18 trous. Mais en fait, non.
Je m'abstiendrai d'évoquer la mise en page suicidaire de ce texte. Je ne déteste pas la pâté lorrain d'habitude mais là, non merci.
Next, please.
Fraîchement accueilli donc.
Notons qu'il y a une probabilité extrêmement élevée et carrément proche de la certitude, si rare en ce monde, que l'auteur de ce texte soit également Hurlante Nova.
On n'en conclura rien, me semble-t-il, sinon que la tendance de l'auteur à l'anagramme et son judaïsme noahide fournissent une piste supplémentaire, bien qu'intrigante et paradoxale, pour ce fameux "chtaba chtaba", sur lequel néanmoins je reste d'accord avec mon moi de 2014.
j'adore ce texte
mince. la Zone devient un site où on se contente de liker
La vérité sa mère, c'est que non. La différence, c'est que lorsqu'on affirme qu'on aime ou qu'on adore (comme tu l'as fait) un texte sur Lazone, ça n'a aucune incidence sur le reste du monde. En gros, tu le sais mais je préfère le rappeler à tous ces connards qui ne savent pas trier le bon grain de l'ivraie, en vérité La Zone n'est pas soumise aux lois des algorithmes GOOGLE. Enfin, un petit peu, mais pas trop. Pas autant que le reste du monde. Tu vois ce que je veux dire ? On est un bastion, un bastion de résistance face à l'axe du mal qu'est le X et le Y de ces salopards de Big Brothers que ces putes de Facebook ou Amazon, OK, on est d'accord ? On est pas totalement en train de se faire baiser lorsqu'on poste des conneries sur Lazone, d'accord ? Tu n'as pas VENDU LAZONE à ces fils de putes ? D'accord ? OK. BIEN. JE SUIS CONTENT DE LE SAVOIR. ET JE SUIS CERTAIN QUE C4EST LE CAS DE BEAUCOUP DE GENS QUI NE SAVENT PLUS TR7S BIEN SUR QUEL PIED DANSER? DANS CE MONDE ON L4ON NE SAIT PLUS SI L4ON DOIT FAIRE CONFIANCE 0 DES ENCUL2S DE GENS QUI N4ONT AUCUNE RAISON DE PUBLIER DES AUTEURS? DANS CE SENS O% 9A VEUT DIRE QU4ILS SONT PUBLI2S SANS JAMAIS RAPPORTER UNE QUELCONQUE PULBLICIT2 D4ACCORD ?! MOI JE VAIS CONTINUER DE POSTER ICI PARCE QUE JE PENSE QUE VOUS N4ËTES PAS TOUS? MAIS VOUS ME DIREZ SI JE ME TROMPE? DES FILS DE PUTES 0 LA SOLDE DU TRANSHUMANISME; D4ACCORD? MERCI;
Je me renseignerai, si c'est important, auprès de madame ma mère, mais j'anticipe une réponse négative.
chtaba chtaba