Le soleil qui se couche embrase l'horizon
Et je sais que demain sera comme aujourd'hui.
Tous nos mots sont usés, tous nos procès instruits ;
Nous radotons toujours quand nous prophétisons.
Mille fois sur ta barque et sur sa cargaison
Apophis l'obstiné s'est jeté puis a fui.
Le soleil qui se couche embrase l'horizon
Et je sais que demain sera comme aujourd'hui.
Et pourtant nous humains ne nous éternisons,
Mornes fluctuations vagues de ton ennui,
Ni dans le jour brûlant ni dans la froide nuit.
Amon-Ré ! Que ta gloire est une trahison !
Le soleil qui se couche embrase l'horizon.
LA ZONE -
Le proto-Ecclésiaste (rondel)
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C'est du Dourak. Comme d'hab, c'est du lourd. Faudrait en profiter pour relancer la carrière de David et Jonathan et Elsa aussi, en actualisant un adagio de Chopin à grands renforts de dubstep et de cazou pour avoir un fond musical actuel et intemporel, qui propulse ce futur hit à la tête des charts internationaux. Ou peut être faire un clip avec Dalida (rapport à l'Egypte, tout ça) en images et voix de synthèse 3D ?
Ce texte manque cruellement de montgolfières cependant.
CMB
Ça fait un acrostiche de MALE à la seconde strophe, y'avait peut-être moyen de caser un truc verticale, du genre "merde à celui qui lira couché sur le flanc". Mais sinon, ça peut se crier du haut d'une falaise :
"Le soleil qui se couche embrase l'horizon
Et je sais que demain sera comme aujourd'hui."
"Défense d'y voir des sous-entendus..." (Sara Mandiano, tout au bord de la falaise)
Bon, le titre, bon, j'aime, ça me rappelle mes vacances en Bretagne.