La société d'assurance Mort qu'il avait entreprit de faire fleurir le capital se portait à son paroxysme.
Les clients abondaient en cette terrible épidémie de maladie de parkinson, épidémie que Victor avait lui même organisé à l'aide de laboratoire clandestins disséminés dans le monde entier, répandant stratégiquement dans les sources d'eau potables soit des nouveaux neurotoxiques indétectables dérivés de la Chlorpromazine, soit des agonistes dopaminergiques dérivés du Ropinirol, eux aussi indétectables, Ces derniers produisaient des troubles mentaux proche de la manie, des troubles sexuels et d'addiction envers divers jeux d'argent, dont les pari.
Et c'est la que l'assurance Mort intervenait. Chaque individus étaient inconsciemment sous sont emprise sournoise, omniprésente à cette époque catastrophique. Chaque individus étaient intoxiqués par l'une ou l'autre substance et connaissait dans sont entourage des malades a divers degrés. Les deux maladies se complétaient a merveille.
Cela avait surgit dans l'esprit misanthrope de Victor alors qu'il consommait sa methamphétamine quotidienne, agrémentée de 200 microgrammes de LSD25 synthétisé par ses collaborateurs, tout aussi atteint que lui par la haine de l'humain. Il avait en stock à peu prés toutes les drogues illégales dans son bunker de la Panzerfesten Kaiserin aménagé du strict minimum vital pour un toxicomane de son espèce. Il était un homme malhonnête, manipulateur et machiavélique, côtoyant a la fois des SDF et des scientifiques. Il avait un studio mais ne s'en servait que pour sa boite au lettre.
Ce jour la, aprés 7 nuits sans sommeil, l'acide lui dévoila ce qui deviendrait le sens de sa vie et de sa mort : entre les explosions lumineuses et les tourbillons fractalisés, il se mit a voir apparaître un jeux de carte dont les règles lui étaient inconnus. Un soupçon de bluff par ci et des grosses mises par là, une corrélation avec le poker semblait évidente. Mais l'iconographie des cartes ne correspondaient pas. Les perdants dévoilaient un jeu dont les cartes représentaient des têtes de morts, faisant monter le gain des gagnants. Les protagonistes de cette étrange partie n'étaient dévoilés qu'a la fin de celle ci, figure grossièrement humaine ; rigide, tremblotante et figée pour les perdants, sarcastique, avide et démoniaque pour les gagnants.
Victor, du fait de ses maigres connaissances médicales, put attribuer certains symptômes à des maladies ou effets secondaires de médicaments et en faire profit par la suite. Car dans sa descente lysergique il se mit a concevoir ce qu'il appela l'assurance Mort, à ne pas confondre avec l'assurance décès , car son invention serait bientôt aussi rentables qu'un casino bourgeois de Las Vegas. Il mit donc son projet au point avec des chimistes, des avocats, des médecins, des entreprises de travaux des eaux et réussit à corrompre certains policiers, leurs assurant beaucoup d'argent en retour. Il se fit d'abord déclarer en temps que simple assurance décès, puis attendit que le monde entier soit envahit par ses poisons.
Et ce fut une réussite, des syndromes parkinsoniens irréversibles apparurent, ne répondant à aucun traitement et provoquant de fortes dépressions et quelques cas de suicides. De l'autre côté, les casinos virent affluer des centaines de nouveaux clients impatients et des actes compulsif se produisaient de plus en plus fréquemment. Les médecins n'avaient jamais vu ça. Aucune autorités sanitaires ne trouvèrent la cause du problème. Victor s'en masturbait.
La situation se dégrada tellement vite que plus personne ne semblais en bonne santé mentale. Les parkinsoniens mourraient ou se suicidaient et les vols, la délinquance augmentait massivement. Les villes étaient un mélange de vice à outrance et de mort comme délivrance. C'était le moment d'intervenir.
Victor mis d'abords en ligne un site de pari clandestin dont le processus été simple: parier sur la mort d'un parkinsonien inconnu du joueur mais dont l'identité était déclaré en cas de victoire. Les joueurs, un peu déconcerté par ce nouveau jeu furent vite rattrapé par les pulsions des dérivés du Ropinirol et le site commença à être submergés de joueurs vicieux, concurrençant ainsi le récent afflux massif des casinos, jugé trop rétro face à ce nouvel hobby.
Victor n'était pas surpris, le LSD lui avait tout appris. L'argent gagné par le parieur dépendait de la vitesse et de la date de l'agonie et le cas échéant, revenait dans les poches de Victor et des prémisses de l'assurance mort.
Les nouveaux clients arrivaient par centaines chaque semaines, il fallut alors étoffer les possibilités de jeux et Victor ne tarda pas à ajouter l'option « Triple salut, trois fois plus de chance d'avoir son dû! » Trois parkinsoniens étaient alors choisit au hasard et l'ont pu bientôt, pour gagner plus d'argent, prédire la date du décès et la cause, naturelle ou artificielle, suicide voir même la méthode employée. Cette dernière était la plus glorieuse en terme de gain.
Allumant son Piper derrière son écran, Victor était songeur quand à la suite des évènements. Il avait empoché en quelques mois de quoi vivre une année sous terre. Il avait toujours eu un penchant pour les confrontations depuis sa tendre enfance hyperactive et celle ci lui procurait une satisfaction qu'il jugeait acceptable. Pas autant qu'un rush de Meth, cela dit. Il sortait rarement de son bunker pour aller chercher de l'alcool, quelques vivres et beaucoup de médicaments pour compenser ses prises de stimulants. Et un beau jour qu'il sortit de son antre, il se rendit compte de l'ampleur qu'avait pris son œuvre. La population était divisée en deux clans distincts, les pauvres parkinsoniens subissant les moqueries et les provocations de la part des maniaques. Victor compris très vite : il allait se faire un paquet de fric.
Le désordre publique était tel qu'aucune mesure de santé publique ne put être mis en place à temps, d'abords par incompétence des médecins à expliquer la chose, puis simplement parce que tout le monde était atteint de l'un ou l'autre trouble, police et armée comprise. Le monde entier oscillait entre la mort et la folie. Les médias, eux même détraqués, ne se souciaient plus des autres sujets d'actualités. C'est grâce à cette pagaille que Victor transforma l'assurance décès en assurance Mort : une société divisant les deux clans sous prétexte de protéger leurs patrimoines alors qu'il ne s'agissait en fait que de recenser leurs identités pour alimenter son site internet. La population parkinsonienne pouvait ainsi laisser en héritage leur argent à leurs proches qui, si ils étaient sous dopaminomimétique iraient le dépenser sur le site de Victor. Pour les malades pulsionnels, il s'agissait d'une sorte de Tutelle factice inventée par Victor ( la justice n'ayant plus lieux d'être dans ce monde désorganisé) consistant à faire semblant de gérer leurs dépenses mais il leur laissait bien souvent beaucoup d'argent à disposition pour qu'ils puissent parier. Une mécanique parfaitement huilée. Tout le monde n'y vit que du feu.
Les clients affluèrent par milliers, l'assurance Mort finirait par entrer en bourse si celle ci avait encore un sens. Bientôt elle devint une multinationale dont notre patron s'occupait avec ses alliés. Le site internet devint la page la plus consultée, Victor prit un malin plaisir à y rajouter des options a caractère spéciales « Miser sur votre voisin, double gain ! », « Miser sur un proche remplit les poches! » et autres slogan racoleurs au ras des pâquerettes, Pour les parkinsonien précoces il avait décidé de quadrupler la mise car la mort naturelle été plus rare, le suicide la dominant.
Mais un jour la roue tourna quand un parkinsonien du nom de George et un ami hacker découvrit le site et la photo de son épouse décédée de la même maladie et les mises faites a son égard par un certain THMS. Sa propre photo et des mises y figuraient également. Il fut stupéfait de voir des milliers de gens dans sa situation et avertit aussitôt les autorités. Celle ci, de connivence avec Victor et bien trop occupées à miser, lui répondirent en ricanant « Bon bah on va tout miser sur vous mon brave ! » Devant l'inertie sarcastique de la police, George fut consterné et appela toutes ses connaissances atteintes de sa maladie et les enjoint a répandre l'horrible nouvelle. Des gens misaient sur leurs futurs morts.
George connaissait un hacker capable de remonter jusqu'à l'identité des parieurs et sa première cible fut THMS. C'est la que les meurtres commencèrent. Une armée de gens trépignant, dyskinésiant, ridicule au premier abord se mirent à assassiner au hasard chaque individu dont l'identité fut dévoilée par le hacker. THMS fut le premier. On l'entoura de gros scotch des pieds a la tête, lui laissant juste la bouche pour respirer quelque instant avant d'être attachée derrière une voiture, la bouche collée a la super glue contre le pot d'échappement. Dés que le moteur ronronna le pauvre se tortilla comme une vulgaire saucisse grillée a la va vite et malgré l'akathisie dû à la maladie, George appuya de toutes ses forces sur l'accélérateur. On peut supposer que THMS explosa comme une saucisse blanche, aucune autopsie ne fut pratiquée.
Le boulanger Bagué-pi fut pétri dans son fournil comme ses prétendue baguettes alors qu'il ne s'agissait que de pâton surgelée! Ses anciens clients furent outrés de s'être fait dupés durant tant d'années.
Un ramoneur fut brulé vif sur son lieu de travail car la cheminée fut rebouchée puis un feu allumé, de quoi faire un bon festin cannibale mais hélas personne ne mangea.
La résistance parkinsonienne était en marche, malgré leurs démarches hésitantes et les régulières chutes. Mais aucun n'avait fait le lien avec l'assurance Mort car cette aide sociale leur était bien utile. Le problème survint quand le hacker réussit à mettre hors ligne le site de Victor, et si ce dernier n'avait pas empoché assé d'argent, tout aurait pu s'écrouler. Mais il avait de la suite dans les idées. Les casinos ayant presque tous fermés, il les racheta grâce a l'argent accumulée par l'assurance Mort pour continuer son œuvre et prévint ses fidèles clients que désormais tout se déroulerait la bas. Il n'y connaissait pas grand chose en jeux d'argent mais sa faculté d'adaptation l'aiderai probablement, se disait t'il. L'assurance Mort ne serait peut être plus d'actualité si il trouvait mieux.
Il convenu que le jeu de la roulette était le plus approprié pour arriver a ses fins. A l'aide d'un ami médecin, il organisa une conférence médicale mondiale sur le fléau de la maladie de parkinson et déclara que l'intégralité des gains des casinos serait reversé au profit des victimes de la maladie. Le Docteur convia donc ses patients à l'inauguration des nouveau casinos et ajouta que 38 patients par table du jeu de la roulette serait tiré au sort pour participer aux recherches sur les traitements en cours d'expérimentation. Tonnerre d'applaudissement tremblotants pour nos deux héros des temps modernes.
A partir de ce moment, Victor ordonna à ces chimistes d'augmenter les doses de poisons pour avoir suffisamment de morts probables et de lui procurer quelques grammes de 4-MAR pour sa consommation personnelle, car les jours qui allait suivre serait surement rude. Il pressentait déjà la cohue des addict compulsifs et impatients de rentrer dans leur nouvel espace de décompensation mentale. Il ne craignait pas que les choses tournent mal car tel était son but dans le fond. Peu importe la manière dont cela se produirait, il aimerait sa.
Les casinos étaient encore flambants neuf quand Victor les avait racheté, il laissa les machines a sous et autres jeux a disposition mais son projet était tout autre. Il avait déjà prévenu ses plus gros et fidèles clients que tout tournerai au autour du jeu de la roulette. Sa stratégie était simple : tout le monde serait perdant sauf lui. Quand la roulette désignerai un numéro, le gagnant se verrait aussitôt injecter une dose massive de Methamphétamine qui aurait pour but de simuler un processus de guérison ultra rapide mais d'aggraver dans les jours qui suivraient l'état de santé jusqu'à la mort. Ainsi ils se croiraient guérit le temps de la soirée et toutes les mises reviendrait a Victor, qui aurait entre temps prévenu ses clients de l'éphémère guérison des patients tout en leurs faisant croire que le gain leurs reviendraient au moment du décès, a priori à très court terme. Tout le monde se croiraient gagnant.
Tout les casinos du monde rachetés par l'assurance Mort devaient s'inaugurer en même temps, pour que l'effet de surprise soit générale et la supercherie démasquée trop tard. Car dans cette humanité chimiquement modifiée n'importait plus que l'argent pour les compulsifs et la guérison pour les malades.
Le grand soir arriva. Vêtu pour la première fois de sa vie d'un costume cravate, Victor inspira une grande bouffée de 4-MAR avant d'entrer en salle. Tout été prêt : les machines a sous, le poker, le black jack, les clients en furie tambourinant aux portes, les parkinsoniens en plus piteux état que jamais, tremblants malgré les 25 degrés, le champagne, la Methamphétamine, le personnel, les docteurs complices, les croupiers et enfin le jeu de la roulette.
Enfin on ouvrit les portes. Victor avait prévenu ses clients de jouer le jeu jusqu'au bout, pas de provocation envers les parkinsoniens. L'ambiance ambiguë, délicieusement malsaine, provoquait chez lui des rush dopaminergiques encore jamais atteint. Il éjacula dans son caleçon. On avait réservé aux malades des sièges numéroté et une petite salle d'infirmerie pour les gagnants.
Victor prononça un bref discours de remerciements pour le soutien financiers ( c'était sincère) et l'aide aux victimes (ça ne l'était pas). Certains clients retenurent difficilement leurs ricanements mais presque personne ne le remarqua. Tout ce beau monde commença à s'enivrer de champagne et petit à petit, dans l'euphorie générale, se disspérssèrent autour des différentes tables.
Le jeu de la roulette commença. La bille tournait sous le regard avide des parieurs et ceux pleins d'espoir des malades. Après une longue minute elle s'arrêta.
« Numéro 27 ! » déclara le croupier.
Un cri de joie retentit du fond de la salle. Une dame d'un certain âge fût assistée par des infirmiers pour l'aider à se lever et conduite dans l'infirmerie. La première injection administrée, elle en sortie sous les regards ébahit de ses comparses, regard auparavant vide et morne, sans espoir. Devant tant d'agilité et de grâce on ne pouvait qu'être étonné. Tant d'énergie récupérée en ci peu de temps!
Les parieurs étaient morts de rires, Victor aussi mais pour différentes raisons.
Le jeu reprit, la bille tourna et s'arrêta.
« Numéro 6! »
Un jeune homme se leva, trébucha et fut rattrapé de justesse par les infirmiers. Sortant de la salle de soins, il poussa un cri de joie, gambadant comme un enfant. Tonnerre d'applaudissement parkinsoniens et d'exclamations, c'était incroyable.
Le jeu reprit, la bille tourna et s'arrêta.
« Numéro 33! »
Enthousiasmé, un homme parvint à se lever un peu mieux que les précédents, l'allure déterminée et suivit les infirmiers. Pendant ce temps, le docteur prit la parole:
« C'est avec une immense joie que moi et mes collègues vous présentons ce soir les effets spectaculaires de notre nouveau traitement appelé Parkitron, nous espérons pouvoir le commercialiser dans le monde entier une fois les essais cliniques terminé! »
Tonnerre d'applaudissement parkinsoniens et exclamations de voix chevrotantes.
« Le parkitron sera prescrit a grande échelle gratuitement grâce aux dons de nos chers parieurs! »
Tonnerre d'applaudissement parkinsoniens et exclamations de voix chevrotantes, rires et remerciements sarcastiques de la part des parieurs, qui attendaient impatiemment la prochaine partie.
« Tous ensemble réunis nous vaincrons la maladie comme ce soir, et je voit que... »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que son crâne fut saisit par des mains d'une force surhumaine,
une cuillère fit un mouvement de levier dans son orbite pour en faire sortir l'œil qui voltigea en l'air avant d'attérir sur la table du jeu de la roulette tournoyant avec une vitesse infernale.C'était le retour de George et une armée de parkinsoniens pénétra dans le casinos, armes à la main, et commencèrent à tout détruire du mieux qu'ils pouvaient, tremblants mais furieux, agressant les parieurs dans la panique générale.
Victor regarda l'œil tourner sur la roulette et s'arréter sur une case.
« Double zéro »
Il pouffa de rire en tirant une taff sur son joint de haschisch du même nom et sortit par la porte de secours.
Dans tout les casinos la situation fut a peu prés semblable car George avait monté une résistance internationale de malades, une guerre civile à l'échelle mondiale semblant sans issue car jamais plus rien ne serait comme avant, les toxines répandus finiraient tôt ou tard par détraquer ou détruire tout discernement. Quelque jour après les chimistes déversèrent tout leur stock de toxines ( des tonnes et des tonnes) dans toutes les stations factices d'épurations, rivières, fleuves et océans. Victor en avait les larmes aux yeux, c'était trop beau pour être vrai, trop beau pour être son œuvre, lui qui n'avait jamais rien fait de sa vie à part quelques snuff movies ridicules dont les acteurs étaient majoritairement des enfants roumains capturé dans le métro, filmé les larmes aux yeux, l'un étant décapités devant l'autre, à tour de rôle ( il s'était inspiré des œuvres d'abou moussab Al Zarkaoui).
Après sept nuits sans sommeil, il estimait que c'était le moment de se détendre et parti s'isoler dans son bunker, traversant les coupes jarret de son groupe fortifié et s'écorchant a travers les ronces, sensation qu'il aimait par dessus tout sous stimulant.
Il vit enfin se dessiner les contours de sa demeure, mélange de béton armé et de ferraille recouvert d'une nature ayant repris le dessus, contraste magnifique, dégâts provoqué par la seconde guerre mondiale et de l'abandon des lieux ayant servis a celle ci. Victor entra par un trou difforme creusé dans un mur et s'installa dans sa confortable moisissure. Enfin chez soi.
Il respira, savourant l'air humide caractéristique des souterrains en songeant au périple accomplit en ci peu de temps. Ça n'avait été pour lui qu'un long divertissement. L'argent, il s'en foutait au final, celui ci n'ayant servi qu'a euthanasier une société capitaliste, le revers de la médaille. Il n'estimait pas avoir agit pour faire le mal mais juste pour se faire du bien. Sa misanthropie l'empêchait de concevoir toute forme d'empathie envers ses victimes. Victor s'imaginait être un humain absolument atypique, plus destructeur qu'Hitler (qu'il admirait cependant) et plus intelligent qu'Einstein. Pour lui ce n'était pas de la prétention mais plutôt un fait établi au vu de l'engrenage mortel dans lequel il avait piégé l'humanité.
Apaisé, il remplit son Piper de cristal de DMT , un psychédélique extrêmement puissant puis se mit a le chauffer à l'aide de son unique bougie. Il inspira une bouffée et fut immédiatement projeté dans l'espace, une explosion discordante lui vrilla les tympans et l'obscurité s'illumina de couleurs diverses, du jaune sous du violet, du bleu vert sous du rouge orangé, tout le cercle chromatique y passa dans cet ordre dissonant. C'est alors qu'il vu la nébuleuse de l'Hélice, le fameux Œil de Dieu, le fixant comme si il lui traversait l'esprit. Autour de la pupille, des numéros apparurent dans un ordre aléatoire, allant jusqu'à 36 comme dans le jeu de la roulette, et tournoyèrent autour de celle ci à une vitesse que seul les adeptes des voyages astral peuvent concevoir. Puis tous s'additionnèrent et le résultat apparut au centre de la pupille. Un 666 de feu faillit bruler la rétine de Victor, pétrifiant de jubilation. Soudain il se sentit chuter dans les plus profonds abysses imaginable et attérit au centre d'un cercle dont le diamètre était traçé. La racine carré de 2, irrationnelle et interminable, s'immisça de force dans son esprit et ses pensées ne furent plus que cette série de chiffre sans fin. C'était sa punition pour avoir divisé l'humanité en deux. Il cria cria deux fois, un Fa et un Si puis on ne sut jamais ce qu'il devint.
Aujourd'hui encore, quand on visite la Panzerfesten Kaiserin, on entend résonner sans fin ce terrible interval du Diable appelé Triton.
Depuis que sa dernière bougie s'était éteinte, Victor sentait monter en lui un apaisement jubilatoire, un sentiment de victoire.
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c'est un peu long pour un nouveau. Ce doit être orgueilleux. Je lirai ça dans la salle d'attente du psychiatre.
c'est magnifique.
Ah-nan-nan-nan-nan-nan (le petit train s'en va dans la montagne)...
T'es admin, t'es obligé de le lire, Kwizera. C'est d'ailleurs pour ça que les admins finissent par s'enfuir, ou fréquenter les psychiatres, ou être fichés par Interpol.
Il y a au moins, en longueur, trois fois un texte comme celui-ci à écrire, en en effleurant à peine les défauts, pour vraiment en faire une critique objective. Et encore, que l'on puisse, si il était possible, critiquer un monceau de purin en y distinguant ce qui ne va pas. C'est simple, tout dépend de l'herbe qu'on broute, et là, l'auteur s'est certainement enfilé quelques kilos de tourbe pour avoir pensé que son idée était bonne.
Le pire, ce n'est pas que le tout soit complètement bancal, avec une idée générale tellement stupide et mal pensée qu'à côté de ça je suis près à avaler n'importe quelle théorie du complot mettant en scène des pingouins lunaires néo-nazis; le pire c'est que le mec est revenu DEUX PUTAINS DE FOIS pour corriger son texte, en s’adressant à Nihil directement, AHAHA§ BRAVO§ NOUS AVONS UN NOUVEAU CHALLENGER§ Oui, messieurs, tout cela est vrai.
Bon, ça m'est déjà arrivé de revenir corriger, voir changer tout un paragraphe que j'estimais à peine moins mauvais que d'habitude, avec la volonté de bien faire. Volonté qu'ici je ne retrouve pas.
Y'a des termes scientifiques et j'en ai rien vérifié, peut être que tout est très cohérent de ce point de vue mais à vrai dire, je m'en carre. Si je voulais lire quelque chose pour l'intérêt de la science qu'on y rapporte je serais surement ailleurs que sur La Zone, ou je lirai certains textes de Lapinchien, ce que l'on pourrait conseiller à toute personne tentant de faire du sciento-lol. J'ai d'ailleurs dans l'idée que c'est exactement ce que notre nouveau mammifère marin de compagnie a tenté de faire ici.
Même l'humour de ce texte tombe à plat, comme l'idée est nase et mal foutue, et que je comprend pas POURQUOI LE POKER ET POURQUOI CES TRUCS IDIOTS ET LES BAGUETTES BAGUEPI? JE PIGE RIEN? EST6CE TROP DEMAND2? TEXTE? DE FOURNIR UN MINIMUM DE TRUCS PLAUSIBLES ET PAS UN TAS DE FOUTRE SANS AUCUN SENS ET D4EXPLIQUER UN PEU CE QUI SE PASSE BORDEL DE POMPE 0 PNEUS?
Morceau choisi parmi tant d'autres : "On peut supposer que THMS explosa comme une saucisse blanche"
OUI CE TEXTE M4A V2N7RE? PUTAIN?
La blessure est encore trop fraiche.
Perso j'ai adoré ce texte et d'ailleurs la troll littérature c'est vraiment trop génial et j'en redemande.
Il faudrait ressusciter Stanley Kubrik pour qu'il en fasse le plus beau film de sa carrière avant de l'exécuter pour être sûr qu'il n'en fera pas d'autre qui ne pourrait que venir entacher sa filmographie ultime. Puis il faudrait interdire de faire de nouveaux films et d'ecrire des textes car on aurait fait le tour du septième art et de la littérature aussi l'Humanité pourrait se consacrer à faire du fan art musical et graphique sur l'ultime œuvre majeure du paroxysme de notre civilisation qui pourrait alors s'effacer par humilité et rejoindre celle des atlantes. Les lémuriens pourront alors prendre la place des Hommes au sommet de la chaîne de l'intelligence animal et Madagascar deviendrait la nouvelle Jérusalem.
Il est dommage que les accros aux jeux n'aient pas asservi les parkinsonniens car ils sont de redoutables joueurs de pachinko.
Dourak : je l'ai lu. Je l'ai même noté. J'ai mis zero. C'est magnifique et une phrase sur deux pourrait être citée comme preuve.
Exemple : "Les médecins n'avaient jamais vu ça. Aucune autorités sanitaires ne trouvèrent la cause du problème. Victor s'en masturbait."
"des enfants roumains capturé dans le métro, filmé les larmes aux yeux, l'un étant décapités devant l'autre, à tour de rôle"
mais on ne peut pas faire abstraction de l'intentionnalité de l'auteur pour juger un texte, voyons ! Ici, c'est clairement le trollage... Et... Et... Ben c'est foiré, vous avez raison en fait.
...et des paris sur des tournois de flipper aussi pour les parkinsoniens...
C'est effectivement magnifique.
C'est naze. C'est même pas vraiment nul, parce que ça a une substance, ni pourri, parce que ça n'inspire pas de réjection. C'est juste profondément, densément, essentiellement, naze. C'est inutile, stupide, abruti, vulgaire, inculte, c'est le mètre étalon des textes nazes.
"Chaque individus étaient inconsciemment sous sont emprise sournoise"
Non, mais non. A peine deux petits paragraphes de torches que deja on a les yeux qui saignent et les chromosomes additionnels qui bandent. Heureusement qu'il y a l'image. Sans l'image, j'aurai pas continue.
Priere aux auteurs, tous : Quand on ne sait pas parler une langue (en l'occurence ici l'allemand), on ne l'utilise pas, meme pas pour donner un nom cool a un bunker. Parce qu'il est ridicule votre nom, si vous parlez pas la langue.
Et alors le Triton a la fin, j'ai pas compris.
Mais sinon je suis d'accord avec Kwizera sur l'essentiel : c'est magnifique. L'image, a defaut du texte.
skizo aime,
serait possible de tronquer parking son avec halz heil!?
"Ici, vous pourrez admirez de vos yeux ébahis le premier modèle fait main de Panzer-Pangolin"
"Ici, vous pourrez admirez"
C'est pour préparer le lecteur au texte qui suit.
"Il cria cria deux fois, un Fa et un Si puis on ne sut jamais ce qu'il devint."
Note pour plus tard : Ne pas manger de taboulé oriental tout en lisant plusieurs textes dans Worst Of à la suite. J'ai failli finir étouffé aux urgences.
Bon. ce texte est clairement très pourri mais personnellement je ne pense pas qu'il mérite d'être en tête du Worst Of aussi j'ai changé sa note. Clairement. ça ressemble au business modèle moyen de la plupart des start up de pure players. Si c'était le programme électoral d'un candidat aux présidentielles, je ferais même l'effort de m'inscrire sur les listes électorales et aller voter pour cet auteur.
Abysmal, ou l'homme d'une seule oeuvre tellement colossale qu'on a l'impression qu'il est plusieurs. C'est un peu comme si on avait récupéré le cerveau de Philip K. Dick 39 ans après sa mort pour le basculer dans un mixeur avec une bonne dose d'acide lysergique et donné le précipité, trois fois distillé, à boire à HaiKulysse. D'ailleurs, il n'est plus le même depuis, et la Zone en fait les frais quotidiennement.