LA ZONE -

(Frère, il faut mourir)

Le 13/10/2012
par Dourak Smerdiakov, Hag, Zone Forum
[illustration] (Frère, il faut mourir)

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 15/10/2012 à 11:44:08
Dourak bourré à la vieille piquette a plus de leuveul que nous tous reunis en LAN cerebral. Je n'avais pas capté que le ton de l'initiative était aussi serieux et soutenu. Est qu'il faut que chacun de nous revoit sa copie pour l'hétérogénéiser par rapport au staïle des textes déja publiés ? Sur mon chapitre il va falloir envisager des travaux de type Egypte ancienne avec des centaine de milliers d'esclaves et des mammouths.
ndokizoba
    le 15/10/2012 à 21:36:06
L'alternance entre rimes féminines et masculines est brisée à un moment, il y a des vers qui font très mal aux oreilles, des diérèses arbitraires, et l'ensemble est déséquilibré. la partie "action" de la fin est trop vite expédiée comparée aux ennuyeux développements du début. Ce n'est pas soutenu, c'est médiocre. Ce n'est pas sérieux, c'est loufoque (d'écrire comme ça en 2012).
glopglop
    le 16/10/2012 à 12:49:59
bien, bien
Koax-Koax

Pute : 7
    le 17/10/2012 à 17:20:17
C'est effectivement bien, mais beaucoup trop dense pour être lu d'une seule traite, et aussi, on voit très peu de passages que l'on attribuerait à Hag sans l'ombre d'un doute. Enfin, c'est l'effet que ça m'a laissé. Ou peut être que Dourak et Hag ont fusionnés en version super saïyen, et donc Dourhag, ou HagaDour. Sinon comme LC l'a noté, je n'avais pas non plus compris que le niveau devait être aussi élevé, fichtre.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
Bonus DVD : texte alternatif    le 17/10/2012 à 21:58:59
Pour l'édification des foules et afin que tout soit transparent, voici ce que Hag avait posté (avec le message complémentaire : "C'est pas long. Mais c'est tout pour l'instant, si certains veulent le reprendre, je n'ai tout simplement pas le temps (ni trop la motivation aussi).") :

"Venez, approchez, et écoutez, car voici une histoire belle et triste, et morale ; et apprenez comment le professeur Blanquettestein de Vaux vit sa fortune croître et choir au gré de ses expériences démentes en ces temps troublés.
[ndla : paragraphe développé en prologue]

Ce qu'il fallait bien appeler le laboratoire ne payait guère de mine. La pièce, quoique plutôt spacieuse, n'avait en commun avec le lieu de science communément imaginé que quelques carnets noircis de traits fatigués et ça et là divers instruments de peu d'intérêt ; à vrai dire, ce que l'on pouvait observer ce soir là faisait sûrement plus penser à l'atelier d'un sculpteur malhabile, tant l'imposant corps de pierre reposant sur la brave table de fer, entouré encore des outils l'ayant façonné hors de sa gangue de roche, ne semblait être à la chose scientifique que pesante pierraille.

C'est à peine si l'on distinguait des murs sales l'hère assis sur une étique chaise de bois, non loin d'un secrétaire dégueulant jusqu'au sol ses feuilles jaunes, froisées ou arrangées parfois en semblants de tas qui ne résistaient jamais longtemps à la gravité ; et dans les entrailles du meuble on distinguait les formes sombres et effilées de quelque tord-boyaux, au liquide suintant à l'occasion le long des bouteilles et souillant le bois mort. L'homme au regard vide portait le nom de Blanquettestein, lorsque des gens venaient à lui parler ils l'appelaient professeur et savant, le paraient volontiers des vertues de l'homme de science idéalisé ; il est vrai qu'en blouse blanche sa haute taille et son chef dégarni devaient le faire figurer en quelque incarnation de l'idéal scientifique. Sans-doute un jour l'avait-il vraiment été, après tout il se souvenait avoir donné des cours et reçu quelques honneurs ; mais ces derniers temps sa maigre forme voutée, noueuse et immobile ne recevait plus de visites que du vent et des quelques insectes timides que l'on devinait s'affairer dans l'ombre.

Il s'était fermé, et avait bâti son antre à son image, close et sale, remplie d'artefacts poussiéreux et de babioles mortes, à la pénombre et au désordre salopant une bonne fois les derniers éclats de son talent ; il le savait bien et s'en foutait, après tout il avait fui, et il s'étonnait encore d'avoir trouvé les ressources pour son ultime expérience."


En gros, j'ai incorporé des morceaux de phrases, donc
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 17/10/2012 à 22:32:19
Pour les questions de niveau et d'homogénéisation, qu'on se rassure, la plupart des autres participants ne se sont pas donné autant de mal. On ne peut pas leur donner tort mais, du coup, s'il fallait homogénéiser, ça risquerait de prendre trop de temps (attendre la résurrection des morts, notamment).

Ceci dit, tant qu'à écrire un texte , j'ai essayé qu'il y ait deux ou trous trucs à becqueter dessus (et puis, faut bien remplir, tout simplement), mais je ne voyais pas ça comme étant "sérieux".

Et puteborgne c'est vrai que j'ai sauté une rime féminine. Bon, au moins ce n'était pas trop contre nature.
Hag

Pute : 2
    le 18/10/2012 à 23:54:14
Putain, bravo.

Je m'attendais vraiment pas à ça, à côté mon embryon de texte fait tout con ; pour moi qui ne suis guère versé dans les arcanes de la poésie mais qui me plait à en lire parfois, je suis sur le cul.

Bravo, donc.
Et merci.

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