pour texte de merde
Par une tendre matinée estivale, une créature féminine courait nue sur la plage et le vent faisait danser ses cheveux au rythme de sa foulée souple. Un soleil d'or resplendissait dans l'azur poudroyant. La douce chanson des vagues résonnait dans l'air chargé d'iode. Deux jolies mouettes gracieuses autant que légères vinrent se poser devant elle, elle ralentit et reprit son souffle. Ses dents brillaient comme un collier de perle et le bleu intense de ses grands yeux rivalisait avec celui du ciel. Elle s'approcha doucement des volatiles immaculés qui picoraient gentiment ça et là. Jamais, au non jamais, au grand jamais, elle ne s'était sentie aussi heureuse, mais chers lecteurs et amis, qui que vous soyez, je sens qu'une question vous incendie les lèvres, cette elle, qui est-elle et quelle est cette nouvelle héroïne venant d'apparaitre dans votre horizon de lecture ? Pour répondre à cette légitime question et raccourcir ce suspens improbable qui vous suspend au fil de ce récit, il n'y a qu'une solution, et bientôt une énorme révélation viendra vous cueillir comme un coup du lapin d'une voiture fonçant à fond les ballons dans un mur de brume opaque, de ceux où l'on ne voit rien. Reprenons avant la big claque, elle tendit la main et déployant ses ailes blanches le papillon vint s'y poser. Une légère brise dispersa un doux parfum de jasmin et de lys. Au loin, accrochés au fil flou de l'horizon maritime du golfe, des tas de nuages s'amoncelleront incessamment sous peu et il y aura un gros orage, pire que vache qui pisse. Avant cela l'autre papillon folâtrera entre ses boucles dorées par les heures passées à bronzer sous le soleil folâtrant de Bretagne, qui cogne beaucoup énormément, pas mal plus fort que ce qu'on pense habituellement. A moins que ce ne soit son coiffeur parisien qui n'ai réussit folâtrement ses mèches façon soleil du sud. Mais le papillon qui folâtre joyeusement ne se pose aucune de ces questions, il joue comme un jeune enfant entre des fils d'or se déployant dans une trame organique, onirique, feuillie. Il s'embrouille, s'emprisonne et n'arrivant pas à sortir du jeu des boucles dans le vent, meurt. Car telle est la vie du papillon, légère et courte, mais elle ne le sait pas (et lui non plus). Elle vit dans une autre dimension différente et parallèle, une dimension qui a parfois le goût de la cendre, et d'autres fois celui de l'anis.
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Assurément la meilleure intro de la zone. Elle donne envie de lire le texte, et tout.
Bon, le texte, moins. Mais c'est fait exprès je crois.
Un doute folâtre me saisit. N'aurais-je pas pu publier ce texte sans me rendre compte qu'il se veut merdique ?
Heureusement que l'illustration, très moche, est là pour nous défolâtrer.
Wouais ! on dirait quand Francis Lalanne part en live et qu'il lui faut une feuille pour coucher ce qui lui titille les doigts mais qu'il ne peut pas parce qu'il est dans une émission télé et qu'il est juste énervé et qu'il n'y a pas de feuilles car les ronds de cuir n'en n'ont pas prévu par souci d'économie de moyens alors que Francis, lui on sent qu'il en a à revendre, des moyens.
j'ai beaucoup aimé le cerf volant