*Lever de rideau*
*Applaudissements*
*Apparition de nihil vêtu d'une toge au centre de la scène, seul et dans le noir*
nihil :
Mon Dieu... Je me doit de parler, cette retraite m'est insupportable,
En plus ça tombe bien, moi on m'a pas gaulé mon portable,
Je vais pouvoir, sans la moindre hésitation, cracher toute la vérité,
Ce que j'ai à dire n'est guère glorieux, mais bon, faut bien assumer.
*Entrée de Gwen, en mini-toge sexy*
*Applaudissements frénétiques et ola*
nihil :
Mais que vois-je ? Notre soeur-mère à tous est de retour ?
Et je vois, femelle, que tu t'es parée de tes plus beaux atours,
Allons-nous devoir à nouveau revoir notre syntaxe et notre style
De peur de nous exposer à tes critiques et tes commentaires débiles ?
Gwen :
Voilà qui suffit, ô mon frère "bien-aimé", oublierais-tu par hasard
Qui fut le premier auteur-intervenant de ton site de bazar ?
Tu fait montre de bien peu de gratitude, ô toi qui réclamait naguère
Ma participation à tes actions et à tes ridicules gueguerres !
nihil :
Tout ceci est bien loin derrière nous, ô ma fraticide soeur,
On est tranquilles avec avoir dépensé quelques litres de sueur,
Le pays est pacifié, et la zone est désormais maître du jeu,
Mais je sens que ton retour annonce des évenements facheux.
Gwen :
Mais quelle trahison ! Et quel démon te pousse à parler ainsi,
qui rend ton coeur méfiant et ton esprit endurci,
Puisque tu le prends comme ça, je me doit de me barrer
Et de rejoindre l'ennemi pour l'aider à te dézinguer !
*Sortie furibarde de Gwen*
*Entrée de M. Goret, avec une toge jaune et marron*
*Huées*
nihil :
Mais toi, que me veux-tu mon fidèle et si subtil lieutenant,
Quelle autre mauvaise nouvelle vas-tu m'anoncer maintenant ?
Je sens que la journée n'est guère à la grosse rigolade
Et qu'arrivent nombre de bordels et de trahisons crades.
M. Goret :
En effet, ce ne peut être un evenement joyeux qui m'amène,
Car ce jour est marqué du sceau funèste d'une infamie certaine.
Un groupe de hackers nous persécutent depuis quelque temps
Et menacent de bousiller le site définitivement.
nihil :
Ah tais-toi, je ne peux décidement en entendre davantage,
Devrais-je aujourd'hui tout subir, voilà qui attise ma rage !
Mais on m'apprend que tu compte bien te défendre...
Ah, tu es un ange, réduis-moi tout ça en cendres !
M. Goret :
Ca expliquerait l'expression "les anges n'ont pas de sexe",
Mais trève de badinage si tu ne veux que je me vexe,
Je vais bien devoir retourner sur le champ de bataille...
Allez ciao a plusse, moi je me taille.
*Sortie de M. Goret*
*Entrée de Tulia, sans toge*
*Indifférence totale du public, qui en a vu d'autres*
nihil :
Mouarf, je me gausse, voici la louve déguisée en mouton,
Ma chère épouse qui devant moi s'agite du croupion,
Mais me poignarde dès que j'ai tourné le mien
Et va s'ébattre chez l'ennemi comme une louve chez les chiens.
Tulia :
Mais que t'arrive-t-il à nouveau, mon cher et tendre abruti
Que comme une toupie tu t'agites et comme un putois tu glapis,
Quelle autre broutille as-tu encore dégotté pour te mortifier
Et te désoler, dis-moi enfin ce qui te fais ainsi chier.
nihil :
Ce qui me fait chier, comme tu le dit si vulgairement,
C'est le fait que tu laisse totalement inconsciemment
Deux-mille messages déconnants chez les moutons,
Quand dans le même temps, aucun dans ta propre maison !
Tulia :
Oh ça va, tu commence sérieusement à me gonfler
Avec ta ridicule jalousie virtuelle, tu fais vraiment pitié,
Je retourne de ce pas m'occuper du chat et des hordes de cons
Qui déboulent sans répit et que je dois kicker à fond.
*Sortie de Tulia, qui arrive à marcher de manière solennelle tout en écartant les cuisses, ce qui n'est pas une mince performance*
*Entrée de Lapinchien, en pagne de poil de nubuk*
*Applaudissements extatiques*
nihil :
Tiens, eh ben c'est la meilleure, c'est vraiment balèze,
Je vois des fantômes maintenant, vazy, mets-toi à l'aise.
Qu'es-tu venu me conter ce coup-ci comme absurdité,
Toi, mon vieil ami disparu depuis une éternité ?
Lapinchien :
J'étais juste venu te dire que je ne suis pas tout à fait mort,
Et que je vais bientôt me remettre à poster comme un porc.
Vous pouvez m'envoyer la suite de Trisophrenia,
Je m'y mettrais à fond la caisse sans problème, hésitez pas.
nihil :
Ouh la la, on dirait qu'on a un max de chance !
Décidement ce coup-ci c'est vraiment la déchéance.
Si des morts aussi cintrés que toi se mettent à revenir
On peut sans crainte affirmer qu'on va tous mourir !
Lapinchien :
Mais pour le moment Scorbut et Amanite sont toujours absents.
Sois rassuré : ces guignols qui ont la connerie dans le sang
Ne sont pas prêts à se mettre en phase simultanément
Et on évite ainsi la catastrophe qui nous bousillerait méchamment.
*Lapinchien galope vers la sortie après avoir un peu rongé le décor et gerbé sur la toge de nihil*
*Entrée de Scorbut*
*Applaudissements mitigés*
nihil :
La série noire continue, semble-t-il, c'en devient affligeant.
Va-t-il prétendre aussi qu'il n'est pas mort précocement
Et m'anoncer son cataclysmique retour aux affaires, ce débile
Ou simplement se foutre de ma gueule en ces temps difficiles ?
Scorbut :
Hélas je ne suis pas mort moi non plus, tu peux te rassurer,
Juste quelques difficultés techniques qui m'empêchent de passer,
Mais ça va revenir, et puis t'as plein d'auteurs et intervenants
Prêts à tenir le navire à flots pendant ce temps !
nihil :
Si tu parle de Djinny, Aka, Arwen ou Daria, tu ferais mieux de te taire,
Ces abrutis tenir la baraque ? Ah espèce de salopard, va te faire !
Avec ces nains, on est tout juste bons à partir pour la décharge,
On y est déjà me diras-tu, hésite pas, j'ai le dos large.
Scorbut :
Mais M. Yo a envoyé un programme électoral récemment,
Le dossier marche plutôt pas trop mal pour le moment...
Ah et puis si t'arrêtais un peu de te plaindre de temps en temps,
On a beau être dans un tragédie, ça devient super gonflant !
*Sortie de Scorbut sous les vivats de la foule*
nihil :
Je me meurre, je disparais, je me fonds dans l'obscurité...
Ce jour maudit marque la fin de tout ce que j'ai aimé...
Ceci dit il a raison, faut vraiment que j'arrête mon char,
La tragédie, c'est vraiment une invention de connard !
*nihil fout le feu à la scène et se barre en hurlant de rire pendant que la foule improvise une émeute*
Je suis dans ma phase "expérimentations littéraires", donc je vais m'essayer pour ce ptit édito à la tragédie grecque. Bon alors les bouts de phrase rimeront plus ou moins, par contre vous êtes gentils de pas trop compter les pieds et de pas vérifier le rythme et la structure (je fais bien le mec qui s'y connait en théatre hein ? C'est quoi le rythme et la structure bordel ?), parce que j'ai que ça non plus à foutre. Merci à Lapinchien qui m'a suggéré cette idée hier au téléphone.
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Wow
J'ai carrément regressé depuis cette époque, c'est grave, je dois retourner à l'état larvaire
mince j'en ai loupé beaucoup des comme çà pendant ma mort ? Au fait c'était laquelle de mes morts ? Celle de mon vol d'ordinateur portable en Espagne pendant mes vacances par un Sud américain qui s'est fait passé pour le releveur du compteur, ou celle d'y a quelques temps suite au vol de mon dernier ordinateur portable par le fan club de Manitas de Plata ? En y reflechissant bien j'ai pas si souvent que çà été mort... c'etait plus du chomage technique. En tout cas balèze ta pièce, en mettant mes lunettes 3D de spy kids III j'aurais presque pu croire que les acteurs etaient vraiement la devant moi. Vivement un dossier La Pleiade que tout le monde s'y mette
Franchement terrible. A un point que tu devrais penser à arrêter d'écrire des éditos maintenant. Des fois faut pas s'acharner.
***l'abrutie de naine***
Ah bon Elodie serait abrutie et de petite taille ?
faut relativiser aussi çà c'est un édito qui date du 16 Septembre 1660, on s'adapte à notre époque