J'étais au jardin, en train de préparer le barbecue, guilleret à l'idée que la femelle avec laquelle j'ai décidé de croître et de me multiplier s'en était allée faire des courses de dernière minute, et que je pouvais attendre nos invités en m'accordant un petit apéro peinard au soleil. L'âge, les coups du sort, la frustration, les vicissitudes de la vie moderne vous apprennent à accueillir avec allégresse la perspective d'une petite heure de tranquillité.
Je n'avais pas encore débouché ma bouteille de blanc lorsqu'un son curieux se fit entendre dans mon dos. Je me retournai sur une vision stupéfiante : Lénine se tenait devant moi, tremblant d'émotion. Il bredouilla d'abord quelques paroles incompréhensibles puis, reprenant le contrôle de ses nerfs, s'adressa à moi en ces termes :
- J'ai bien l'honneul de vous plésenter mes lespects, votle éminence, monsieur, votle seigneulie !
Et Lénine me fit la courbette.
Je fermai les yeux quelques secondes, les rouvris : la vision persistait.
- Je reviens tout de suite, camarade.
Je plantai là mon barbecue, mon apéro, et mon bolchévique pour rentrer dans mon salon et reprendre mes esprits à grands coups de calvados. C'était forcément une blague. C'était impossible. C'était inconcevable. Lénine ne pouvait pas parler le français avec l'accent chinois. C'était intolérable.
Je rejoignis l'énergumène.
- Bravo, vous m'avez bien eu. Je présume que mes invités sont cachés quelque part et épient ma réaction. Si cette scène est filmée et se retrouve sur le net, je vous fais fusiller, très cher Vladimir. Un petit verre de kir ?
- Je m'appelle Plutonium Sextan, et je suis votle plus gland fan, votle glandeul. Nous avons pensé qu'il selait plus facile poul vous que je me plésente à vous sous cet aspect. L'espèce humaine a bien changé en cinquante mille ans, votle magnificence.
- Appelez-moi monsieur, ça devrait faire l'affaire. Et laissez tomber cet accent chinois ridicule, ça me met très mal à l'aise.
- Monsieur, voulez-vous avoil l'obligeance de bien vouloil considéler cet altefact anachlonique et plobant ?
Lénine ouvrit grand son manteau, comme à la sortie d'une école. Il portait sur l'abdomen tout un appareillage biscornu dont la finalité ne sautait pas aux yeux.
- C'est mon génélateul de contleflux , sile, euh...monsieur. Et ma colde de lappel spatiotempolelle.
- C'est très seyant. Pas de kir, donc ?
- Sans vous offenser, je ne saulais lien avaler que vous puissiez m'offlil.
- Bon. Venons-en au fait
Lénine appuya sur un bouton à sa ceinture. Une sorte d'hologramme extrêmement réaliste en jaillit et se forma devant lui. Je reconnus la silhouette du général De Gaulle, mais la voix qui accompagnait l'image tridimensionnelle n'était pas la sienne, et l'accent toujours aussi chinois. Le personnage se mit à genou, et implora : « Au secouls, votle glandeul ! Vous êtes notle seul espoil... ». Le message s'interrompit, reprit ce segment en boucle, de moins en moins net et audible, puis disparut au grand dam de Lénine qui tapota sa ceinture à hauteur des choses intimes puis renonça à en faire jaillir à nouveau l'appel du général De Gaulle.
- Plus d'énelgie, hélas. Je vais délivler le message moi-même, si vous le pelmettez.
Je commençais à réaliser que ce n'était pas une plaisanterie, que ça m'arrivait vraiment. Cette technologie n'existait pas encore. Cet accent, certes proche de l'accent chinois, n'existait pas vraiment et, pourtant, il sonnait vrai. L'émotion de mon interlocuteur ne pouvait pas être feinte.
- Admettons que je vous crois. Vous n'êtes pas Lénine. Ce n'est pas Charles De Gaulle qui m'appelle à l'aide. Ne croyez-vous pas que vous pourriez vous êtes trompé de personne également en ce qui me concerne, euh... monsieur... ?
- Plutonium Sextan.
- Voilà. Vous faites certainement erreur, Sextan.
- Vous êtes bien l'immoltel auteul du lecueil de vels intitlé « À tlavels la Nuit Noile », publié à compte d'auteul il y a vingt-deux ans, tlois mois et cinq jouls, et implimé à tlente-six exemplailes ?
- Tous achetés par moi pour leur éviter le pilon. J'ai eu cette faiblesse, oui. On est jeune, on ne se rend pas compte...
- Monsieur, vous selez vénélé pal toute la lace humaine poul cet oeuvle ételnelle qui guide nos existences depuis l'âge où nous applenons à paller jusqu'à notle delnièle plièle, qui est d'aller vous lejoindle dans l'au-delà du vels.
- Je n'en espérais pas temps. D'accord, vous êtes un voyageur du futur, mais c'est une caméra cachée tout de même. Vous remontez dans le temps et vous vous moquez des singes que nous sommes à vos yeux. Ce n'est pas franchement charitable, mais je suppose qu'on s'ennuiera beaucoup dans cinquante mille ans, alors je vous pardonne.
- Je vous en conjule, monsieur ! Vous devez me cloile : vous êtes notle seul espoil.
- Je vais m'énerver, Plutonium...
- Écoutez, monsieur, écoutez...
Il déposa une manière de casque auditif sur mes oreilles. Je ne sais comment cela fonctionnait, mais la musique semblait venir de l'intérieur de votre cerveau. Une voix s'éleva a capella dans mon crâne. D'abord distrait par l'emphase de la chanteuse, sa voix extatique, son accent tragique, je finis par réaliser que ses paroles ne m'étaient pas inconnues. C'était abominablement mauvais, c'était épouvantable, c'était la mort de toute poésie, et j'en avais été l'auteur, dans une autre vie, il y a longtemps, quand les écrivains du dimanche faisaient publier à compte d'auteur au lieu d'encombrer l'internet de blogs littéraires.
- C'est une catastrophe, dis-je.
- Oui, votle honneul. Il semble hélas que l'humanité n'était pas plête. Mais pelmettez-moi de vous laconter depuis le début...
Et Plutonium Sextan se lança dans un bref récit d'une longue histoire.
Au vingt-et-unième siècle, la guerre dura dix-huit jours. Elle fut d'abord conventionnelle puis, graduellement, chimique, biologique et nucléaire. La Grande Nuit, elle, dura longtemps, plus longtemps que la civilisation qui l'avait précédée : de nombreux millénaires. Les survivant disputaient les ruines aux rats. Ils étaient peu nombreux. Ils n'étaient que des ombres, et souffrance et désespoir constituaient leur ligne d'horizon. Une minorité d'entre eux conserva le langage, une infime partie de ceux-là maintint l'écriture, et ils perpétuèrent une étincelle d'humanité au milieu des rats et des ombres. Les bibliothèques avaient brûlé, les disques durs n'étaient que de la ferraille. Mais quelques livres échappèrent, ça et là, à l'anéantissement, recettes de cuisine et manuels de bricolage pour la plupart.
On raconte que le Prime Lecteur, dont tous les autres noms sont légendaires, retrouva les trente-six Princeps dans un carton épargné par la catastrophe. C'étaient quelques générations après la guerre ; la langue originale ne s'en était alors point perdue, et, grâce à ce miracle, elle devint et demeura pendant plus de cinquante mille ans la langue commune du noyau de survivants civilisés puis de la nouvelle humanité qu'ils engendrèrent. Car les rescapés tenaient là trente-six exemplaires imprimés d'un même livre dans un monde où ils n'étaient plus qu'une poignée à ne pas grogner avec les chiens et où nul n'eût été capable d'imprimer quoi que ce fût, tout occupé que l'on était à débusquer quelques racines comestibles. Et tout au long de cet âge sombre durant lequel des résidus épars d'humanité erraient en quête de moyens de subsistance, les Trente-Six Princeps offrirent la possibilité du maintien d'une langue, d'une écriture, d'une culture commune : d'une humanité.
Et, bien entendu, ces Trente-Six Miraculeux, il s'agissait de mon plus grand remord, de mon crime de jeunesse, de mes scandaleux vers de mirliton.
- Je crois que j'ai envie de vomir, Sextan. Vous êtes de répugnants dégénérés. Vous vous êtes repus de poèmes de merde pendant des millénaires. Vous êtes tous tarés. Vous n'auriez pas dû venir me raconter tout ça. Quelle honte !
- C'est que vous êtes notle seul espoil, monsieur.
- Si vous avez la technologie pour remonter jusqu'à moi, je ne vois pas ce que je peux faire pour vous...
- Il vous faut sauver l'humanité une seconde fois, monsieur.
- Il y a le Christ pour ça. Vous voulez ma Bible, c'est ça ?
- Non, seigneul. En cinquante mille ans, nos alchéologues ont fini pal leconstituer celtains éléments du passés. Nous avons sans doute letlouvé une bonne palt des textes des anciennes supelstitions dans des stlates inaccessibles aux lescapés de la Glande Nuit.
- Vous voulez dire que vous n'êtes pas catholiques ?
- Bien sûl que non, votle glandeul. Je suis votle disciple.
- Ce n'est plus la honte, c'est la damnation. Un moment, je reviens.
Je suis retourné dans mon salon. La bouteille de calvados m'attendait. Je l'ai vidée au goulot, cul sec, puis je suis retourné devant mon barbecue. J'ai rajouté du charbon, ça m'occupait l'esprit, le temps que l'alcool fasse son effet.
- Seigneul, je vous en supplie. Il faut paller encole, annoter votle oeuvle. Ou bien nous entlelons, dans cinquante mille ans, dans une nouvelle Glande Nuit dont nous ne léchappelons plus.
- Grand bien vous fasse, blasphémateurs.
- Depuis le Schisme, le fossé n'a cessé de se cleuser entle les Lieuls et les Pleuleuls.
- Les quoi ? Enculé de Chinois, je t'en foutrai de la poésie merdique.
- Monsieur, les Lieuls soutiennent qu'aplès avoil lu votle oeuble ineffable, il faut lile pendant dix ans, pleuler ensuite pendant dix secondes, puis s'effolcer dulant le lestant de ses jouls d'atteindle à l'Impassible Ivlesse du Gland Tlou Noil. Les Pleuleurs, bien sûl, veulent pleuler d'abold dulant dix ans, puis lile dulant dix secondes, et enfin se lancer dans la quête de l'Impassible Ivlesse du Gland Tlou Noil.
- L'impassible ivresse du grand trou noir, hein ? C'est de moi, ça, tu vas essayer de me le faire croire ? Du reste, oui, ça me dit quelque chose. Bon dieu, ça fait vingt ans.
- Les Lieuls et les Pleuleurs s'accoldent sul ce point de doctline, tlès vénélable majesté. Mais, sul l'impoltante question du Lile et du Pleul, nous sommes au bold de l'afflontement depuis deux mille ans. Il y a six cents ans, des leplésentants des deux camps en sont venus à la conclusion qu'il nous fallait obtenil votle albitlage. Depuis six siècles, plesque toutes nos lessoulces énelgétiques sont mobilisées en vue de lendle possible l'envoi vels vous d'un émissaile ; le leste de nos effolts est consaclé à la coulse aux almements. Hélas, l'échange d'ultimatums entle les Lieuls et les Pleuleurs a eu lieu quelques heules avant mon dépalt plécipité. Si je ne lappolte pas votle sentence, c'est l'emblasement final, à nouveau et poul de bon.
- J'ai bien peur que vous ne soyez déçu, Plutonium. Je me demande si je ne ferais pas mieux de brûler mes trente-six exemplaires. Ça vous rendra tous moins cons.
J'ai lu l'horreur dans son regard.
- Tout ça doit être au grenier. Je vais le chercher.
Quand je suis revenu avec le vieux carton plein de poussières, de belles flammes sortaient de mon tas de charbon de bois. Le clone de Lénine, l'émissaire des Rieurs et des Pleureurs du futur, semblait prostré.
- Que faire, hein ? ai-je ironisé.
S'il était armé, il pouvait me tuer pour m'empêcher de brûler les Trente-Six Princeps. Je les avais déjà écrits et fait publier, et c'étaient eux et non moi qui avaient permis à l'humanité de survivre à la première Grande Nuit. Mais, sans moi, sans ma réponse à leur question existentielle, la seconde Grande Nuit, plus terrible encore en raison de leurs nouveaux progrès techniques, semblait inévitable. En revanche, sans les Princeps, l'humanité ne pouvait-elle pas tout de même survivre à la première épreuve, auquel cas la seconde ne la menacerait plus dans la nouvelle réalité mise en place ? Mais qu'advientrait-il alors de l'émissaire d'un futur inexistant ?
Je commençais à être bourré et de meilleure humeur, mais lui restait prostré.
- Allez, Plutonium, mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Je lui ai mis une grande claque dans le dos et un verre de kir dans la main, qu'il a bu sans réfléchir.
- Je ne vais pas les brûler, vos trente-six sacrés tas de pitoyable merde.
Je n'ai pas très bien compris ce qu'il s'est produit ensuite. Il a repris ses esprits sous l'effet d'une intense douleur. Il tentait de recracher, mais ce qu'il crachait était un mélange de flamme, de sang, de muqueuses. Puis il s'est complètement embrasé. À ce moment-là, je crois bien que son générateur de contreflux n'a plus généré et que sa corde de rappel spatiotemporelle l'a rappelé. Ou quelque chose comme ça. En tous cas, la torche humaine s'est brutalement évanouie dans l'air. Il y a des gens qui ne supportent pas l'alcool.
J'ai remonté mon carton au grenier. Je veux que l'humanité survive à la première Grande Nuit. La suivante s'annonce vachement purificatrice. Qu'ils crament tous, ces cons du futur.
Quand ma femelle est revenue, j'étais bourré et le barbecue était renversé dans son parterre de roses. Je n'aime pas les roses. Je n'ai plus très envie de croître et de me multiplier. Viens, Seigneur Jésus.
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On devrait ouvrir un fan club Dourakien, avec des produits dérivés et des fans alcoolisés qui chantent du Michel Sardou en dansant la bourrée.
Mais alors les passages crytos-chinois sont un attentat oculaire, j'ai envie d'me foutre un nem dans les cloisons nasales, bordel.
Soit bénis, Dourak. Je suis sûr que ton putain de texte qu'il est bien a plus ou moins, dans son rayonnement, influencé la pâte à crêpe que je faisait tout-à-l'heure et qui se révèle être la meilleure que j'ai jamais faite.
C'est du bonheur mon bon monsieur.
Je tiens à préciser que je suis un fan, et conséquence de quoi je suis totalement subjectif et abruti. Bonne journée.
C'est nerveux. Sans vouloir insulter ta mère, ça m'a un peu fais penser à ce que je vais poster, dans l'écriture du moins. Plagieur de merde.
Lu avec du rosé. Y a pas, la fin et le motif "saint con" sont complètement bidons mais amen ! Dourak c'est un univers.
Excellent !
Le pseudoaccent chinois, c'était aussi très pénible à écrire, si ça peut consoler.
Le changement de ton de la fin, c'était pour souligner la dimension apocalyptique du texte, sachant que l'Apocalypse de Jean termine sur "Viens, Seigneur Jésus".
Ma mère, elle fait des crêpes avec les couilles de Michel Sardou.
La meilleure nouvelle d'anticipation jamais publiée sur la Zone. Bien que d'un anthropocentrisme extrême. Ah Ah l'Homme est assez débile pour croire qu'il a le potentiel de s'éradiquer... Enfin c'est de la SF de St. Con donc forcément anthropocentrique....
c'est tles bien
Kwizera n'aurait jamais dû tenter de faire des pompes dans ce champ de mine. Son expressivité sur le net en souffre. J'ai adoré ce texte sinon. Il fait partie de mes trois textes préférés pour l'instant.
Amen.
Je trouve fort singulier que dans ce texte il y ait Lénine, Charles de Gaulle et comme par hasard un accent chinois très proche de celui de Mao...
3 sculptures que G.Frêche a fait ériger à Montpellier. Encore un faisceau de preuves convergents. De plus en plus énigmatique ce Dourak...
Il faudrait appeler Dan Brown pour voir si y'a moyen de trouver le nom secret de Dieu ou le visage des Bogdanov dans les textes de Dourak.
Je me sens super fier, je suis sur que les maintes fois sur le forum où j'ai utilisé ces termes "Au secours Douap Kénobi, vous êtes notre dernier espoir !" ton inspiré pour la première partie de ce texte !
J'ai ris comme un con à l'apparition de Lenin, non franchement c'est de la bombe ce texte. Je me suis dis à un moment *mais il est con, il a juste à cramer ses bouquins et le tour est joué* et bing bang boung ton personnage en à eu l'idée, là je dis bravo. Mais sinon tu pouvais mettre des exemplaires Werber, genre le père de nos pères à la place. Et du même coup, lui refourgué le problème. Ça aurais été encore plus grand.
Bon ce commentaire était bien débile, mais je pense fortement voté pour toi, à moins que les autres textes soit des chefs d'oeuvre, ce dont je doute.
Monsieur Smerdiakov, vous venez de prendre une sérieuse option sur mes intentions de vote, si jamais je parviens à atteindre cette section du site un jour.
Votre texte, sans être violemment hausmannien, dépeint malgré tout une réalité crue, intime et sinophile.
La confrontation de l'artiste face à ses œuvres de jeunesse, le calvados, le dilemme impossible entre le choix d'en rire ou celui d'en pleurer, le calvados, les effets spéciaux déployés avec une grande virtuosité, et surtout, le calvados, me poussent à considérer votre histoire comme un cri d'alarme assez poignant, poussé par un homme entre deux ages qui réalise soudain la valeur d'un apéritif solitaire, la frivolité des roses, et finalement, l'impossibilité tacite de perpétuer sa race.
Toutefois, vos prétentions au titre inquisitorial ne sont guère servies par cette parodie de crémation. Vous avez pris un risque considérable, Smerdiakov. Considérable...
C'est la forme de pub pour un recueil de poèmes la plus vile que j'ai jamais vu.
Sombre scélérat.
C'était de la merde. Et je m'y connais en merde, mon père est scatophile.
a LOLILOLc'est super bravo tu fais de mieux en mieux
Ma foi, il me semble bien que vous vous esbaudîtes dans mes excréments alors, puteborgne, pourquoi est-ce moi qui me sens sale ?
la communication interespèces c'est pas demain la veille
CHANSONS POEME DE MERDE : TOUTE LA VISSE - (Que j'ai composé alors que j'en avais plein le cul : LES ENCULÉS
[les enculés]
Les portes du show-bizness et les impôts par dessus la jambe
C'est notre héritage, notre horizon
Votre argent et TF1 nous protègent
Allez-vous voté à la prochaine éléction ?
On vous a déjà battus, on vous a tout volé
[les enculés sans contexte vainqueurs de la Saint-Confiture] !!!! :D AHAHAH A BIENTOT ! moi aussi je sais composer des poèmes de merde bah oui quoi !
toute cette drogue gaspillée...
Pour parler du texte, à proprement dit, celui ci sournoisement m'a arraché un sourire puis deux ou trois puis un nombre incalculable puis plus rien, sur ce site où l'on aime l'ironie branché, le second degré tendance etc. on trouve parfois de vrais textes, je veux dire des textes où l'on se reconnaît, où l'on suit loin devant le petit lapin blanc d'Alice post-mortem (vive l'écriture automatique, biologique et nucléaire selon les propres mots de l'auteur)
"toute cette drogue gaspillée..." http://www.welovebuzz.com/fumer-du-cannabis-a-ladolescence-rendrait-plus-bete/
tout est dans le r(L)ien, alternativement et réciproquement ! erreur qui n'en est peut être pas une