Détruire. Briser. Eclater. Annihiler.
Désincarner les âmes et les viscères. Orner nos cuivres de leurs tripes.
Des humains partout. Des humains laids.
Les détruire. Les briser, les défoncer. Les fendre, comme on fend un bois sec à la hâche, d'un coup unique, précis et vif.
Nous sommes cette incarnation du tonnerre placée dans des corps de métal, nous sommes les fils de la forge, les rouages de l'ordre nouveau.
Eux n'ont que la haine et la terreur. Inscrites au fond de leur viande comme tatouées à l'encre noire.
Des humains stupides marqués du sceau de l'infamie. Que l'on traine par les bras et les jambes; puis que l'on écrase sous nos poings, puis que l'on broie sous nos pas.
Frapper. Frapper encore. Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien; qu'ils ne soient plus que des copeaux de chaire rouge. Bruler leurs visages, et les bruler encore.
Humains sales, vides, dégueulasses.
Humains aux cuirs que l'on tanne comme ceux des porcs à l'abattoir. Quand la peau se décolle sous le fouet, le muet retrouve les mots. Des faibles, tous.
Aux os qui craquent, aux membres qui explosent, à la purification par le fer; Rendons gloire !
Des humains aux visages qui fondent et aux cranes qui craquent, des humains pathétiques dans la naissance comme dans la mort. Les détruire et les briser et écraser les côtes de leurs enfants, bruler leurs corps laids, défragmenter leur engeance, faire de la pâte avec leurs crânes comme on extrait le vin d'un raisin mur, réduire leurs os en poussière puis recommencer; jusqu'à ce qu'ils ne reste d'eux qu'un immense Dôme de gélatine hurlante.
Crever leurs yeux, les arracher à leurs orbites, les arracher comme nous arracherons leurs dents.
Et les arracher encore.
Eclater puis écarter leurs poitrines molles et plonger nos mains à l'intérieur; plonger nos mains et expulser leurs merdes organiques hors de leurs carcasses.
Débrancher leurs organes et mordre dans un foie ou dans un cœur encore vibrant, assimiler l'ennemi pour mieux combattre.
De leur sang nous peindrons des fresques aux souvenirs des guerres passées et futures; nous pendrons leurs femmes et nous brulerons leurs ainées.
Aux boyaux qui crèvent, aux poumons que l'on croque, aux atomes que l'on disperse;
Que l'on disperse encore.
LA ZONE -
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Ce texte m'ayant quelque peu dispersé, je vais prendre le temps de rassembler mes morceaux avant d'en faire une critique organique donc subjective.
En fait Koax-Koax est nihilito, le mini-moi de nihil ?
On s'ennuie pas une minute : On se fait 3 minutes ....
De merde !
C'est deux fois plus, donc, que ce que j'avais mis à l'écrire. Le ratio rendement/horaire est satisfait.
Grand bien t'en fasse, mais ne pense pas a moi quand tu te touche ...
Ben sans grande surprise, j'aime beaucoup. Ca manque peut-être de fignolade stylistique, l'espèce de truc à la 'http://zone.apinc.org/articles/2173.html', où on sent tout l'auteur tendu de partout. Mais bon, si c'est écrit en peu de temps, ça me convient amplement.
KK, marche sur les traces du grand maître absent et surtout quand tu seras à sa hauteur, ne t'arrête pas et piétine-le. Puis Jump Jump Jump !
J'aime beaucoup. Y'a du style ! Je visualise du Tetsuo en fond.
Cela fait tout juste passer le temps en buvant mon Jäger... Que dire de plus...