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Victimes de votre impuissance cérébrale, je vous invite dans mon dédale. Labyrinthe sans fin, ou règne votre douleur, noyez vous dans votre torpeur que je vous achève par mes cris de terreurs. Envie d'éradiquer la race, saloperie consanguine tenace, vous faiblirez sans même me faire face! Vous voilà dans le jeu à sens unique, règles instaurées par ma perversité lubrique, vous ne serez que damnés écorchés et autres satanés suppôts, vous voilà à me supplier pour que cesse mon emprise sur votre monde sans intérêt! Ouvrez les yeux avant que je ne vous les crèves!
Monstre affamé assoiffé par vos péchés, j'affute mes crocs pour siroter votre sang si délicieusement chaud. Machiavélique, calculateur, je pénètre vos peurs imprégnées de cyprine pour vous éclairer sur ma doctrine. Ne luttez pas, ou votre logique trépassera, je suis la goutte d'anarchie qui vous fait tant envie, me convoiter? Question de survie! Je réduis en cendre rêves et illusions, pour ne vous laisser qu'un néant dément, ou votre esprit agonisera lentement!
Ma danse macabre vous envoute, je suis la clé de voute de votre liberté. Suivez-moi dans cette déca-Dante souffrance, cette chute vertigineuse dans les abîmes de votre conscience torturée par bon nombre de mes méfaits. Je vous surveille sur les rives du Styx, fleuve ensanglanté par la bêtise de l'humanité. Ici bas même le passeur a prit peur, vous voilà livrés sur un plateau de souffre a mon appétit gargantuesque. Priez anges déchus, votre salut passe par mon adoration. Vous voilà esclave de mon abomination.
J’éviscère vos entrailles en putréfaction, je repends le néfaste poison, votre hypocrisie chronique me provoque une jouissance proche de la transe apocalyptique. Ne fuyez pas l'évidence, vous vivez dans la souffrance. J'explore vos âmes tourmentées, pour y planter la graine du péché tant redouté. Je vous abreuve de mon foutre putride, fécondant ainsi les chiennes refoulées de votre société perfide. Votre miséricorde, préliminaire excitant, aboutissant sans aucuns doutes à mon orgasme foudroyant. Démon riant et puant, je vous attends mécréants.
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= chemin =
= résumé =
[ Ca faisait longtemps qu'on avait pas eu un texte involontairement drôle, et celui-ci est il faut le dire, assez distrayant. Du moins, suffisamment pour faire oublier que derrière tout ça, se cache une piètre tentative de l'auteur de faire dans le semi-Maldoror. La dernière phrase est tout à fait formidable. ]
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= commentaires =
Je pense que ça parle du Sphinx, ou du Minotaure, peut être bien. Ou alors de ma brosse à dent. Ah ouais, ça doit être ça.
Ouh, y'a trop de rimes pour moi. On dirait du E Nomine. Avec la musique en moins, c'est tout de suite vachement moins dansant cela dit.
Et très kitsch. Non, vraiment, trop kitsch en fait.
Arf, j'ai une impression assez mitigée sur ce texte.
Certes beaucoup de tournures sont plutôt alambiquées ou même à chier, la première phrase par exemple, la dernière phrase m'a fait beaucoup rire aussi. Mais il y a des trucs assez potables par-ci par-là, le truc avec le foutre putride par exemple.
Et puis bon, malgrés ses tournures maladroites et son ton grandiloquent je le trouve pas si mauvais que ça, peut-être à cause de l'orthographe qui est pas trop à chier par rapport aux autres textes du même acabit.
La plupart des phrases ne veulent rien dire.
ne veut rien dire, du coup
Mike Fallus doit être assez redoutable au Kamoulox.
Sinon, lire le texte avec la voix de Julien Lepers est tout à fait fascinant
..... Je suis , je suis ... ??
ça me rappelle une chanson d'Elsa...
Tant qu'à faire, ç'aurait pu être écrit en vers, avec des pieds et tout.
Mais tel quel, avec quatre petits paragraphes de trois lignes, je trouve la vue d'avion plutôt agréable.
Alléluia!!!