LE MAC
Qui es-tu, enfoiré ? C’est Polo qui t’envoie ?
LE PUCEAU
Je regrette, monstre fier, mais nous avons à faire,
Je suis venu hier, pour sauver ma douce mère.
LE MAC
Encore toi, le puceau, le déchet qu’elle à fait ?
L’immonde caniveau de cette prostituée ?
Ta mère est ma salope, tu le sais, fils de pute !
La connasse qu’on chope, la chienne qu’on culbute !
Le puceau ouvre la porte.
LE PUCEAU
Ou est-elle ? Ça suffit ! Délivre-la de suite !
Je payerai le prix et elle prendra la fuite,
Si jamais tu refuses, prépare-toi à périr,
Je suis grand de ma ruse, et agile pour occire !
La mère arrive dans la pièce.
LA PUTE
Mon tendre et beau garçon, que fais tu donc ici ?
Pitié pas de leçons, me regarde pas ainsi !
LE PUCEAU
Maman, n’ai donc crainte, couvre donc ton minou,
Soit ! Tu n’es pas une sainte, mais mérite aucun joug !
Quel serai mon jugement, moi, né de ton métier,
L’amour fou d’un enfant ne peut point être nié !
LE MAC
Que ces paroles sont vaines, jeune puceau sans cervelle,
Je vais pleurer ta peine, ta mort sera cruelle !
Cette conne m’appartient, toi dégage de chez moi
Je garde la catin, ici je fais la loi !
LA PUTE
Mon amour, tu es grand, déchire-lui donc sa race
Cette tapette n’a de cran, juge toi-même son audace.
LE MAC
Stop, pute bas de gamme ! Laisse donc parler le mac
Va sucer des organes et vider de lourds sacs
C’est mon rôle de frapper, et le tien d’avaler
Ce puceau va cramer, et tu vas le pleurer
LE PUCEAU
Ne lui dit pas ces mots, ou c’est toi qui crev-ra !
Je suis certes puceau, mais tu es un goujat !
Viens-donc ici lopette, qu’on règle nos comptes !
Je fais te faire ta fête, tes minutes sont promptes !
LA PUTE
Mon beau fils, mon amour, défonce-le pour moi,
Je t’ai mis seule au jour, et laisser aucun toit,
Je regrette mon métier et je n’ai plus d’espoir,
Mais te voilà guerrier ! Et j’ose à peine y croire !
Pardonne-moi tout ces vices, je t’en pris mon chéri,
J’ai mal aux orifices, et marre des sodomies,
Libère-moi du mac, amène-moi loin de tout,
Nous vivrons près d’un lac, pas besoin d’un seul sou !
LE MAC
Que nenni, saloperie, tu travailles pour moi !
Je pense à mon profit, qu’importent tes émois,
Soit une pute et ferme là, va donc prendre ta coke,
Voici le pugilat ou ton fils se défroque
LE PUCEAU
Qu’attends-tu vil salaud ? Je suis là devant toi !
Tu connais bien les mots même s’ils sont peu courtois,
Mais cesse donc de parler, et agit comme un homme,
Tes menaces font pitiés, fais-tu ton maximum ?
Je ne crains pas les poings, j’ai grandis dans la rue
A survivre à sa faim on apprend nulle vertus
Il est tant d’en finir, et enfin tu vas voir,
Qu’il n’y a rien de pire qu’être mon exutoire.
Le puceau frappe le mac qui tombe à terre.
LE MAC
Aidez moi - Hey ! Les gars ! Ou sont donc ces connards ?
Je suis ici le roi, je t’encule, salopard !
LE PUCEAU
J’ai tué tout tes gardes, plus personne ne viendra,
Voici leurs péricardes, juge toi-même mon fracas !
LE MAC
Oh putain ! Tu es fou ! Je te rends ta maman,
Ne me brise pas le cou, j’ai pour toi plein d’argent !
Prend donc mes bourses, elles sont là, dans le coffre,
Je suis plein de ressources, c’est à toi, je te l’offre !
LA PUTE
Allons-y, mon amour, prenons tout et partons !
T’as prouvé ta bravoure, laisse crever ce gros con !
LE PUCEAU
Cela serait facile, mais je n’ai pas fini !
T’as été bien docile et subit trop d’ennui,
Ce sale type mérite la souffrance qu’il a crée.
Je venge tes coïtes, ceux qui restent impayés !
LE MAC
S’il te plait, j’ai trop peur, je redoute le néant !
Je connais la laideur de mes actes de tyran !
J’ai compris les supplices que j’ai fait endurer,
Il n’existe de justice pour mes crimes passés.
LE PUCEAU
C’est trop tard, mécréant, un peu de dignité !
Tu es si méprisant à vouloir t’excuser,
N’ai pas peur de la mort, j’ai bien pire pour toi,
Je te réserve un sort à la mesure des rois !
LA PUTE
Fais pas ça ! Arrêtes-toi ! Je t’en pris ! Mon enfant !
Ne devient pas comme moi à maudire ce manant !
Partons vite, oublions ! Laissons-ça de côté !
Il ne serait pas bon de lui faire un procès !
LE PUCEAU
Nous faisons pas la course, ne soit pas si pressée,
Il m’a promis ses bourses, et j’aime le figuré.
Coupons-lui maintenant l’origine des profits,
Cette enflure de tyran va perdre l’appétit !
LE MAC
Par pitié, je regrette, ne me fait pas cela !
Donne-moi une cigarette, si doit sonner le glas.
LA PUTE
Mon chéri, écoute moi, j’ai un truc à te dire.
C’est un grand désarroi que d’avouer sans mentir,
Ce rustre personnage cache ton plus gros secret.
Car après son bourrage il t’a fait héritier !
LE PUCEAU
Que dis-tu ? Non c’est faux, ai-je bien entendu ?
LA PUTE
Ce bâtard des poubelles, n’est rien d’autre que ton père.
Il m’a prit la rondelle à quatre pattes, j’ai pris cher !
LE MAC
Je suis un vrai mac, je teste toutes mes putes !
Je ne suis pas maniaque, juste un peu trop en rut !
LE PUCEAU
Cela ne change rien, je ne veux pas de frère !
Je n’ai aucun chagrin mais éprouve la colère,
Toi mon père ! C’est ainsi ! Que me change cette nouvelle ?
Puis-je t’aimer aujourd’hui ? Le violeur de femelles ?
Ce n’est pas en jouissant qu’on devient bon parent,
En quoi le lien du sang serait-il obligeant ?
Je te hais, outre à pisse, et je n’ai pas de père,
Voici donc les prémisses des démons de l’enfer
Le puceau coupe les testicules du mac, qui s’écroule inconscient.
Fin de la l'Acte I - Scène Ic
UN ENFANT DE CATIN
Acte I, Scène I
Liste des personnages
LE MAC
LE PUCEAU
LA PUTE
Un homme frappe à la porte.
Acte I, Scène I
Liste des personnages
LE MAC
LE PUCEAU
LA PUTE
Un homme frappe à la porte.
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C'est sympa, bien qu'un rien longuet au regard de la qualité des vers (il aurait mieux valu faire mieux et moins), mais, bon, pris comme une grosse farce, c'est sympa.
C'est à peu près ce que j'en retire; trop long, si bien qu'on finit par décrocher, c'est con, parce qu'il y a du drôle et de l'idée, mais vraiment bourratif à partir d'un moment. Ça sent le remplissage forcé.
Je ne sais pas qui a choisi l'illustration, mais je refuse de jouer au bowling avec Le Duc.
C'est mal écrit, mais qu'est-ce que c'est marrant !
Surtout en vers.
La pauvre puce a mal aux orifices, j'espère que la douleur ne s'est pas étendue aux sphincters.
J'avoue que beaucoup de rimes sont très réjouissantes, ça mériterait vraiment d'être retravaillé, parce que sinon au niveau des alexandrins beaucoup se pètent la gueule.
Zalgor, le touche-à-tout de la littérature, après un conte de Noël, une fausse bande-annonce, il tutoie maintenant Racine.
C'est juste que c'est les alexandrins qui sont mal passés, je les digère mal sur le long terme, et puis je préfère les Claudettes.