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Comme j’aimerai, Venus de mes nuits, mordre dans votre cou. Arracher à belles dents cette chair si tendre, aller chercher dans le fond de celle-ci, déchirant à mains nues cette peau d’albâtre sur laquelle ruissèlerai le beau carmin de votre sang, les mots tendres que depuis toujours vous me refusez.
Ensuite ma belle, à la douce mélodie des gargouillis de votre respiration obstruée, j’ouvrirai, avec cette douceur dont l’on use pour les livres sacrés, votre cage thoracique.
Trouvant votre cœur, enragé soudain, les babines en avant, devenu bête fauve, je le fouillerai pour y trouver les sentiments que jamais je n’ai pu lire dans vos yeux.
Enfin mon amour, Ô fille de peine, ultime souillure d’un homme, je me déchargerai en vous.
Alors, vous laissant plus froide que jamais, je n’aurai plus que pour seul regret que le train m’ai précédé.
LA ZONE -
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= chemin =
= résumé =
[ Il y avait bien longtemps qu'on n'avait pas publié de mini-article sur la zone. Voici de la poésie en prose faussement précieuse, sur un thème qui eût bien mérité un sonnet. ]
= biblio =
Je suis, ma chère, hypnotisé par votre gorge.
Une pureté lunaire, une perfection divine, douce comme la soie, la rosée en guise de parure. De la contempler, Oh, Madame, mes yeux en pleurs.
Une pureté lunaire, une perfection divine, douce comme la soie, la rosée en guise de parure. De la contempler, Oh, Madame, mes yeux en pleurs.
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= commentaires =
Sur la forme, vu le fond, je ne vois pas l'intérêt d'avancer masqué, si ce n'est pour éviter d'avoir à lancer son encéphale à la poursuite de rimes.
Sur le fond, c'est sympathique, mais ça se révèle léger, vu la forme.
Comme quoi, tout se tient.
J'ajouterai que c'est encore un texte qui se flingue de lui-même dans la dernière phrase. Non pas le final humoristique (on se doute à la lecture que si ce n'est pas parodique, alors l'auteur est un poulpe), mais le foiré grammatical complet. C'est comme un gros couac.
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44
88
logopèdes
thermidoriens
langoustines
vers-libristes
alsaciens
buveurs de lait
En même temps tout est dit dans le résumé. Pourquoi se faire chier ?
On aurait dû prévenir Pinocchio qu'on publiait son texte (on, c'est moi), si ça se trouve il est en train de rater son quart d'heure de gloire sur la zone.