Je fonce au troquet, endroit charmant, prémices de toutes mes escapades festives. J’espère y trouver quelque connaissance, afin de planifier cette journée de débauche alcoolique. Mais il semblerai que l’ambiance est plutôt à la politique. Qu’importe, je commande un sérieux. « Consommation bourgeoise« ! s’exclame-t-on. Cette invective, venant d’un fils à maman, pseudo-militant, et pisse au froc devant la maréchaussée, me consterne. Je ne me laisserai point calomnié de la sorte.
Et v’là que je lui réplique:
« _ Hé! Va nu pied, tu oses ma traiter de la sorte? Excuse par avance ce réquisitoire, mais il me semble que le plus bourgeois, ce soit toi. En effet, je vois la que tu consomme cet infecte jus de raisin, nommé vin rouge, symbole de ta pinaillerie élitiste, dont le gout ne ce décide qu’au prix. Tu me vois la, consommant ce répugnant breuvage prolétarien appelé bière. De plus, comme tout homme de basse caste, je consomme à un prix attractif, pousse au vice de la maison, qui sous couvert de bonne foi épargnante, m’encourage à absorption de ce breuvage. Je suis une victime, sous éduquée, représentative de ma classe, abusée des attributs alléchant du libéralisme. En me traitant de la sorte, c’est toi, anarchiste, qui te traine dans la boue. »
Hélas, ma tirade ne l’a pas convaincu. Il me semble au contraire qu’il se paye ma tête. Il à beau être anarchiste, il reste français. Ma virulente critique de la boisson nationale, comparée aux bienfait de l’excellente boisson teutonne, a réveillé ses velléités patriotiques. Qu’importe. Ces paroles m’ont donné soif. Je recommande.
L’antre du vice est envahi de roturiers, tous d’excellente compagnie, mais vite ennuyeux. Il convient à la bienséance de s’en aller. De plus, me voici sans le sou. Je me vois dans l’obligation de me rendre au distributeur de billet.
Malheureusement, mon manque de sympathie provoque les pulsions de tournée de la foule. Je m’exécute, et dans l’euphorie générale, prend la poudre d’escampette.
Le cabaretier, à l’œil vif, comprend mon petit manège. Il scande la plèbe, et expose mon problème financier(du domaine de ma vie privée, et j’en suis outré). Il me force à nettoyer le bistrot, en payement de ses intérêt. La capitalisme, non, l’esclavagisme, est impitoyable. Mais il faut me rendre à l’évidence, je doit m‘exécuter.
LA ZONE -
Je suis à bout de force. Je suis un extrémiste du non boulot dodo. A coup de vingt minutes, il me semble pouvoir revendiqué une nuit presque complète de sommeil. Ces micro siestes, majoritairement effectuées au boulot, additionnées d’une absorption compulsive d’alcool, ne m’aident pas à trouver la tranquillité nécessaire à mon repos. Mais qu’importe, c’est le week-end, et je compte bien en profité.
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Bilboquet.
(Sinon, le texte, et bien c'est tout à fait nase, bien joué.)
Les fautes d'orthographe n'aident pas, déjà que le texte partait avec un handicap. C'est plutôt indigeste, mais au moins c'est court.
C'est vraiment à chier.
Il faut te rendre à l'évidence, tu dois te faire exécuter.
Inutile, sauf si c'est un exercice de style d'après une nouvelle déjà existante et moins chiante. Euh, oui, donc inutile dans tous les cas, pardon.
J'aime la bière prolétaire
Lapée dans le soir pathétique ;
J'aime la blonde douce amère
Et la blanche diurétique,
J'aime la brune glucidique
Et j'aime même la dernière,
Qui m'emportera, fatidique ;
Et je les pisse dans ta mère.
J'aime la vinasse légère,
Vin de table, au mieux sympathique,
Qu'on méprise dans d'autres sphères
(La bulgare est économique) ;
J'aime le kitsch arômatique
Du vin chaud des soirées d'hiver ;
Ce sont piquettes polémiques,
Et je les pisse dans ta mère.
J'aime la vicieuse et guerrière
Eau-de-vie des gueux teutoniques
(Et la sécurité routière
M'en garda rancune à Munich)
Mais surtout l'or des alambic
De la Charente (et je révère
Toute noblesse agronomique),
Et je les pisse dans ta mère.
Agitateur diabolique,
Semeur de zizanie pervers !
Toutes sont fort patriotiques
Et je les pisse dans ta mère.
*burp*
Il a quel âge l'auteur ? 14 ans et demi ?
Moa je suis zun prolétaireuhh
Même keuuuu maman elle est couturièreuuuu
Et je bois de la bièreuuuuu
Paskeuuu c'est moins chèreuuuuu
Mêmeuuu kon ma dis keuu sétait teutooon
Et keuu sa faisaiit klasse a dire dans un mon texteuu
Mais au risque deu passer pour un cooon
J'ai oubliéé qu'Alsace Lorraineuuuu n'est plus germaniqueuuuu
Je voudraiiis être anarchisteuuu
Paskeuuu j'aurais pas à jeter mais vêtements de metalleuuuux
Qui sont aussi tout noireuuuu
Qui c'est Proudhon ??? Encore un suppôt du grand capitaleuuu
[A chanter accompagné de 2-3 accords de grattes en soirée, avec une mèche rebelle qui vous barre le visage, et un t-shirt subversif de la marque commercial diabolik, effet garanti]
Excusez moi, je sais que j'aie l'air conne.
Mais non, juste l'air conneuuuuuu
Et puis c'est l'air qui est connnnn, d'ailleurs.
j'ai beau lire et relire, je trouve ça vraiment pas mal. Je trouve que le thème, si tant est qu'il y en a un, est bien traité, et on confère à la psychologie des personnages l'attention qu'ils méritent.
L'auteur ne doit pas s'en faire, des jeunes gens en chemise noire et cuissardes adeptes des solutions radicales avec des trains sont déjà en route pour le soulager de cette constipation chronique.
Par ailleurs, j'accorde quand même un point de sympathie pour le pseudo, qui m'a fait un peu pouffer.
C'est nul.
Mission humanitaire.
"Hélas, ma tirade ne l’a pas convaincu. Il me semble au contraire qu’il se paye ma tête"
Vraiment ?
Ayant effacé par mégarde un commentaire fondamental, je me vois dans l'obligation de le réécrire.
Dafaz : sa va ke c pas long.