Je m'appelle Bill Pachole, joyeux vendeur de prothèses capillaires d'à peine 38 ans, président du racing club canin de Seine et Marne, et collectionneur de timbres brésiliens période 1930-1950, mais je suis surtout un miraculé multiple.
Les toutes premières fois où l'on à essayé de me tuer, je devais avoir quatre ans. La maitresse m'avais mis à l'écart de ma classe pendant l'heure obligatoire de sieste et à tenté de me faire faire une overdose en m'obligeant à sniffer de la craie en poudre, ce qui n'a pas eu l'effet escompté. Mais j'ai tout de même chié un espèce de ciment mi-blanc mi-noir pendant deux mois, jour pour jour, et ce, aux alentours de trois fois par heure, dans des torrents de SPLAF, FIIIIIUUU, et autres BLBLBLBL. Je pensais qu'à l'époque, mes intestins étaient devenus de vrais instruments musicaux, avec des nots précises à chaque descente gastrique.
Un mois après cette folle aventure, l'un de mes petits camarades, Alexandre Ducoing, m'a pourchassé à travers toute l'école avec en main un stick de colle taillé en forme de pointeau. Ayant compris l'inutilité d'un tube de colle face à de la chair, de la peau et des os, il avait ensuite entrepris la lourde tâche de coller entre elles les parois de mon anus. Loupé, encore une fois.
Je ne savais pas pourquoi il voulait me tuer, mais parait il, "il fallait qu'il le fasse, vous comprenez, notre fils est sensible en ce moment, et le fait que le vôtre soit...enfin vous voyez, aheum, je pense que ça l'a perturbé", dixit la maman du brave petit à feue la mienne.
Mes années de scolarités furent marquées par tout un tas d'évènements similaires, allant crescendo de la tentative de meurtre à la colle à la tentative de meurtre à la scie circulaire Mattel. Et toujours aucune explication à ces faits, ni aucun lien. A part la date des faits, toujours la même : le 10 Avril.
Le 10 Avril 1998, j'ai vraiment cru que j'allais y passer. J'étais en fin d'études, à l'époque, et j'ai dû passer six mois à l'hôpital parce que le facteur, un matin, à tenté de me faire bouffer tout son courrier par quelques uns de mes orifices, dont celui que vous pouvez aisément imaginer, et ce, à l'aide d'un chausse-pied. Devant le tribunal, sa seule explication à son geste fut "vous comprenez, je n'ai pas l'habitude, je, je l'ai pris pour, enfin, vous savez qui madame la juge...". Libéré sur parole au bout de trois heures. Quand à moi, j'ai eu de multiples fractures au bassin (au nombre de douze, exactement), deux fractures à la mâchoire, deux litres de sang en moins, une otite insupportable aux deux oreilles à cause de toutes les lettres que le bon facteur m'avait fourré à l'intérieur de celles-ci (je ne sais par quel miracle, vu la maigre taille de mes oreilles), le nez cassé, et les deux bras paralysés. Depuis ce jour fatidique, je vomis à chaque fois que j'aperçois une voiture jaune.
Aujourd'hui, 10 Avril 2010, dans une rue hasardeuse nommée "la rue de la défaite", sous un ciel clément, me voici bloqué entre deux rangées de mobylettes sur lesquelles trônent des stickers à la gloire du PS. Aujourd'hui j'ai mis ma plus belle chemise, et me suis passé du déodorant durée 48H.
Les mecs descendent de leurs montures. Bon. Ils ouvre leur réservoir d'essence. Je pense :" Mais, il n'y a pas de station service ici".
L'un des types sors une photo. Une photo de moi, il me semble. Sauf que sous mon visage, il y à écrit un nom autre que le mien. Celui d'un certains Lionel Jospin. Tout d'abord, je me dis "c'est bizarre, il me ressemble...mais je ne connais pas ce nom. Un frère jumeau caché ? C'est, une blague hein ?"
Les loubards place sur leur réservoir d'essence des espèce de "pis" synthétiques. Qu'est-ce qu'ils foutent. Les loubards commencent à branler leur protubérances qui se remplissent peu à peu, par les extrémités, d'essence. Une technique de vidange ?
Puis le plus âgé de la meute émet un petit cri style "kiaï" et lâche le contenu de son "pis" en le perçant au bout à l'aide de sa clef. Je prend de l'essence plein la gueule et je manque bader; je tombe comme une merde au sol, et là, tout les types lâchent la pression en même temps et je me retrouve baignant dans une marée noire miniature, avec la gueule qui hurle et glissant à chaque fois que je tente de me relever, à la méthode pingouin. EH LES GARS AHAH GLGLGLG? C4EST MARRANT§ MAIS GLGLGLGL BORDEL DE ARRETEZ L0 GLGLGLG TOUT DE SUITE C4EST PLUS GLGLGL DROLE? JE. EEH NON PAS GLGLGLGL D4ALLUMETTE PUTAIN §PAS D4ALLUZWROUUUUF
Le 11 Avril 2010, une stèle fut posée, et la rue de la défaite fût renommée "rue feu Lionel Jospin, "personnalité politique brulée vive le 10 Avril 2010" ".
"La terre entière est contre moi mais je suis beaucoup. "
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moui, c'est dommage que l'auteur se soit pas plus foulé que ça. May bhon ssa paçe.
la phrase d'intro entre guillemets est une citation ? si oui de qui ?
"La terre entière est contre moi mais j'y suis pour beaucoup"
C'est assez cool. Ca aurait pu être mieux, mais ça se défend, et j'ai eu plusieurs sourires, donc je suis content.
Oui, la phrase est bien une citation que j'avais noté y'a longtemps, trouvée sur un blog bd, mais je ne suis plus sûr duquel.
"Un mois après cette folle aventure"
"A part la date des faits, toujours la même : le 10 Avril."
CONGRATULATIONS! You are inside a vortex !
notation musicale : http://www.youtube.com/watch?v=RmHWTY-qTg0
Ne pas justifier le choix du con par des points de suspension c'est très...
Je n'arrive pas à décider si ce texte est antisocialiste ou pas.
La victime a le tort de ressembler à Jospin, qui est la vrai cible, ce qui rend les agresseurs eux-mêmes bien cons. Bon. Euh.
Me voilà perplexe.
Petit délire sur le début puis plus rien notre compère aurais t'il perdu son non sence de l'humour??
c'est rigolo, en fin au debut; la fin est...comment dire?