L'avenir de la Roumanie en deux coups de cuillère à pot

Le programme hongrois de sauvegarde des sachets de thé usagés, initié par le volubile mais ô combien exaspérant Arisztid Bengemü, secrétaire d'Etat à l’Ecologie détaché au Département annexe des Administrations Aléatoires, ne sera pas reconduit suite à son cuisant échec lors de l'exercice 2009. D'aucuns prétendent d'ailleurs que cette débauche de moyens financiers à pure perte pourrait s'infuser dans le temps et contraindre le pays à une réduction de ses frontières afin de paraître plus petit et donc moins grand.
Fabian Omoteliop, vice-président collatéral des Rassemblements Vocaux, actuellement sur la corde raide suite à de sordides affaires de mœurs, a pris la parole hier soir dans la matinée pour réagir vigoureusement à cette annonce faite quelques heures plus tôt sur la chaîne nationale en taxant Arisztid Bengemü, je cite, de "servile ragondin vétilleux à la solde des intérêts roumains", et l'a accusé dans la foulée de vendre le territoire national à son profit contre des bons d'achat sur de jeunes femmes majeures de quinze ans et demi en Avril. En effet, les voisins concernés auraient selon certaines sources proposé un lot qui donne à réfléchir.
M. Arisztid Bengemü, interrogé immédiatement après cette sulfureuse déclaration par un journaliste qui se trouvait précisément dans le même hôtel de passe pour y effectuer un reportage en immersion, lui a confié que "la situation méritait effectivement que l'on s'épanche dessus".
Au siège européen de Bruxelles, c'est l'effervescence. Les bruits de couloir rapportent qu'une soixantaine de députés toutes nationalités confondues auraient d'ores et déjà engagé de discrètes négociations avec Bucarest pour s'enquérir des offres sur le marché. Ainsi il apparaît entre autres que la Bretagne pourrait passer à l'Est en échange de trente-quatre conteneurs portuaires d'Evangelistas et de Kuznetsovas diverses.

Ces informations sont bien évidemment à prendre au conditionnel passé et nul ne sait encore si l'état roumain pourra répondre à la demande testiculaire galopante. Enfin, une récente étude extrapolée signale que si jamais tel était le cas, la Roumanie pourrait devenir la troisième puissance économique mondiale à l'aube de l'an 2020.



A venir dans le numéro 2 : « L'Islande et son monopole de l'eau chaude : la guerre du robinet »