Encore une journée pourrie ,encore une fois je repense au sens de ma vie. Je me dit que cette journée une fois achevée ne sera plus qu'un souvenir oublié, un putain de sale souvenir. Je me dit que je suis entouré d'un autiste et d'une bande de bourgeois: les connards qui te regardent de haut parce que t'es pas de leur monde, ceux qui te laissent un pourboire de dix centimes en te regardant comme si tu faisait l'aumône, avec cet air hautain des gens du monde.
J'observe, je regarde le monde bouger pendant que moi statique j'essuie la vaisselle derrière mon comptoir discutant avec moi même; je suis mon seul compagnon, je me parle comme un schizophrène parle avec les voix qui l'habitent. Une conversation à sens unique, au moins je ne me contredirai pas je suis toujours en corrélation avec moi même.
Je vois les gens dans la rue s'amuser pendant que moi ,seul, je me met à délirer sur les clichés comportementaux et physiques de mes clients, je ri, une bonne humeur humeur surgit de nul part, je me dit que les gens de la table proche du comptoir ressemble respectivement à un Bulldog et un Tekkel, et qu'ils s'entendraient bien avec les vielles de la table 1 qui sont coiffées comme des Caniches.
Je me dit que j'aimerai bien que le « keupon » dans la rue vienne histoire de mettre l'ambiance, foutre le bordel a coup de « rangos » et de grand « OÏ, OÏ, OÏ », j'en fini par stéréotyper les « keupons », triste décadence.
je me dit que le « tic tac » de l'horloge me saoule et que j'ai envie de la démonter, de la prendre et de me jeter dessus à pieds joints, la fracasser comme si elle avait essayer de me tuer. A chaque « tic » je me dit que c'est encore une seconde de ma vie que je viens de gâcher, à me casser le cul enfermé dans ce café/magasin de mes deux, je pourrai voyager, m'évader loin de la civilisation et du système, mais je reste la a trimer pour un salaire de misère. Quand le tac surenchéris je me dit la même chose. Je compte les secondes une par une, si l'horloge faisait les centièmes de seconde je les compteraient sûrement aussi.
Je regarde cette fameuse baie vitrée du 2ème de laquelle je voie la rue, j'ai du m'imaginer une centaine de fois me jeter a travers pour m'écraser contre le bitume, mes viscères s'étalant sur le trottoir a la vue des badauds affolés, mon sang se rependant sur la route, attirant animaux charognards et cannibales en tout genre.
Et puis je me réveil et me dit que je me plaint beaucoup trop, au même moment une personne entre, je suis obligé de dire « bonjour mÔssieur ! » avec l'air le plus con et condescendant qu'il soit (s'abaisser a ça, faire croire au client qu'il est roi, qui est le putain de connard qui a dit ça la première fois ? Je veux son nom pour aller vomir et me branler sur sa tombe et me repentir sur ce pauvre esclave), le mec me regarde sèchement, il avait un visage fin et dur a la fois le teint pâle de quelqu'un qui n'a pas pris de vacance depuis plusieurs années, le regard frustré de l'homme qui a arrêté de compter les année depuis la dernière fois qu'il a réussis a toucher sa femme, qui ne prend désormais d'orgasme qu'en insérant la carte de crédit de son cher mari dans les boîtier prévu a cet effet dans de grand magasin de marque. Il me lance avec un regard de tueur "un café ! Et vite je suis pressé !" je pense " et le s'il vous plaît t'écorcherai la gueule connard ?!", en chantonnant « l'homme pressé ». Avec un client normal j'aurai essayé de savoir quel café il serai tenté de prendre, mais là, son amabilité ma trop touchée je lui sert le plus dégueulasse qu'on ai . Je suis fier de ma connerie, j'rigole tout seul dans mon coin.
le mec est super content de son café et m'laisse un pourboire d'un euro toujours avec le même air hautain des grand homme, toujours le même mais qui te dit « tu ne sera jamais aussi riche que moi, mais un euro, c'est le début de la fortune », je lui lance mon sourire sarcastique qui voulait dire « moi j'suis p't'etre fauché mais je baiserai ce soir ».
mon autiste (mon superieur pour les gens normaux) monte et fait un tour de salle, me dit une banalité, je ne comprend jamais rien de ce qu'il me raconte, a chaque fois qu'il parle j'ai envie de lui dire « mais articule connard, articule !»,j'ai du m'imaginer 3 fois en train de le tabasser avant ce moment, prendre un chaise et lui fracasser contre le crane, aller jouer avec son cerveau gisant hors de sa tête, j'aimerai lui couper la langue avec les ciseaux que j'ai dans la main. Le problème des gens qui ne savent pas parler , c'est qu'il parle toujours beaucoup trop comme pour s'entraîner, enfin parler tout reste relatif, un balbutiement tout au plus, en plus il bégaye, il est con et pour rien n'arranger il était moche. Je me demande comment ce connard en partant avec autant de handicaps dans la vie a pu se reproduire et faire des enfant qui ressemblait a peu pres quelque chose. C'est pour cela que je l'appelais mon « autiste » il était dans son monde, il avait plus d'amis dans sa tête que moi dans la mienne plus le compte de tout mes amis réel.
j'espère de tout coeur qu'une connaissance vienne, l'espoir fait vivre j'suis encore ici...
le temps passe, les minutes paraissent des heure les heures des éternités : « tic » , « tac », « tic », « tac »
c'est l'heure de la sortie je me dit que mes potes sont en week-end , les gens normaux ne travaillent pas le samedi,moi je ne suis pas en week-end, et donc je ne suis pas normal.
et avant de me dire "bonne soirée" l'autiste entre deux monologue, pendant qu'il fait les compte dans sa caisse, me sort les horaire du lendemain , merdique bien sur, une dernière fois j'ai envie de lui mettre la tête dans le tiroir de sa putain de caisse enregistreuse et de la refermer sur lui a plusieurs reprises, me cassant en le laissant seul agonisant sur sa nuque éclaté et son visage broyé. Je part avec mon sourire et mes pensées impures... j'aime les imaginer mort, je les hais de toute façon, je n'ai aucun remord.
LA ZONE -
Les turpitudes du monde du travail sont bien trop souvent ponctuées de ces journées dont on se passerai, de ces journées qui rendent impossible la moindre indulgence envers son prochain. Peut être que mon destin pourrait prendre un sens, un but, derrière ce comptoir de bois brut.
Ou peut être que ce présent est lié de manière étroite à mon avenir, qu'il n'y a pas d'échappatoire, que les faits suivants conditionneront à vie le reste des jours à venir.
Ou peut être que ce présent est lié de manière étroite à mon avenir, qu'il n'y a pas d'échappatoire, que les faits suivants conditionneront à vie le reste des jours à venir.
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Message complémentaire de l'auteur :
"Ce texte est strictement réel, il reflète une tranche de vie (la mienne), et donc, tout ce qui est dit s'est produit et pensé."
Super.
Ça n'a aucun style mais on voit qu'aujourd'hui les jeunes ont du mal à se faire à la vie d'adulte et ça, on ne le savait pas.
Ennuyons-nous ensemble, comme disait Louis XIII. Ou bien non.
Le passage "derrière mon comptoir discutant avec moi ", avec l'absence de virgule, ça nous rappelle que les meubles sont les bienvenus dans la conversation quand ils savent se tenir. C'est mesquin de ma part de relever ça,n mais le texte est truffé de ce genre de fautes, ou de pires.
On pourra dire que l'ennui du personnage est bien rendu.
L'image me fait penser à un tas de glands, et ça, c'est assez effrayant, tout de même. Sinon, lampadaire.
C'est le genre de texte typique qu'on a envie d'écrire quand on découvre la misère du monde du travail. J'ai failli écrire la même chose cet été, avant de me rappeller que je n'écrivais pas, donc je suis indulgent.
Pour faire original, je pense comme dourak.
Et comme koaxkoax, tiens, aussi.
Moi je me suis rappelé que je n'avais pas de travail, donc je suis aigrie.
Et Dourak tu exagères alors même qu'il y a un "n" surnuméraire dans ton commentaire hahahahahuhuhu lolz
CARBONIFERE
Mais c'est pas si mauvais, mais c'est mauvais quand même.
What a bore!
C'est mièvre; quand j'ai lu ça je me suis imaginé que le narrateur était une jeune fille à la lèvre tremblante.
C'est pourri mais pas assez pour être drôle.
C'est comme une chanson de Jean Jacques Goldman qui part en couille.
C'est comme une couille de Jean-Jacques Goldman, surtout. C'est mou, ça n'existe pour rien, et ça laisse tout le monde indifférent (ou alors quelque chose ne tourne pas rond ici-bas).