Cet instant, je le vivrai en boucle jusqu'à l’infini. Ce petit corps si fragile et portant si flegme, lourd comme un rocher, ce visage glacé, je ne l’avais encore jamais vu aussi beau, je voulais le prendre dans mes bras, le serrer jusqu’à ce qu’il me hante, jusqu’à ce qu’il soit en moi, pour l’éternité. Tout ce bascule puis s’entrechoque dans ma tête, son sourire, ses larmes, le sens de la vie, ses foutus médecins, Dieu … et puis plus rien, le zen total, mon cerveau s’est peut être planté, il lui faudrait un bon 45 millimètre pour le réanimer à ce putain de cerveau.
Si je pouvais sentir quelque chose, j’aurais peut être senti la fatigue, la peur, le désespoir, la faim, mes pieds meurtris. De la crasse sur tout mon corps, je m’avance vers l’inconnu, les arbres avaient encore l’audace de percer le ciel, mais je savais au fond de moi qu’elles n’attendaient que le jour ou on les raserait, comme ca elles n’attendraient plus. Mes poils se redressent en caressant la douce brise hivernale, la douceur est odieuse, la douceur est un mensonge.
Nos âmes seraient-elles liées à ceux des autres ? Et puis, si ces autres venaient à disparaitre, étions-nous aussi condamnés à mourir avant la mort ? Et qu’est-ce qu’il y’avait entre la vie et la mort ? L’attente ? Le néant ? Étais-je condamné à vivre longtemps dans ce néant ?
Mes intestins se tortillaient, je cours vers les toilettes et vomis du liquide jaune compacte, je revomis en voyant mon vomis, par terre j’aperçois un petit couteau suisse avec une petite lame, je n’ai pas le courage d’aller chercher une plus grande, je m’adosse au mur, prend un dernier souffle, passe lentement en forçant avec le pouce sur le dessus de la lame pour bien rompre les vaines, puis je laisse tout mon corps s’effondrer sur le coté. Mon bras devient chaud, je me sens de plus en plus épuisé, je vais dormir un peu, cette nuit au moins je dormirai tranquille.
Il faudrait que je respire, c’est important de respirer …
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Poubelle.
Néanmoins, j'ai trouvé une raison de lâcher l'ordi et d'aller dormir.
Merci.
Ta gueule.
J'en suis coite et perplexe. Mais comme on dit faut le voir porté. Heureusement, le texte est court
Le résumé est bien clément je trouve. Les fautes d'orthographe sont bel et bien présentes, de construction aussi. Et le titre, merde quoi, le titre.
" mon cerveau s’est peut être planté, il lui faudrait un bon 45 millimètre pour le réanimer à ce putain de cerveau. "
Opte plutot pour le fusil à pompe, 45mm ca me semble trop peu.
Après ya aussi l'ECT. Tout dépend du voltage que tu peut supporter.
commentaire édité par Josh le 2009-10-26 16:36:47
Si l'auteur pouvait se donner la peine de nous refaire la même séquence, mais filmée, je suis certain qu'on pourrait y déceler un quelquonque interet. Là c'est juste mauvais.
Principal intérêt : la longueur du texte.
Principal défaut : les titres en anglais, totalement proscrit, à part pour les chansonson de groupe de new-wave-techno-core.
http://www.dailymotion.com/video/k69dYqnI7JFS0b5Za9
J'ai dans l'idée que tout ça doit nécessairement être voulu. Je veux dire : oui, on est obligé de se dire que c'est nul. La ponctuation, la conjugaison et la fierté de l'auteur en prennent pour leur grade. Seulement, quand je pense à ce "portant" qui nous tient le visage à sa place là où on croit d'abord voir une grosse faute de frappe, ou à ce conditionnel (je passe sur les futurs) qui n'a aucun sens dans le texte, en passant par le paragraphe final, si ingénieusement rempli d'ingénuité de puceau... Il y a aussi le "mourir avant la mort". Et puis le titre, bordel, le titre ! (pour ne pas trop paraphraser Das) "c'est pas obligé que c'est fait exprès" ?