Il l'imagina un instant nue, recouverte d'une dentelle de sa semence à lui, puis rougit jusqu'aux oreilles à l'évocation de cette pensée coupable. Il utilisa son journal pour camoufler son trouble vigoureux, noble et fougueux, mais la candide Morgane vint s'asseoir à ses côtés, dévoilant la courbure parfaite de ses fesses dorées et rebondies dans lesquelles Hubert avait tant de fois désiré mordre. Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle, oh encore le travail avec les cours de la bourse ! Tu es un homme tellement important.
Elle avait une nuance d'admiration dans la voix et le mot bourse dans sa bouche portait toute la résonance d'une promesse dont Hubert ne pouvait qu'attendre l'accomplissement en gémissant intérieurement devant la beauté innocente et provocante de cette jeune déesse aux seins d'acier qu'elle arborait tels des obus adorés en cette chaude soirée de juillet.
Il devinait tout cela à travers les plis humides de la trop petite serviette dont cette beauté ravageuse avait malheureusement décidé de s'affubler alors qu'il faisait si bon et que le soleil aurait vite séché les fines gouttes qui étaient encore sur la peau de Morgane. Quel gâchis ! pensa-t-il en faisant semblant de ne pas être ému par les énormes seins brûlants qui se pressaient contre son épaule et dont il sentait la chaleur malgré la barrière de la serviette et de son propre polo "Lacoste" qu'il avait immédiatement enfilé à regret à la sortie de la douche qu'il avait prise en revenant de la plage en compagnie de cette belle plante.
Soudain, elle se désintéressa de Hubert et décida d'aller s'habiller, tandis que l'homme tentait des exercices de respiration appris lors d'un séminaire contre le stress afin de se calmer et de voir son "Levis" retrouver sa forme normale une fois le désir canalisé tel un volcan qui dort. Lorsqu'elle revint, il réalisa qu'elle était vraiment très élégante. Elle n'avait pas vingt-cinq ans et portait avec succès la décoloration capillaire. Dans ses cheveux blonds se reflétait la lumière et ses yeux très verts ressemblaient à deux braises d'émeraudes. Des yeux "qui crient braguette" comme Marc, le mari de Morgane, se plaisait à répéter à Hubert autour de la machine à café à la pause de 11h. Mais bien sûr, ce n'est pas sur ses yeux que le regard d'Hubert se fixa, mais d'abord sur son fin corsage blanc de viscose moulant qui dessinait bien les melons de ses seins tout en s'arrêtant juste au-dessus d'un nombril orné d'un bijou avec un "strass" qui brillait autant que les cheveux de la femme fatale. Sous ce nombril, très bas sur des hanches qui dévoilaient presque les premiers poils pubiens de Morgane (était-elle rasée ? Hubert ne le savait pas et cela le frustrait très fort) se trouvait un short délicat, très court, en jean délavé et qui avait du être un jour un pantalon normal comme en témoignaient les franges qui chatouillaient les cuisses de Morgane. Enfin, encore eût-il fallu que sur la divine Morgane, un pantalon pourrait être simplement "normal". Cela semblait à Hubert encore plus impossible que leur amour qui lui fabriquait des noeuds dans le ventre. Il se disait que les franges du jean avaient beaucoup de chance et qu'il aurait bien aimé lui aussi se laisser aller à caresser ces cuisses couleur miel au rythme des pas sexy de cette jeune femme si séduisante.
Soudain, ils allèrent faire un tour en voiture dans la "Renault Kangoo" rouge sang à boîte manuelle et 60 000km au compteur de Hubert. Le ronronnement du moteur essence 1.5 dci (85ch) et le grand air vivifiant (78,08% de diazote, 20,95%¨de dioxygène, 0,93% d'argon, 0,0018% de néon, 0,00011% de krypton, 0,00009% de xénon et 0,033% de dioxyde de carbone environ, et taux d'humidité négligeable) ne firent qu'intensifier la passion de Hubert surtout que Morgane était vraiment belle telle une nymphe. Ils dinèrent dans le salon d'un repas simple mais goûteux et Morgane déclara qu'elle allait se laver les dents et laissa la porte ouverte et Hubert ne put s'empêcher d'aller la lorgner par le trou de la serrure qui offrait une vue absolument imprenable et une cachette sûre pour un voyeur comme lui.
Morgane faisait des va et vient très vigoureux dans sa bouche avec sa brosse à dents en expulsant des fois des filets de mousse blanche qui coulaient provocativement... comme du sperme... sur ses lèvres humides et sensuelles. A un moment, elle alla trop loin en voulant atteindre ses molaires et eut un petit hoquet de surprise très excitant qui donna à Hubert une violente hausse d'adrénaline. Il était vraiment très excité maintenant mais repartit quand même dans le salon avant la fin pour ne pas être pris la main dans le sac.
Morgane pénétra dans la pièce en venant le rejoindre et lorsqu'elle se pencha pour retirer ses talons aiguille, Hubert remarqua une excellente absence de sous-vêtements. Décidément, il n'en pouvait plus : son érection drue durait déjà depuis la veille au matin, et il n'avait pas toujours pas eu l'occasion de se satisfaire !
Soudain, la femme l'informa qu'elle "désirait" lui parler en se confiant à lui. Hubert ne s'y trompait pas, il savait parfaitement ce que signifiait cette litote : Morgane le voulait, lui. Il décida quand même de faire semblant et de jouer l'ami attentif pour ne pas froisser sa compagne et esquisser la parade nuptiale mystérieuse dont ils connaissaient tous deux l'issue fatale et agréable...
-Marc est distant avec moi, je ne suis pas heureuse, dit-elle, nous sommes mariés depuis un an déjà mais je suis une étrangère pour lui car il ne me voit plus. Nous fûmes heureux mais cela est désormais terminé, je crois que l'amour nous quitta.
Hubert sursauta : Marc ne lui avait jamais parlé de cela ! Les scrupules qu'il aurait pu éprouver à voler la femme de son ami et collègue s'envolaient soudain en fumée... Elle dit des détails de leur vie ensemble et Hubert fut de plus en plus sûr de lui...
-Et puis, ajouta Morgane en rougissant, au... au lit, ce n'est pas très bien non plus. Marc fut le premier et j'aurais beaucoup aimé quelqu'un pour m'apprendre.
Hubert n'en croyait pas ses oreilles. Son désir était plus ardent que jamais et bandait tous ses muscles virils et faisait tourner l'intérieur de sa tête...
-Je peux t'apprendre, dit-il en la toisant de ses yeux brûlants. Je veux t'apprendre.
-Oh Hubert !
Et la jeune brésilienne se jeta sur lui avec une faim de chien mal nourri car entre eux, la passion était à son comble et brûlait d'un feu qui ne pouvait pas être éteint et que Hubert aimait beaucoup. Il était vraiment très heureux.
Soudain, Morgane le repoussa et marmonna d'un air cochon, faisons-le dans la voiture, je veux le faire dans ta voiture. Hubert se félicita intérieurement d'avoir acquis sa kangoo au coffre plat et d'avoir fait réviser ses suspensions avant cette folle escapade. Cette femme était vraiment hors du commun, il le songea.
Ils descendirent à pleine vitesse au garage... La passion suintait par tous les pores de la peau de Hubert... Il avait beaucoup hâte de posséder cette belle tigresse... Ils se ruèrent à l'intérieur de la kangoo et ils s'embrassèrent avec de la passion très forte et en se caressant l'un l'autre... Ils désiraient tous deux faire l'amour, Hubert en était persuadé maintenant... Morgane se cabrait tel un pur sang sauvage que Hubert ne voulait surtout pas dompter... Il était un homme comblé et savait que malgré ses plaintes sur sa vie sexuelle, Morgane devait être particulièrement bonne et ne pas rechigner à la tâche... Elle dégrafa d'ailleurs le pantalon de l'homme et rougit jusqu'aux oreilles en apercevant son membre luisant et élancé...
-C'est énorme, je ne suis pas habituée à si gros... bredouilla-t-elle avec un air gourmand et effrayé.
-Ne t'inquiète pas, répondit-il d'un ton protecteur en caressant le string couleur essence de la bombe sexuelle.
Il voulut aller plus loin mais soudain la porte du garage s'ouvrit, laissant pénétrer la lumière de la nuit profonde dans le garage. Ils remirent leurs sous-vêtements en se dépêchant, tels deux enfants surpris à jouer au docteur et à la malade dans leur chambre par leurs parents. Le visage de Marc apparut par la fenêtre du coffre de la kangoo.
-Chérie, je suis rentrée ! Mais... que faites-vous allongés dans le coffre de la kangoo ?
Marc avait cru à toutes les histoires que Hubert avait raconté pour justifier la situation incongrue et Hubert en était rassuré. Il annonça à ses hôtes qu'il prenait congé en serrant la main à Marc puis il fit la bise à Morgane qui lui effleura discrètement l'entrejambe de sa main douce. Elle lui chuchota dans l'oreille : à la prochaine fois Hubert... et ajouta avec un clin d'oeil goulu et lourd de sous-entendus et plein de double-sens :
"Rentre bien..."
Le soleil rougeoyait au loin, comme la passion dans le coeur d'Hubert. Il entendait l'eau de la douche "Siren2000" couler et il l'imaginait ruisselant sur le corps humide de Morgane. Dans un instant, il le savait, elle allait déclencher les hydromasseurs incorporés à l'engin. A cette seule pensée, il sentait un désir guerrier peser sur la couture de la braguette de son "Levis". Il but un verre de malt vieilli en fût de chêne afin de libérer ses pensées. Peine perdue, le sang battait dans ses organes puissantes et le rappelait à son âme de mâle vigoureux. Il lui fallait posséder Morgane avant que le mari de cette dernière ne rentre de son voyage professionnel en Amérique.
Soudain, la douche s'arrêta et Hubert sursauta. Il attrapa "La Tribune", datée de la veille, et fit semblant de consulter d'un air absorbé l'éditorial. Morgane surgit alors dans le confortable salon avec vue sur la mer bleue et scintillante dans la douche lumière du soir déjà déclinante, vêtue d'une simple serviette de bain "Pierre Cardin". Décidément, s'épata Hubert, un rien l'habille.
Soudain, la douche s'arrêta et Hubert sursauta. Il attrapa "La Tribune", datée de la veille, et fit semblant de consulter d'un air absorbé l'éditorial. Morgane surgit alors dans le confortable salon avec vue sur la mer bleue et scintillante dans la douche lumière du soir déjà déclinante, vêtue d'une simple serviette de bain "Pierre Cardin". Décidément, s'épata Hubert, un rien l'habille.
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"je crois que l'amour nous quitta"
Blonk blonk blonk.
C'est de loin le meilleur texte de cette semaine 'textes de merde'. Ce qui est évidemment pas l'objectif du concours.
vrai qu'il est très drôle. Même la dernière phrase. C'est quand, la semaine "texte pornographique"?
Le plus triste, c'est que je n'ai jamais eu autant de facilité ni autant de plaisir à écrire.
C'est le smurf de qui, Poutre, déjà ?
Je crois que le "braises d'émeraudes" a causé la téléportation de 24 métastases dans ma cochlée gauche au niveau de l'étrier mais j'ai quand même achevé ma lecture.
Pour le "en expulsant des fois des filets de mousse blanche qui coulaient provocativement... comme du sperme... sur ses lèvres humides et sensuelles" j'applaudis des oreilles parce que l'humour de surenchère c'est dur à faire bien et là c'est bien fait stégosaure et donc voila, j'ai fort ru, merci.
Le style "avalanche de métaphores improbables et absurdités réjouissantes" ça sonne un peu comme un registre à part entière de l'hypothétique genre TDM. A mes yeux c'est aussi merdique que "La Vie de Guy" ou "Comment j'ai mangé mon chien et mon caca", ça joue juste pas sur le même terrain.
A lire apres 6 coups de poppers et ensuite, regarder un film erotique sur TMC, orgasme garantit
*mal a la tete*
un peu trop maitrisé et drole pour etre merdique comme il faudrait
ça donne envie de lire la bibliothèque Harlequin au deuxième degré.
Putain, l'image est magnifique...
Je pense que la retouche a été faite par l'auteuse.
Ainsi fut fait, mes yeux saignent encore aux coins. L'auteuse trouvait ses idées au fur et à mesure tandis que j'essayais d'articuler "n... n... non... NNOOOOOOON §" sans y parvenir.
Je confirme pour ce qui est de l'image. J'y ai vraiment mis du mien sur ce coup là.
Modèles : Poutre, et ma Kangoo.
Salaud, j'ai failli faire la même blague en disant que c'était toi.
Les métaphores à la con, la scenario vu et revu digne de "c'est rrroger le plombier", la plethore d'adjectifs tous plats et cons, les petits soubressauts comme les yeux qui crient braguette. C'est un Perfect.
Même la fin m'a plu par sa convenance, la frustration et l'évitement de détails qui annonçaient un trop c'est trop je reprendrait bien un porto.
CA T4AURAIT FAIT CHIER D4AERER TON TEXTE UN PEU PUTAIN DE GROSSE MERDE?