Tout commença par un doux matin d’avril, alors que je cherchais l’inspiration pour mon prochain texte. Les rayons du soleil filtraient par les persiennes et striaient mon sous-main jusqu’au clavier. Mon regard vagabondait, glissait sans entraves du plafond aux fenêtres, sondait les moulures des boiseries anciennes, à la recherche de quelque vérité cachée.
Je savourai un instant la douce chaleur, avant de me retourner face à l’écran. Là, dans un grand vide blanc, le curseur clignotait. J’aimais ces instants fugaces qui précédaient l’écriture. Pour le moment, tout n’était encore que potentiel sans limite. Une vaste étendue sauvage qu’il m’allait falloir défricher avec des mots en guise de soc. Ecrire, c’était tracer un chemin dans la lande de l’imaginaire, délimiter, poser des garde-fous.
Près de mon clavier, une tasse de café fumait. Mon chat ronronnait paisiblement sur mes genoux, les yeux mi-clos. Silence.
PUTAIN, mais SQUOI ces conneries de TAR2 / tu te fous de notre gueule hein ouais
GZZ GZZ le petit chat qui ronronne doucement ? Et puis quoi encore ? A MÖRT le chat / DU SÄNG PUTAIN
Taré, va / DU SÄNG MAINTENANT
Que… Quoi ?
Sous l’effet de la surprise, ma tête, brusquement libre de toute tension musculaire, vint s’écraser sur le rebord du bureKFYHK °0. un… un… un trou noir
… béannt s’oouvrit une seconde, au ceentre de ma conscience
et je
maanquai
perdrre pied
puiis ce fut l’inondation, la souffrance blanche brûlante qui irradiait, pendant que je reprenais mes esprits. Comme par réflexe, mes doigts continuaient de frapper les touches, tandis qu’un liquide chaud et sirupeux…
DU SÄNG c’est DUSÄNGDUSÄNG sirupeux ma bite c’est DU SÄNG
… tandis que du sang roulait le long de mon arcade sourcilière. Suffoqué par l’accès, je cherchais une explication autour de moi, mais les murs, les meubles, restaient muets. Que c’était-il passé ? Du plat de la main, j’essuyai la traînée de sang qui chatouillait ma paupière. Après longue hésitation, je me rassis, bien décidé à entrer de plain-pied dans le cœur du récit
AH BÄH C4EST PAS TROP TÖT PUTAIN
Je… Oui.
Il me fallait réunir le peu d’inspiration matinale me concentrer allez. Tout écrire tout décrire sans rien oublier. Mes mains refusaient de suivre la cadence de mes idées. Je mélangeais tout. J’avais quoi ? Perdu la tête un instant ? Je… Je je devais coucher ça, cette… crise. Oublier quelque chose, c’était condamner un aspect important à l’oubli. C’était une condamnation. Voilà, une condamnation. Mais ça on s’en fout. Il me fallait matérialiser l’inexplicable, le graver dans le marbre pour lui faire perdre de sa charge (de doute ? de peur ?). Saisir l’instant, le figer
PUTAIN MAIS EN FAIT T42CRIS VRAIMEnt comme un con toi HEIN ? HEIN ??? Hein les gars ouais comme un con / AHAH ouais un vrai con comme un con qu’il écrit
Les mots ne venaient pas naturellement, les tournures se liguaient contre moi pour… L’écriture était un fauve, ou plutôt un genre de lynx avec sa vue de lynx qui… Je m’égarais, et je dérapais dans la boue de l’incertitude sans pouvoir trouver prise dans le magma syntaxique de putain, SUJET VERBE COMPL2MENT, c’est quand même pas compliqué. J’étais trop stressé, ça voulait pas sortir quoi. On me criait
UN PEU QUE 9A VA SÖRTIR ? PUTE / c’est pas comme si t’avais le choix ///
Les lignes s’allongeaient interminablement sans s’arrêter à l’écran, je claquais des dents en serrant les mâchoires ça n’avait aucun sens, sans que je parvienne réellement à donner un sens à ce que…
Ouais bon d’accord / on s’en branle la bite de tes états d’âme d’écrivain raté à la con / on veut DU SÄNGDU SÄNG et de l’ÄKTION. DES REBONDISSEMENTS et du suspense! Et des EXPLOSIONS hein ouais Maurice qu’on en veut bien des EXPLOSIONS AH 9A ouais
Des explosions ?
A nouveau j’étais debout, tous mes sens en alerte. Le chat avait filé sous le lit, en un sursaut… Enfin d’abord il avait sursauté, puis il avait filé sous le lit. En fait. La précision me fuyait en galopant, telle le chat qui avait galopé sous le lit. Trois explosions consécutives s’étaient produites, juste en bas de chez moi. Qu’est ce que c’était quoi encore ? Inexplicable… Et… Enfin oui, je ne…
EH BÄH ELLes sont bien pourraves tes explosions, on les a MËME PAS VUES !! C’est quoi ce MERDIER ! Bon abrège, faut entrer dans le vif du sujet LA / un truc qui groove vraiment, mec, parce que LA on EST VRAIMENT A BOUT T4AS CAPT2 ?
Tandis que mes doigts fusaient sur le clavier sans le moindre contrôle, la porte sortit de ses gonds et s’abattit, sous la poussée d’une charge de… Bah des gens qui étaient derrière quoi. Ou plutôt du bélier qu’ils portaient. Un lourd… On s’en fout. Les intrus, vêtus de noir et encagoulés (encapuchonnés ? Encasqués ?) étaient armés de fourches et de torches vives. Le halo des flammes jetait des reflets rougeoyants sur pas le temps pas le temps, ils étaient déjà dans la pièce. J’étais cerné et encerclé et tout entouré de tous les cotés. Mais qui étaient ces intruseurs ? Impossible de voir leur visage. C’était… Frustrant. Enfin pas vraiment frustrant, mais le mot exact ne me venait pas. Le premier d’entre eux avança d’un pas, et arrachant sa cagoule d’une main, c’était un grand moustachu aux yeux brûlants, et il me hurla :
- ET NOUS alors tu crois qu’on l’est pAS, FRÜSTR2S ? AVEC un auteur de merde pareil on est pas prêts de S4AMÜZER
Ils glapirent tous en cœur comme des lapereaux écorchés :
- DE MERDE OUAIS DE MERDE
J’en voyais même qui sautillaient en rond. Le grand moustachu repris :
- OUAIS DE MErde ! Qui nous a foutu un auteur de merde pareil ? Et enlève moi cette moustache à la con tout de suite / c’est RIDIKÜLE
Il avança jusqu’au lit, passant une main sur son visage glabre, avec un air de soulagement.
- Mais qui êtes-vous, enfin ? Et de quel dr…
- LA FERME § ON EST tes lecteurs et on en RÄS8LE8KUL de tes histoires de merde / avec des chats qui ronronnent / des tasses de café fumantes… TU VAS nous CHIER tout de suite un texte digne de ce nom / sinon c’est bientôt ta KARKASSE qu’elle sera fumante ///
- Mes lecteurs ? Mais je ne…
L’un de mes agresseurs se penche brusquement (oubliant que le texte était au passé) et attrape mon chat par la queue. D’un geste, il le… Il l’éclate, non, il l’explose, non il l’éclate contre le mur. J’étouffe un glapissement de lapereau écorché. Ce pauvre papier peint quand même, c’est honteux.
- NOUS ON EST pas là pour RIGÖLER ? T4ENTENDS ? T4ENTENDS BIEN L0 OUAIS ? Alors tu te recolles tout de suite sur ce putain de texte et tu chies un truc qui groove, pour une fois, avec de l’ÄKTION.
Et tous de hurler :
- AAAH AHAH AHAHAHAH ZGNÜCK ZGNÜCK AAAAH §
Je mme mords l’’intérieuur des genciives, nondes joues, pas dd es gencives c’est complèttemment débille. Je n’aii d’autre choicx que d’obéirJe metourne en tremblantte verrs mon clavvier, maiss lees touchhes dotn dures à atterondrre poaozcr
- TUU BVASS FAIRER un puutaon d’effort ouaieis ? /
J’esssaye de mùe concentrrer. Touut oublier, ne pas ttenir compte. Mais, lasuueur tremppe mes doiggts eet me daut dérappper surr les àt_uçcheh
- psOUIfDHZ QUE CE BORDEL ? OJDN CORPENDS RIENB DU TTOU ON VVEut de la VIOLence et dy SÄNGG
Le mousstachu ;;;; enfin le plus grand foond sru moi, et tirrant un ecouteau de sa ceiibteyu, me le planyte dans lamain AAAAAHH MAIS JE MAIS NON JEEE
C4EST PAS VRAI il nous fait une SYNKÖPE ce con / ranime-le Maurice ou on aura pas ce putain de texte
;;; ma main est bandée et attavhée sur l’accoudoir ;, j’essaye f’être calme ert de taper de ma seule mainb valide, mais c’est pas favile, je souffre eyen plus je peux pas faire les majuscules d’une seule main
je pleure et me larmes brouillentf ma vue queuihd tehh
- puuytatni mais c’ets pas vrâu y a rrien a en turer de ce ccôn ouai cibnc ekde
le pllus grad menvoie une mandal dasb dans la gueul
- mmaiointenentn tu vas faaire un putain d’effort
je prends montemps j’essaye de me concentrer, pas aller trop vite ;je dois satisfaire les exigeances de mes ravisseurs ; c’est ma peau que nje risque ; jze dois me resaisir
- il a intérêt à fâire ça bien l’auteur de merde ; et sans faute, t’as kâpté, ou sinon on te crame ta gueuke ta gueule j’ai dit (avec un l bordel) / c’est pas compliqué quand mêùe ;;;
je serre les dents et m’exécute, faisant tout mon possible pou ;;; (((pour j’ai écrit pour c’est ça que j’ai écrit))) du sang s’écoule de mon bandage, ou plutôt de ma main sous mon bandage enfin le bandage s’est imprégné de sang ça peut s’imprégner aussi vite , je sais pas moi, mais bon, plic ploc que ça fait
- pûtain mais c’est de la merde /// t’es vraiment mauvais un grâve mauvais ; allez abrège
et alors tout se passa très vite et soudain parce que brusquement je ;;; de ;;; enfin
- trouve une idée !
le grand m’aboie dessus maisi tout est très confus moi je sais pas je
je pleure mais je saais pas
j’ai qu’une seule main bordel fait chioer
- et maintenant, on veut de l’âktion et pas q’un peut où (c’est quoi cet accent de merde, enlève moi ça) ou on va vraiment se fâcher t’as compris , / hein ouais t’as compris , //
c’est alors qu’un vrombissement se déchaîna dans la pièce, parce que c’était un hélicoptère qui que
- un kôi , un hélicoptère tu dis , tu te fous de notre gueule la (l’accent) là hein ,tu crois peyt-être que quelqu’une va venir secourir un auteur de merde comme toi , personne a rien à branler de toi mon ppauvre grreas sdi ;;; faiis gafde putain arrptee de tremmblerrr
- maurice y a rien à tirer de ce con
- ouais un con
- on dirait bien en effet
mais je mais non
AUX ÄRMES § maurice fous moi lui la KÄRKASSE de son chat dans SON KÜL ? / ALLEZ LES ÄMIS DRESSONS le BÜCHER § CRÄMONS CETTE PETITE pute incapable de nous satisfaire ! avec son KLÄVIER DANS LA GUEÜLE §
NOUS NOUS NOUS NOS ENVIES / NOS PULSIONS DE VIOLENCE / NOTRE INSONDÄBLE BESOIN DE SÄNG nous devons être satisfaits / IL N4Y A pas d’autre V2RIT2 §
DU SÄNGDUSÄNGDU SÄNG
(les flammes sont telles une eau limpide qui me recouvre peu à peu, elles ondulent sur moi jusqu’à m’immerger et me noyer, mais que…Putain mais… AAAAH MAIS CA BRÜLE PUTAIN / EN FAIT C4EST PAS DE L4EAU C4EST DU FEU AAAAH)
PUTECRÄMEPUTECRÄMEPUTECRÄMEsalepute tu vas cramer ouais ? Mais CRÄmemais CRame TU VASCRÄMERPUTE CRÄME
CA CRAME / CA CRAME PAS / CA VA CRAMER OU QUOI
VOILA BORDEL, CA C4EST PAS DE LA FIN DE TÄRLOUZE
(CA CRAME / CA CRAME PAS / CA VA CRAMER OU QUOI
PUTECRÄMEPUTECRÄMEPUTECRÄMEsalepute tu vas cramer ouais ? Mais CRÄmemais CRame TU VASCRÄMERPUTE CRÄME)
PUTECRÄMEPUTECRÄMEPUTECRÄMEsalepute tu vas cramer ouais ? Mais CRÄmemais CRame TU VASCRÄMERPUTE CRÄME)
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bite
j'aurais été dithyrambique si j'avais su écrire une critique. en attendant pour caché mes lacunes je vais juste me contenter de faire une tentative de vanne.
petit conseil : contre les voix dans ta tête, y a les boules quiès internes.
Je trouve l'idée excellente en tous cas et l'aborder d'un point de vue humoristique nous evite un matrix versus identity.
*reboitage de machoire à la Mel Gibson contre le mur*
Exact, le truc c'est de disposer de l'applicateur qui va bien et,comme disait Gainsbarre, la mienne rentre dans tous les trous.
"L’un de mes agresseurs se penche brusquement (oubliant que le texte était au passé)"
Je ne vois pas quoi dire, je. J'ai ri.
Plein de fois.
C'est maîtrisé mais on sent que l'auteur s'est mis dans son propre contexte et a fait carnage sur son clavier, n'a écrit qu'avec une main, s'est planté un couteau dans la main et ça vit, quoi, merde.
Je suis partagé.
D'un côté c'est drôle, c'est frais, c'est assez original, c'est bien foutu, de l'autre ça laisse l'impression que ça a été fait rapidement, que ça aurait pu être bien mieux.
Je sais pas. Ca me fait penser à un assemblage de bonnes idées liées par un style commun, mais structurellement assez faible.
Je sais pas trop si ce que dis a un sens. Je préfère parler des poissons mous.
Au passage, c'est inspiré de "c'est celui qui lit qui y est" de Nounourz (St-Con 2005).
J'ai bien aimé. C'est dans le genre d'humour que j'aime et en plus y a des chats, alors... j'aime encore plus !
Ca donne effectivement l'impression que c'est écrit très vite mais en même temps le texte lui-même veut ça : l'écriture suit les pulsions, ça fait presque écriture automatique. Je pense que c'est le meilleur sinon le seul moyen d'exprimer le bronx interne. Si ça avait donné le sentiment d'avoir été longuement travaillé, ça ne cadrerait plus avec l'idée du texte.
Donc très bon texte pour mon compte. Ca manque de sangliers, mais bah, ça viendra.
Trop de putes à la fin à mon goût, mais putain j'ai adoré. Surtout les fautes. C'est intéressant, faudra que j'essaye.
C'est pas des fautes, connard, c'est des micro-oeuvres d'art.
D'habitude, je ne suis pas du tout conquis, voire immédiatement repoussé par ce genre d'originalités, mais là, ça a vraiment marché. Jôlÿ quoi, c'est pas du haut de gamme, mais l'ambiance est là, le ressenti aussi, et faire passer ce genre de choses malgré une écriture aussi singulière, c'est une belle performance. Puis c'est drôle aussi, en fait.
nihil le 15/04/2009 à 20:29:20 Au passage, c'est inspiré de "c'est celui qui lit qui y est" de Nounourz (St-Con 2005).
Sauf qu'au lieu de brûler le lecteur, tu te fait brûler par les lecteurs, les zonards, donc tes multiples personalités.
En fin de compte là c'est un suicide.
Capitaine Evident s'en va, à présent.
Quand on me proposera des textes avec des phrases écrites avec des vrais mots, je lirai.
C'est le club de loisirs des amis des trisomiques ici ou quoi ?
Tiens, revlà le fer de lance du club de Scrabble des profs de français à la retraite.
Ahah. Je me souvenais pas de ce message de Glaüx-le-Chouette, datant d'il y a pile un an, à propos des textes de la saint-con 2008. Ca m' a l'air prémonitoire :
"LE MONSIEUR? IL DIT / ELLE EST O% LA DOPE? ELLES SONT O% LES PUTES? IL EST O% MICKEY ROURKE? ELLE EST O% XENA LA GUERRI7RE , DE L4ACTION BORDEL § C4EST MOU §§"
Les chiffres et les lettres, banane. Mon truc c'est les chiffres et les lettres.
Bonne idée, résultat bien marrant, mais aurait pu être mieux.
En fait, là où j'ai le plus été surpris et amusé, c'est juste après le premier paragraphe 'sérieux', lorsqu'arrive le paragraphe 'à mort le chat'. Je n'aurais pas fait arriver trop vite les voix des lecteurs, d'abord prendre le risque d'emmerder les lecteurs (enfin, nous je veux dire, et d'ailleurs les autres aussi, au fond, et d'ailleurs, quand on y pense, euh... bref) sur deux ou trois paragraphes, et laisser tomber les deux paragraphes 'lekteurs' du tout début.
Cela dit, tout ça, c'est en supposant que tu aurais travaillé le texte, et ce n'était sans doute pas ta démarche, s'il y en avait une.
Sinon, c'est marrant et en même temps un peu interpellant, le croisement de Stephen King et de Pirandello (au début, je croyais que c'était les personnages, pas les lecteurs), avec un soupçon de Glaüx-le-Chouette (qui va adorer si bonne compagnie).
"au début, je croyais que c'était les personnages, pas les lecteurs"
Les lecteurs étant aussi des personnages de ce texte, c'est les deux. D'où la moustache qui disparait quand l'auteur s'en voit donner l'ordre. Bref, c'est un beau bordel, mais rien n'est réfléchi, j'ai tout fait à l'arrache.
ouais, Pirandello, exactement. Bah, tant pis, hein.
Pour suivre la démarche actuelle de Lapinchien, qui semble vouloir porter plainte contre tout et tout le monde en ce moment, j'ai décidé de m'intenter un procès pour dégradation d'organes privés.
Hé bien j'ai trouvé ça cool.Le positionnement narratif opté dans ce texte est intéressant, ça offre de bons passages bien barrés, la crémation est sympatoche aussi. Et surtout j'adore la dernière phrase.
T'as pas honte d'opter des positionnements narratifs, nihil, franchement ?
Bah en fait, cette histoire de positionnement c'est un peu de la merde avec du recul.
commentaire édité par Protozwere le 2009-4-17 18:59:42
commentaire édité par Protozwere le 2009-4-17 19:0:4
Un thème ultra-classique : la précieuse ridicule massacrée à la hache par une horde de bourrins. Une lecture fatigante, pour la fin.
Mais quel putain de texte. Nihil décrit au fur et à mesure... la réaction qu'on a à le lire. Et c'est balèzement fait. Là, je devrais placer un truc comme "métalinguistique" ou "paradigme", mais jsais pas faire.
Bref, ça a l'air de rien mais ça m'a gorge déployé, les vannes sont efficaces et désinvoltes, ça claque.
Ce texte part d'une très mauvais idée et dans sa catégorie, ça finit par devenir très lisible. C'est un peu comme certains airs folklorique balte.
Grosso modo.
Même si l’idée est bonne, je ne suis pas fan d’écriture automatique sous cocaïne.
« Le mousstachu ;;;; enfin le plus grand foond sru moi, et tirrant un ecouteau de sa ceiibteyu, me le planyte dans lamain AAAAAHH MAIS JE MAIS NON JEEE »
A part que j’aime bien ce passage, même s’il démontre de façon flagrante le manque d’inspiration de nihil.
Merde, j'avais plein de trucs qui pouvaient paraitre intelligentes à dire, mais j'ai tout oublié en me marrant. Intérieurement, preuve que c'était...drôle faute d'un mot plus approprié. Ah sinon, il est tout à fait possible, du moins poir une ou deux lettres, de faire des majuscules: c'est à ça que servent les auriculaires. En plus, trop de majuscules, ça pique les yeux. Bref, je sais pas vraiment si c'était marrant, mais c'était bien sympa et ça m'a fait rire (intérieurement toujours. enfin, au moins une des moi)
Ah ah tu portes un pseudo de couches culottes pour vieux.
Peut-on m'expliquer ce qu'il se passe ici?
Ou suis-je , je voudrai juste un peu de contexte, histoire de mieux aprecié
DTC,s
Texte original et plutôt pas mal (pour moi, toi par contre ta douiller). Et vachement facile à lire a partir du couteau planté dans la main en plus (du fait que j'peux m'permettre de sauter tout le passage), Mais sa fait quand même trop baclé... trop quoi.