Pourtant le village prospérait et c’était l’endroit où il fallait venir pour se déguster un kebab de taupes.
Dardoik était un vieux sage. chaque fois qu’il disait quelque chose, impossible d’y échapper. Une fois il avait dit à un type qu’il allait se prendre une mandale s’il continuait à reluquer le cul de sa femme. Et ça n’avait pas loupé, d’ailleurs il s’était chargé lui-même de la sentence.
Mais Dardoik n’était pas un violent. Il préférait de loin partager ses bouteilles et ses ragouts.
Grusak était venu un soir avec la plus grande bienveillance signaler à Dardoik que bientôt il périrait assassiné s’il ne surveillait pas mieux son bouc.
Le bouc de Dardoik était connu pour niquer tout ce qui se penchait. Comme il était vieux et aveugle, il ne distinguait plus très bien ses cibles mais il ne bandait plus très fort. C’est pour ça que Grusak avait d’abord prévenu Dardoik. Il s’en était allé, un beau trou dans le pantalon tout de même.
Dardoik était effondré de porter ateinte à l’honneur d’un tel voisin que Grusak. En effet, cet homme s’était rendu célèbre en dénoyautant tout un pot d’olive de Carthage en échange d’une femme grecque. Cette femme, était morte enculée par un précédent bouc de Dardoik et ceci expliquait un peu cela.
En fait, le village manquait de chèvres. Seul le village voisin en possédait et il moquait les taupes. De ce fait, il n’était pas possible de les leur échanger.
C’était un grand malheur pour Dardoik de se séparer de ce vieux bouc car au fond il était son seul vrai ami et puis, c’était un secret de polichinelle, de temps en temps à la nuit, il aimait bien aller se pencher du coté des pâturages.
Mais d’un autre coté Grusak avait déjà tué plus de dix personnes. Il était de tempérament bouillant et il suffisait qu’on le traite d’olive pour qu’il assassine le malotru.
C’était pourtant son surnom, l’olive. Mais c ‘était devenu un surnom qu’on n’utilisait plus. Sauf des fois quand il était loin et courait après une taupe. « Eh il est pressé l’olive !!! ». Les gens riaient comme ça dans ce lieu qui n’avaient pas trop de possibilité d’attirer des gens très comiques.
Dardoik était content que Grusak ne l’ait pas assassiné sans le prévenir. Il pensait c’est une bonne huile cette olive. C’était toujours bon de rire un peu.
Il avait beau retourné le problème dans tous les sens rien ne lui permettaient de trouver une solution. Il était peut-être temps de cesser ses perversités.
Il s’endormit sur cette pensée et son sommeil fut comme celui des autres fois. Remplis de boucs épanouis et jeunes prenant appui sur leurs pattes avant.
Au réveil, Dardoik se fit sans réfléchir comme chaque matin un jus de taupe. C’était très régénérant et puis ces bêtes ne produisaient pas le bon lait des chèvres et il fallait bien déjeuner.
Il décida de prendre le bouc par les cornes et d’aller voir Grusak.
« Salut l’ami.J’ai bien réfléchi à ta mésaventure. Et je te propose une chose. «
« Quoi donc l’ami ? »
Grusak était en train de curer les ongles de pieds avec un cimeterre et se pencha pour ramasser une hache avant de se tourner vers Dardoik.
« J’ai pensé mettre une cloche à mon bouc. »
Il regardait Grusak avec un large sourire.
« Ouais et qu’Est-ce que ça peut bien me faire ? «
« ben ainsi si tu l’entends s’approcher de toi tu pourras te méfier. Tu sais que ce bouc est mon dernier ami .»
« Ouais mais tu sais aussi que je suis ton voisin et que je ne peux qu’être dérangé quant tu iras dans l’étable te faire enculer par ton bouc, moi je n’entendrai que la cloche. »
Dardoik n’avait pas pensé que les choses étaient aussi évidentes dans l’esprit des villageois.
« Et si je lui mettais une lampe entre les cornes ? «
« Et en plein jour la lampe on la verra pas, et ce sale bouc essaiera encore de m’enfiler ! »
« Ah oui. Tu es un esprit fin, Grusak. Je n’ai plus d’idée pour trouver une solution. »
Grusak le regardait fier comme un sapin. Dardoik était considéré comme un des plus brillants esprits du village. Et il s’en remettait à lui.
Et le plus beau c’est que Grusak avait une solution.
Il se pencha vers Dardoik et lui souffla quelques mots à l’oreille.
« Tu es un génie l’Olive ! »
Dardoik eut à peine le temps de se baisser pour éviter la hache qui aurait du le décapiter.
« Excuse moi ! Tu es un génie. Mille merci. »
Dardoik s’en alla avec la vigueur d’un jeune homme jusqu’au bouc qui pensait benoitement qu’il allait se tremper le biscuit mais qui n’eut comme récompense qu’un coup de massue sur la tête et qui s’en alal rejoindre le paradis des boucs.
Maintenant dans le village on fait attention quand on attrape une taupe. On la renifle. Si elle sent l’excrément on la relâche, c’est juste que c’est une qui vient de la grande maison de Dardoik.
La maison de Dardoik était une grande maison où les gens venaient se reposer pour échanger quelques paroles et oublier combien était dure la vie dans ce village où les gens vivaient de la plantation de taupes.
Ca paraissait débile de planter des taupes à la plupart des gens mais c’était ainsi.
Les plus malins n’en plantaient pas et ils en avaient dans leur jardins et les plus idiots essayaient de se rappeler où ils les avaient mises.
Ca paraissait débile de planter des taupes à la plupart des gens mais c’était ainsi.
Les plus malins n’en plantaient pas et ils en avaient dans leur jardins et les plus idiots essayaient de se rappeler où ils les avaient mises.
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J'ai bien mis cinq secondes à comprendre la chute.
C'est un peu con, c'est suffisamment court, c'est un rien trop mal écrit, c'est marrant quand même.
Exactement pareil que le garçon du dessus.
Ca m'a plongé dans un océan infini de perplexité.
C'est Hugues Heffner qui discute avec un éclésiastique devant un abribus. Passe une superbe pute slovaque.
L'éclésiastique : Satan l'habite
H. H : Pas mieux.
Roulement de tambour - faux rires - Pub
C'était pour être bien sûr qu'il n'y ait pas de malentendu horaire.
Ça, c'est autre chose ; ça, c'est drôle... Un abribus, hé hé...
Il y a quand même plus de place dans une vache.
Très drôle, la chute est excellente.
Par contre à cause de l'image j'ai cette vision de Michel Serrault avec une taupe dans le fondement qui me hante.
Curieux, j'avais l'impression de contempler le fils caché et ottoman de Gérard Darmon et de Morgan Freeman.
Troublant à quel point c'est exactement ça.
J'avais rien à foutre alors je sus venu lire un texte ici.
Du coup ça me gave velu d'avoir rien eu à foutre.
Choisis un bouc et ferme ta gueule, grognasse.
Ça, c'est du pseudonyme ludico-poétique.
Brelan, je te nique..
Ca aussi c'est poétique, non ?
Non.
Par contre c'est nul.
Je boirais bien un grog en conduisant une voiture de luxe.
Alpha Rhum et eau.
Cette vanne t'as donné le droit de plonger dans ta fosse septique, outre à foutre.
Copyright sur "Outre à foutre".
Insulte utilisée pour la première fois le 24 mars 2002 sur fossapurin.biz.
Les détails importent peu.
"Pichet à sperme", par contre, c'est tombé dans le domaine public depuis ta femme du même nom.
oh ça me rappelle "pine d'huitre avariée", que j'aime beaucoup. (et qu'on ne trouve jamais dans tintin contrairement à ce que j'ai longtemps cru, hein glauxounet)
Hein ?
IL A DIT / 3PINE D4HUITRE AVARI2E3;
Pas trouvé de pine d'huitres avariée dans Tintin ? Pas cherché au bon endroit peut-être ?
Cherche DTCS.
Tombé par hasard sur ce ... truc.
Affligeant.
Ridicule.
Tout simplement lamentable.
J'ai du mal à croire que la débilité et le mauvais vulgaire (car c'est de ça qu'il s'agit ici, un mauvais vulgaire) puisse avoir une telle profondeur.
En outre, quand on veut écrire, ne serait-ce qu'une pathétique petite histoire de dégénéré pervers qui aime à se masturber devant des sites zoophiles, on apprend à parler et écrire avant afin de limiter, un peu serait déjà pas mal, les fôtes d'ortofografs.
L'absurde, le débile ainsi que le vulgaire ont leur noblesse, mais entre les mains de personnes qui ont un minimum d'intelligence pour savoir et comprendre ce que veulent dire ces mots.
Ah cucu kékette, quand tu nous tiens...
Texte écrit en une heure chrono (vers deux ou trois heures du matin), après bien d'autres, pour un marathon d'écriture sur thèmes imposés organisé par la Zone. Si t'avais lu le résumé à droite du texte, t'aurais pu éviter de passer pour un idiot prétentieux, mon jeune ami tremblotant. Dommage.
A part ça tu suces ? T'avales ? Tu lis Télérama en te pougnant ?