LA ZONE -
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Ce texte est la preuve incontestable qu'une scène gore ne fonctionne que si elle soigneusement préparée par une mise en ambiance psychologique. Là, étalé comme ça comme du pus sur une tartine, ça ne m'a fait aucun effet. Et la partie psychologique de la rubrique, à savoir ses premiers épisodes, est passée depuis bien trop longtemps.
En fait il se passe pas grand chose. Le mec viole et tue des femmes, mais est-ce qu'il se ferait choper par les flics, est-ce qu'une victime réussirait à s'échapper, est-ce que le héros déciderait de faire retraite au Tibet et finirait sa vie à traire des yaks ? Non bien sûr. Ca intéresse pas Konsstrukt d'écrire une histoire, je crois.
C'est aussi valable pour moi qu'un snuff pour un cinéphile.
A coté de ça, ça reste divertissant, ça se lit facilement et tout. Mais bon, ça remplace pas une intrigue.
Bon, en même temps, je viens de me taper toute la série, et en un seul morceau, la cohérence est là et ça passe plutôt bien. Mais le commentaire précédent éclaire bien le texte, c'est dommage. Pris seul, c'est limite, ça en devient plus du tout crédible tellement il y a de gore, entendons, qui n'apporte rien. Par exemple: le passage où notre héros sort la tête du coffre pour "se faire" sucer. Le point négatif est aussi que ces scène normalement marquantes perdent en intensité et ne prennent pas aux tripes comme elles devraient. Il leur manque un contenu réel,pas un prétexte cinq épisodes avant. à, c'est vraiment, comme dit plus haut je crois, un catalogue. La différence avec un texte, c'est que le texte ne mentionne que certains articles du catalogue et les exploite à fond.
Néanmoins, la fin relance l'intérêt du texte, certes, pour huit lignes, mais c'est pas négligeable, vu comme on commençait à s'emmerder. C'est vraiment dommage que cet embryon de sens arrive si tard, car on n'a pas le temps d'apprécier ce qui pourrait être le point de force du texte, s'il avait été davantage développé. Déception donc, à cause de cette fin qui relance le texte, pour le terminer.
Peut-être que l'absence d'intrigue autour des faits tend à mettre en valeur le caractère inexorable de la vie de merde du narrateur. Et la psycho y'en a, à la fin. D'ailleurs le passage 60:07 avec la rivière étroite puteputepute et les odeurs boisées dtc est complémentaire de toute l'action depuis qu'il a commencé à chasser : c'est comme une petite pause-psyché dans une forêt True Black Metal après une longue immersion dans la fornication de chairs et de fluides macérés. Ca pète. Je kiffe grave.
cvb
Ca a le charme d'une déposition de gendarmerie, mais c'est défoulant au moins, c'est le minimum.
"comme une petite pause-psyché dans une forêt True Black Metal"
j'arrive pas à savoir si c'est pour se foutre de ma gueule ou pour faire un vrai compliment, mais en tout cas j'adore cette phrase.
Bon, là je l'ai pas lu en entier. J'ai dit stop à "du pus suppurait", c'était trop gore pour moi, j'ai pas pu aller au-delà ...
commentaire édité par Glop-glop le 2008-11-26 10:13:37
Ça tombe bien, ils cherchent un scénariste à Plus Belle la Vie. Ça te dirait pas ? Ou au pire, tu peux faire une compilation des cent meilleures déclamations des Teletubbies, non ?
Dans Plus Belle la Vie, ils auraient dit "du pus suppurait d'une purulence purulente", plutôt. Je pense que Glop est plus choqué par l'expression que par ce qu'elle désigne.
Glop il suce des chaises.
Ouais. Des grosses chaises en bois.
Par le dossier.
Je ne suce jamais que d'authentiques tables de ferme.
Essayez de lire Glop-Glop bourré : ça reste tout aussi inintéressant.
Merveilleux non ?
"C’est un mélange de cohérence de d’aberration. Un sens caché.", ça résume totalement ma vision de cette série.