J’avais pu m’armer en chemin en récupérant un pistolet mitrailleur oublié près d’une jeep mutée en tombe publique par les six cadavres qui s’agrippaient encore à ses flancs. Cette possession n’écrasait pas ma crainte de croiser un groupe face auquel je n’aurais pu, armé ou pas, rien tenter de toute manière ; tout juste si mon MP ne me rendait pas encore plus vulnérable, parce que suspect et seul.
Je l’ai d’ailleurs abandonné en lisière de la forêt. J’avais croisé un groupe de femmes de chez nous, avec des enfants en bas âge et qui tentaient de rejoindre le camp de Tingi-Tingi. Ça représentait plus de 400 kilomètres de marche depuis leur ancien camp que les rebelles congolais avaient détruit à l’arme lourde et à la mitrailleuse, en novembre. Les obus, quand ils ne les touchaient pas, épargnaient aussi aux femmes la perte de leurs enfants, de la nourriture, des casseroles, qu’il leur fallait toujours trimballer et qui encombraient ainsi leur course pour la survie. Et puis surtout cette peur qui les faisait se cacher en permanence. Se cacher des rebelles, se cacher du Haut Commissariat pour les Réfugiés qui les traquaient et les chassaient sans qu’on ait vraiment jamais compris pour qui ni quoi.
Nous n’avancions que d’une vingtaine de kilomètres par jour. C’était encore trop pour les femmes enceintes qui restaient derrière avant de disparaître distribuer rapidement la vie et la mort dans la forêt.
A Tingi-Tingi, peut-être pour les cacher eux aussi, par précaution, on enterrait une demi-centaine de personnes quotidiennement. Je partageais mon abri - une bâche en plastique de quatre mètres sur cinq - avec une femme, Consolata, et ses deux jeunes garçons de six et huit ans. Nous avions marché ensemble sur le trajet, ils faisaient partie des plus rapides ; ma présence les sécurisait, la leur me camouflait.
Fin février enfin, les assauts des rebelles se sont fait moins timides… Le camp fut lui aussi détruit. J’appris par un responsable de la croix rouge que nous étions là plus de 150000, en pleine nuit, sur une petite route et avec en arrière fond le bruit des mitraillettes qui semblait siffler au loup dans l’air nocturne. A gauche, à droite, on entendait aussi en permanence un nouveau gamin perdu crier… « Mamaaaaa… mama ».
Nous devions traverser le pont de Lubutu, un petit pont, afin de rejoindre Obilo à près de 300 kilomètres d’ici où la Croix Rouge voulait nous emmener. Oh, mais c’est un tout petit pont, vraiment. Tout le monde se dit qu’il va céder, qu’on y passera pas tous et que les rebelles vont venir nous massacrer. Je vous l’ai dit, j’étais pas loin des fonctionnaires de la CR… ils étaient complètement flippés ! Certains d’entre eux revenaient de Mbandaka. Le kaléidoscope que j’apercevais dans leurs rétines rejouait comme un hymne étranger les images des rebelles empoignant les enfants par les pieds pour les fracasser contre des murs.
« Les corps étaient tous déchiquetés, tu comprends, Marc ? » qu’il s’indignait à retardement contre son collègue. « Pour compter le nombre de victimes, on devait récupérer les têtes… J’aurais jamais pensé qu’y avait autant de chiffres, Marc, mais je les ai tous énumérés, et yen a un sacré paquet, jusqu’à 1300. »
Conso’ est venue me tirer l’épaule à ce moment là. Elle m’a confié ses deux enfants, elle m’a supplié de les protéger et de les aider à passer de l’autre côté du pont, qu’elle n’y arriverait pas toute seule… qu’elle était prête à faire n’importe quoi pour que j’accepte. J’ai tenu ferme leurs mains tant que j’ai pu, si bien que je sentais les os du cadet s’écraser comme des insectes sous ma pression. Environ au milieu de pont, seulement, ça n’est plus possible. Tout le monde se presse, vous perdez votre corps, vous n’êtes plus que sueur contre tissu, moiteur contre chair, vous étouffez votre individualité. Sur les bords, la poussée en envoyait à l’eau qui manifestaient leur mécontentement en entonnant des cris de noyades, sur le rythme entraînant du courant.
Je suis réapparu content sur l’autre berge. On m’enlevait enfin la ceinture qui m’oppressait le torse sur le pont. Je portai alors mes mains sur moi pour me sentir à nouveau… mes mains toutes libres… Il y a des ponts qui semblent solides et qu’une simple marche au pas militaire suffit à écrouler. Il faudrait organiser ces civils, et que du pont s’échappent des éclaboussées monstres et boueuses pour tâcher le ciel d’autre chose que des menaçants bruits de balles ! Un populaire bal mouillé secoue le lac. Là où je réapparaissais, des gouttes parviennent jusqu’à mes paumes dont j’ôte les copeaux d’ongles d’enfants plantés dedans.
***
Il ne m’a finalement édité que plusieurs mois après. Entretemps, une plainte déposée contre son fanzine obligea Hadorn à en arrêter la publication. Les fleurs de fans que nous recevions jusqu’alors fanèrent ; les passions de jeunesse sont celles d’abeilles qui butinent au plus pressé.
David et moi nous voyions alors régulièrement, et les premiers jours de printemps entouraient la ville de ses barreaux comme un animal qu’on met en cage pour l’observer.
« Le ruban des bals » parut en 1999. En avril, à la suite de retours assez positifs, nous avons fait le déplacement en Alsace pour assister à la foire du livre de Saint-Louis. David tenait un stand pour sa maison d’édition, avec mon ouvrage en première ligne. Asa et Jean de dieu étaient venus avec nous. Mon roman concourait pour une récompense créée cette année là : le prix des romancières, avec un jury exclusivement féminin. Je terminais au deuxième rang derrière Alphonse Boudard et son « Chère visiteuse » que je lui avouai timidement n’avoir pas encore lu.
« Mais pour le reste, je suis un grand fan de vos livres, m’sieur Boudard ! »
Il est mort l’année suivante et si je sais une chose pour sûre, c’est que c’est pas en ayant gardé en mémoire l’effet que je lui fis. Un petit merdeux plein de politesse et prêt à sucer des kilomètres durant, voilà ce qu’il a dû voir en moi à cet instant. Je quittai la salle où se déroulait la remise du prix avant la fin. David vint me rejoindre en s’allumant une clope dont la fumée vrillait les contours de son visage.
« On va changer de stratégie, Gaston. » Il me tutoyait maintenant depuis quelques semaines. « Ton livre, là, c’est plein de bons sentiments, mais c’est de la gnognotte. Tu vas en faire deux, tu vas en faire trois, et puis une fois qu’on sera allé aux quatre coins de France pour rafler toutes les places d’honneur accessibles, t’auras plus rien. Même pas on t’oubliera, on aura jamais pensé à toi. Tu t’oublieras tout seul, comme un grand, tu oublieras que t’avais voulu avoir plus, tu seras un de ces gavés du bide qui pourtant raquent leur tiroir pour y trouver la clef de ce même tiroir qu’ils raquent. »
Je refusai la cigarette qu’il me tendait tout en discourant de la sorte.
« Tu sais où on est, Gaston ? A une foire du livre ! Une foire, tu te rends compte. »
Hadorn, c’était le nom d’une riche famille américaine. Son père possédait de belles entreprises outre atlantique, et avait installé sa femme et son enfant à Paris. Le père, il engrossait également de temps à autres des européennes lors de ses passages dans cette immense province qu’est ce continent aux yeux de la capitale mondiale américaine. David en avait retrouvé une du côté de Lyon justement et un petit frère, un demi exactement, à lui qui se nommait Romuald. A cette époque-là, il était à peine adolescent, David, et un fieffé flambeur déjà, qui s’autorisait à profiter de tout ce que les billets imprimaient de respect sur le comportement des gens qu’il croisait. Son demi-frère, malgré son tout jeune âge, il berçait dans les livres, il se compliquait l’existence rêveuse en dessinant sur des blanches feuilles tout un tas de symboles paroliers bons à forcer plus tôt que coutume la porte des déceptions du grand train de la vie.
Romuald est mort subitement, comme tous ceux qui se forcent à le faire avant l’heure commune, et un an environ après que David l’avait rencontré.
« Tu vas raconter tout ce qui s’est passé là-bas. Dans les détails. Albert’Asa m’a parlé de la guerre à laquelle vous avez participée, Jean de dieu et toi. Voilà sur quoi tu dois écrire. »
Ma faible partition devant Boudard écrasait mes éventuelles velléités. De retour à notre chez nous, on a très vite tiré une conclusion claire : que je laisserai la place publique à Asa et me contenterai de faire le nègre. Sous le manque de soleil européen, je m’étais certes laissé aller mais mon épiderme restait foncièrement noir et j’acceptais avec plaisir ce rôle en forme de retour aux sources.
***
Dans la vie on a beau essayer de partout, on n’est jamais vraiment ni seul, ni toujours bien accompagné. La Belgique m’accueillit à nouveau. Je m’y installai afin de rédiger « Les anges de cendre », le récit à la troisième personne d’un petit garçon pendant les événements. Je poussais la confusion jusqu’à l’appeler Gaston, et je rattrapais, de l’autre main, mon coup en adoptant le point de vue, le parcours d’une victime.
La maison où je logeais, à Polleur, m’offrait son calme à travers l’incompréhensible langue de ses habitants, germanophones. Je me donnais le change tout seul lors de discussions virtuelles, en baladant mon virtuel double dans le village où l’on ne me dévisageait pas autant que je me l’étais imaginé. Les gens se foutaient aussi bien de moi que le temps d’eux. Les saisons semblaient ici se succéder l’une à l’autre comme dans un tour de table au poker ; de toutes, l’automne se couchait le moins facilement. La flore redoublait d’ingéniosité pour qu’on s’intéresse à elle malgré ces mauvaises dispositions. Je mangeais des viennoiseries en la sifflant parfois si, au hasard d’un jardin, je la voyais courtisée par des escargots ; et riais de bon cœur sans plus de raison.
David venait me rendre visite et prendre note de mes avancements. Dans mon établi, il voyait mes paperasses aussi rares qu’en mon frigo les aliments - je jeûnais quasiment la semaine entière, me contentant de thés et de croissants. Une fille a commencé à accompagner David, une Mathilde, grande, des cheveux couleur châtaigne qui donnaient envie d’en distribuer pour y passer les mains, une taille de fine plante verte à épouser comme la goutte d’une rosée. David rabat mon esprit le bureau ; quel chantier, il s’extasie ! Je suis un peu désordonné, je l’avoue… Lui des cendres, n’y voit que du feu : « Gaston l’éclair ! » Tonnerre, tonnerre ! qu’il me lâche un peu.
Je les raccompagnais jusqu’à la porte, rechignant aux sucreries des politesses d’usage. Sur la sortie, David pointe le ciel auquel semble s’être ajoutée une montagne neuve et mystérieuse, isolée dans son décor comme un promeneur sur un volcan en éruption, dont on surprend la fuite qui amuse d’abord, puis devenant dangereuse, risquée, passionnante, qui inquiète et rend impatient du dénouement ; il commente le mauvais temps. Voilà, ce qu’il est, mon David, un piquet météo. Sa voiture s’épand sous le soleil en plusieurs ombres. Le sol est couvert de sable, et au-dessus de son hésitant toit les ombres se rejoignent et se confondent par endroits, le plus souvent dans une ombre plus grande encore qui les englobe tous deux, les cache, les contient. C’est une fausse couverture, ce sable. Que de trésors doivent tenir compagnie aux os là-dessous ! Que de coffres à cadavres et ors ! Oh, mais le temps se couvre inexorablement, et ces ombres, faibles, ne sont plus au sol qu’une tache sans but précis, comme laissée à l’abandon ; un abri trahi et à peine remarqué par une faune et une flore qui ne lui doivent plus confort et l’ignorent. Un peu de brise se lève, chatouille nos oreilles comme autant d’écales vides, nous les réveille sans doute, et la discussion qui stagnait, brisée en son ressort par le spectacle de cette chute du soleil, cette discussion repart. J’apprends des nouvelles sur Jean de dieu, que la distance m’a transformé en pli de courrier, la façon bien personnelle qu’il avait de froisser ses lettres pour m’assurer que personne en cours de transport ne les avait ouvertes pour moi. Il est vraiment temps de congédier ce beau monde. Mathilde se baisse, bise mes joues, tandis que son parfum fait à ma tête cette ivresse des vins trop vieux pour leur état. La voiture démarre, ronfle son moteur. Tout juste pour elle la place de se faufiler entre ses consœurs qui appartiennent et ornent la maison de mes voisins. Voilà, c’en est fini.
Tout ça, ces visites, ça allait, venait. Fallait que ça aille. J’avais assez à m’épancher dans l’écriture. Je raturais mes lignes continuellement. J’en laissais certaines si mutilées que dans mon esprit, les idées qui y circulaient les confondaient avec les ruines d’un prestigieux royaume. Et de s’y recueillir. Ainsi lorsque, plus tard, je voulais par-dessus reconstruire une architecture que je jugeais, pour mon roman, plus solide, plus fonctionnelle, je me heurtais à ces idées, et essuyais leurs plaintes car elles ne pouvaient se résoudre à sacrifier la mémoire de cette culture perdue (les ruines de ce royaume). Et je condamnais parfois mes phrases à la malédiction, comme un hôpital bâti sur un ancien cimetière. Mais parfois aussi, je cédais, et une phrase amochée, sans lien visible avec le reste, commémorait au beau milieu de mon texte, une considération, un fait, une péripétie disparus de l’histoire finale.
Je repensai à toutes ces phrases perdues, enfouies sous des branleries, chahuts, travaux… Elles avaient trouvé leur sable, elles aussi. La brise est là encore un peu pressante pour les grains. Ils tremblent d’hésiter à s’envoler. Il me manquait une constance dans l’écriture et je gribouillais à qui mieux mieux, sans assurance jamais de toucher mouche. Je restais encore quelques minutes dehors, voir quelle boîte referait surface.
***
Avec l’aide de deux années, je vins à bout du roman, et des centaines de kilomètres qui me séparaient de Lyon où je revins m’installer. David me reçut à peine, s’imprima une bonne demi quinzaine de copies des chapitres qu’il lui manquait, et prit ma place à Polleur où il comptait sur l’atmosphère pour faire un enfant à sa Mathilde. Le voyage c’est les enfants.
Asa couvrait maintenant des chroniques musicales pour un zine spécialisé, basé sur la capitale. On lui livrait chaque mois une cargaison d’une deux centaines d’unités discographiques, que la chaîne de l’appartement criait douloureusement par ses enceintes. La fumée de son vol plané flottait à hauteur de tête, tandis qu’il se roulait sa prochaine feuille, et roulait sur ses feuilles de notes prises sur la musique en fond.
Les pièces s’aéraient au retour de Jean de dieu, devenu livreur à l’aide d’une camionnette au volant de laquelle il arpentait les rues Lyon comme les doigts sur les touches d’un vieil accordéon.
Dans ces rues, tous les soirs ou plus ou moins, des jeunes se succédaient sans d’autre activité que de crier à tue-tête leur jeunesse, comme s’il avait fallu qu’ils se prouvent qu’elle venait de leur corde vocale. Ou peut-être l’alcool qu’ils avaient avalé les faisait vibrer mais alors si mal, tant embrouillés et arrogants de vide ils étaient, leurs cris, leurs chants patriotiques du grand royaume de la bêtise dont ils représentaient fièrement la plus haute caste. De la fenêtre je les observais, et parfois je descendais, tellement attractionné, les croiser au plus proche, ces jeunes.
Sur les quais du Rhône, vraiment tout près du fleuve, des péniches accueillaient des concerts toute la semaine et surtout du jeudi au samedi, qui constitue la fin des courtes semaines estudiantines. Lorsqu’à deux heures, le spectacle terminé, l’audience évacuait le flottant, ils défiaient encore en nombre les berges à la recherche d’un bonheur dans la soirée. La nuit assombrissait l’eau dans sa couleur autoritaire. Je venais avec un bouquin. Je le lisais, allongé sur une des longues chaises empruntées aux scènes de plage et qu’on avait mises là pour rappeler à tout un chacun la promesse de vacances au bas de leur beau pays. D’ordinaire, principalement des clochards dormaient sur ces longues chaises, avec leur manteau vert foncé et crade d’où toujours la main tremblante qu’il leur restait tirait une bouteille où ils s’offraient un peu de chaleur. Les plus chanceux étaient par deux ou trois, ou avec un chien.
Et puis il en reste toujours pour s’afficher dans la catégorie des solitaires. Ceux-là, moins bien lotis et donc craintifs, ils ne dormaient que de jour et avec une préférence pour les lieux bondés de monde. Mais pour se faire emmerder des autres, le sommeil n’est ni suffisant ni absolument nécessaire, et dans les jeunes il s’en trouvait immanquablement une bande pour venir tourmenter le clodo qui ne savait comment réagir à ces provocations sommes toutes gentillettes, en comparaison de celles que la vie qui lui avaient lancées jusqu’ici. Ils lui balançaient des volées de pierrasses, lui piquaient sa bouteille et s’en allaient comme ça en gueulant toujours leurs quolibets.
En ravalant sa peine, un de ces clodos, un soir m’a sorti : « Allez les comprendre, ceux-là. » Il attendait aucune réponse et il s’est recouché aussitôt, comme habitué d’avance à être refoulé sans commentaire. En reprenant la lecture de mon livre, tout de même, je grommelai : « Il leur manque de meilleures armes, voilà tout. »
Le livre est finalement sorti et très vite on en a beaucoup parlé. Hadorn déjà avait son nom dans les bonnes listes de journaux spécialisés. Ils insistèrent à fond sur le larmoyant de l’histoire et la bonne propension des gens à sortir leurs larmes fit le reste. Ce fut un des gros succès littéraire de l’année 2002.
Je restai éloigné de toute cette agitation. Asa se montrait partout où il devait pour donner à la foule cette tête qu’elle réclame de voir afin de stabiliser son opinion avec l’image. David maniait le langage des séductions, des pourparlers et oubliait dans ce travail ses malheurs de non procréation avec sa Mathilde, toujours aussi grande et désirable à mesure que David s’y brisait contre.
Toutes les nuits je sortais dans Lyon jusqu’au petit matin qui se réveillait avec du bleu avant d’embrasser la ville dans la sonnerie des heures qu’on voit passer. Je dormais la journée, l’appartement vide, et n’avais plus l’intention de jamais écrire une ligne.
LA ZONE -
La lune paraissait bleue entre les engins, et les corps obstruaient la gorge des rues pour en obtenir un râle à peine assourdi dans la nuit. J’enjambais, j’évitais ce que je pouvais en m’appuyant sur de grandes suspensions en l’air pour ne pas traîner à hauteur de route. Savoir vers où je marchais…
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Putain que c'était long, et pour rien dire en plus. Franchement, je me fous complètement de la vie de ce mec du moment qu'il a débarqué en Europe. Il se passe rien, il discute météo avec son éditeur, il écrit. J'espère que tout ça nous mène quelque part (je sais pas, son passé qui le ratrappe par exemple, ou alors il se convertit au satanisme, rien à battre). Sinon, ce serait une superbe perte de temps. Tiens je vais publier le dernier bout en eséprant qu'il justifiera cellui-ci.
Je précise : j'ai rien contre la vie quotidienne grisâtre à partir du moment où elle insiste un peu sur un sentiment particulier ou qu'il y a une certaine manière de voir les choses. Putain là on dirait un robot-mixer qui débite sa life depuis le chaîne de montage jusqu'à la cuisine de grand-mère, tellement c'est pas émotionnel et que rien ne passe.
En gros, la même chose que Nihil; dans la deuxième partie, on se fait chier. Je pense que c'eût pu être la cas de la première aussi, s'il l'avait rallongée.
Hop, je vais voir la suite.
commentaire édité par Putsch le 2008-11-13 21:45:32
bcp de free base, certainement avec des " on dit quoi!?" qui lui en ont donné parcequ'il, ou plus probablement, un de ces proches les a hébergés...
bica ou ammo?
ça n'engage que moi
Skizzzo Scaro aimerait présenter des images et/ou des notes de son petit superficiel et bien pathétiquement banal bohneur
happé par laZone
est-ce interdit ?
je suis bouleversé
je ne vois que des fotos de clowns ou de femmes, c'est quoi ce bordel?