La jeunesse morne a passé
Sans d'autre espérance lointaine
Qu'un sourire à peine esquissé
Vite, par ta bouche hautaine.
Rance, gâtée, sous ma bedaine,
La chose dans mon pantalon
S'écoule ainsi que ma rengaine.
Ça ne sent déjà plus très bon.
J'ai beau m'en venir parfumé,
La vachette a l'idée soudaine
De s'enfuir dès qu'elle a humé,
Dans le vent mon approche vaine.
Je rends la pute puritaine,
Indifférente à tout bifton.
Je file aux chèvres la migraine.
Ça ne sent déjà plus très bon.
Mes mains dans tes tripes, sans haine,
J'en parlerai dans ma chanson.
Mais, là, 'faudrait plus que je traîne,
Ça ne sent déjà plus très bon.
LA ZONE -
Tu ne m'aurais jamais aimé,
C'est une histoire de dégaine.
Toi, ta fraîcheur et ta beauté ;
Moi, mes airs de croquemitaine.
J'ai besoin de chaleur humaine,
Mais, solitaire vieux garçon,
Je pourris comme en quarantaine.
Ça ne sent déjà plus très bon.
C'est une histoire de dégaine.
Toi, ta fraîcheur et ta beauté ;
Moi, mes airs de croquemitaine.
J'ai besoin de chaleur humaine,
Mais, solitaire vieux garçon,
Je pourris comme en quarantaine.
Ça ne sent déjà plus très bon.
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Pas de canard et pas de résumé.
putain, comment ça fait du bien.
et en plus le texte est loin d'être merdique, ce qui ne gâche rien.
putain, et dire que ce mec est un developpeur dans la vie. Quel gâchi !
Indiscutable. Excellent poème.
Rien à dire, une bonne patte que celle qui a pondu ça (ça me réconcilie presque avec la poésie)
J'ignore pourquoi, mais ça me donne envie d'aller fourailler avec la première venue qui ne se fera pas payer pour ça.
Une meuf qui te fait pas payer ? T'as six ans ?
Il est fort triste que ça n'ait pas plus de commentaires pertinents.
À défaut de pouvoir relever le niveau, quelques remarques :
- la rime "bedaine" n'a pas sa place là où elle est, elle rend un peu trop de bonhomie (après "hautaine, rance, gâtée") ; tout au début du poème, elle serait peut-être mieux passée associée aux mots "fraîcheur, croquemitaine". Sans qu'on puisse parler, même de loin, d'un champ lexical unifié, les trois mots s'accordent par leur référence à des images populaires.
- le final est à la hauteur, bien que l'avant-dernier vers me semble un peu trop haché et artificiel.
Sinon, "euh ç'ay trop bien quoi". Et une remarque constructive, une.
C'est vraiment con ce que tu racontes. Le contraste des niveaux de langue est au contraire très intéressant, car cela interpelle le lecteur, casse la lecture et donne un rythme. Idem pour le dernier vers. ça sert à rien d'aller sur un site censé provoquer, heurter, choquer et d'attendre d'un texte qu'il soit lisse comme une fesse d'adolescente.
C'est trop morne pour être honnête.
Lembaumeur : lis vraiment mon commentaire avant de t'exciter.
Le mélange des "référentiels attachés aux mots" (ça fait pédant, et alors ?) et non des niveaux de langue comme tu sembles avoir compris, peut être intéressant. Mais là, ça rend de la bouillie. Y'a une différence entre des mots bien placés pour "faire contraste" comme tu le dis, et d'autres posés un peu à l'arrache pour faire genre. Ce qui n'est pas dans les habitudes de Dourak.
Quant au dernier vers, va pour le jeu de rythme : volontaire ou non, ça rend artificiel - et c'est là le point, mon ami.
Je suis pas ton ami. Je suis une vraie pute nymphomane, et c'est pour ça que je m'excite.
Si tu veux. Mais déverse au moins ta merde au bon endroit.
http://zone.apinc.org/forum/index.php?topic=2469.45
c'est mimi on dirait brassens détourné par Patrick Sébastien
Je vous fais le refrain avec l'accent à moustache plus la basse (sol septième): pom pompom pompom "...Fa ne fent déva pelu tré bonv.."pompom pompom
A part ça, pour en revenir au texte, ça m'a pas convaincue plus que ça.
En fan inconditionnelle des sonnets de monsieur Smerdiakov, je me suis fait pipi dessus quand j'ai vu son nom sur la page d'accueil, et puis finalement, bof. Bon, ça vient sûrement du fait que j'ai pas compris le "Ça ne sent déjà plus très bon".
................ (___)..........
.................|Oo|........... Meuuuuhh, Bâtards !
.......... /````(OO).........
........./ |____-- .......
.......*...L......L.............
En voila du bon! Enfile donc lui ta passion .
Meuh>ta gueule, Bernard!