Notre "relation" est drôle, un clown dans une arène de cirque qui (se) prend une bombe à sperme.
Perspicace, tu te doutes quelques fois que personne ne sais que tout le monde est au courant. Ils t'ont croisé sur le boulevard avec tes grandes chaussures et ton noeud papillon noirs, la classe ! Et en plus tu sais rester discret.
Quand je te demande si un jour mon nom sera écrit à côté du tien sur l'affiche du spectacle, tu me réponds "Absurdité ! Suce-moi et on verra.", et en effet, je mords, mais tu ne sens jamais rien. Tu préfères me voir simuler le plaisir que tu ne me donnes pas. Nous resterons à jamais aveugles.
Après l'amour, quand l'assaisonnement du rôti est terminé, tu prononces mon nom comme si j'étais une sainte. Mais je ne m'appelle pas Caroline. Ni Nathalie, et encore moins Maeva. Merci.
Dans nos conversations j'obtiens différents rôles :
Ta jeune fille ingénue.
Ta petite grenouille sur la table de dissection.
Ta spectatrice attittrée attendrie.
Ta chatte douée de miaulement (et seulement de miaulement, les chattes ne parlent pas !).
Cadavre autopsié quand nous dormons ensemble, je préfère m'en aller tôt le matin, plutôt que de me faire engrosser de mots grossiers, pincements de fesses, ou de "désolé, je dois".
Désolé je dois travailler.
Désolé je dois aller prendre une douche.
Désolé je dois aller manger chez Maman et Papa.
Désolé je dois faire de l'ordinateur.
Désolé je dois aller pisser.
Désolé je dois me rendormir.
Le seul "désolée je dois" empreint de vérité que j'aurais le droit d'employer un jour si l'envie me venait de participer à ton jeu littéraire serait :
Désolée je dois supporter ton haleine putride.
Malheureusement, les couilles me manquent, mais c'est ça ou bien passer sa vie la main dans un caleçon qui démange.
J'aurais voulu être un homme pour pouvoir te sodomiser. Tu aurais voulu être une femme pour pouvoir t'assumer. Trou du cul agressif et chatte frustrée. Chez les apaches nous aurions fait un malheur.
Je n'attends jamais avec impatience le moment de te revoir.
En matière de poufiasse qui se prédit, de pétasse qui se prélasse : Tu NE ME sers à rien.
LA ZONE -
Je suis ta pute au détail, ou pardon ton bétail pute. Le soir tu me mènes à l'enclos pour que je broute les moutons de poussière sous ton lit.
Tu me payes en coups de bite, fractures anales et déviances nasales. Tu dis à mon dos que vaginalement je m'en sors terriblement. Mais as-tu seulement réalisé que tu te trompais de trou ?
Tu me payes en coups de bite, fractures anales et déviances nasales. Tu dis à mon dos que vaginalement je m'en sors terriblement. Mais as-tu seulement réalisé que tu te trompais de trou ?
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C'est quand même dégueulasse, la façon dont on traite les femelles canard.
Moi j'ai bien aimé, c'est rafraichissant, y'a comme un fatalisme assumé de la part de la naratrice, et c'est pas pour déplaire. La relation sexuelosordide qu'entretiens les persos est très bien décrite est attire autant que repousse (du moins c'est l'effet que j'ai ressenti) Non c'est sympa, je vais me lire du Céline demain.
"Trou du cul agressif et chatte frustrée. Chez les apaches nous aurions fait un malheur."
La seule partie du texte que j'ai trouvé sensé.
Merde, l'illustration m'a fait rire. Le texte par contre, je l'ai trouvé un peu facile, dans le sens ou après les tournures de phrases, il n'y a rien. C'est relativement nul.
"La relation sexuelosordide qu'entretiens les persos est très bien décrite est attire autant que repousse"
Je suis passé totalement à côté, alors. La relation sexuelostupide ne m'attire pas et ne me repousse pas. Je trouve juste que la narratrice est conne.
Ah oui... moi aussi.
Nan sérieux..
elle dit même pas pourquoi elle baise du coup.
c'est overrated le bénévolat au pieu.
un grand merci... pour l'illustration, le résumé, le premier commentaire.
Par contre, le texte on aurait pu s'en passer. Vraiment. En fait, j'ai l'impression que l'auteur a voulu faire dans le champ lexical, apparemment convaincu(e) que la qualité du texte augmente avec les synonymes du mot foutre. Donc c'est étouffant, ridicule, mauvais tout plein toussa.
"Le seul "désolée je dois" empreint de vérité que j'aurais le droit d'employer un jour si l'envie me venait de participer à ton jeu littéraire serait :
Désolée je dois supporter ton haleine putride."
Putride, mot compte triple.
Puisque personne ne semble avoir remarqué, il faut que je le dise : la photo a été faite exprès pour l'article !
Je veux dire, seul chez vous, tripatouillant du bout de la queue la quintessence de l'emmerdement dominical, il faut quand même se bouger pour trouver :
-un canard jaune (souriant)
-une barbie (enfin, non, sa copine la brune, ce qui implique d'avoir déjà une certaine panoplie)
-un appareil photo
Après quoi il faut scalper et déshabiller la pétasse, puis attifer le canard comme on peut. Et prendre la photo, bien sûr.
Alors moi je dis, un mec qui fait ça consciemment est un psychopathe en puissance.
C'est bien d'exister à ce point.
En parlant d'images, on sent un certain laisser-aller en ce moment: Non seulement c'est des photos de canards à la con, mais en plus vous noterez que les images réduite en page d'accueil sont pas toutes à la même taille.
Et bordel, on met une majuscule dans le titre quand l'auteur est trop con pour l'avoir fait lui-même.
Ce n'est pas 'relativement' nul, ça n'a aucun rapport avec Céline, et ça mériterait presque son illustration si celle-ci était en noir et blanc.
Désolé je dois faire de l'ordinateur.
C'est sûr, grâce à l'illustration nouvelle de la page d'accueil, le texte gagne en qualité.
Ce texte a le triple atout auriculaire, littéraire, et clinique, de me rappeler à la fois une chanson de France Gall et une chanson de Jeanne Mas sans pour autant avoir à le lire.
Putain, quand je pense qu'on file le Nobel à Le Clézio... Alors que l'on a sous les yeux une nouvelle génération montante, qui demain refondra les concepts de platitude littéraire, nullité d'intérêt sociologique et faux gore en tôle ondulée. Du Tout ainsi constitué émergera la Langue de l'Homme Nouveau, dont l'unique activité mentale sera la projection dans son cerveau vide des événements du monde.
Enfin, c'est l'effet que rend ce texte : les personnages sont des ombres sans relief psychologique, les sensations insipides et les bénitiers vides de sauce harissa.
"Chez les apaches nous aurions fait un malheur." La seule phrase qui décolle un peu, bordel. J'ai pas compris.
moi je suis curieux de voir si sur la page d'accueil on aura une colonne cent pour cent canards. j'en frétille du bec d'avance.
Etonnant de tout démolir comme ça, je trouve que des textes qui atteignent un niveau minimum de qualité d'écriture, d'orthographe, d'originalité, pourraient faire l'objet de critiques plus nuancées, plus fines, car si on met les bouses et ce genre de textes sur le même plan dès que ça ne plait pas, quel intérêt pour l'auteur de venir en prendre plein la g... ???
A lui de voir. Pour notre part on n'est pas prestataires de service et on fournit pas un produit à des clients, on réagit sur des textes.
Il est certain, lionrobe, que ce texte n'est pas "mal écrit", au niveau de la forme (encore que certaines tentatives de figures de style tombent un peu à côté, mais ça après, c'est subjectif) : ya pas de fautes, on sent que l'auteur a du vocabulaire et sait exprimer clairement ses idées. Bon. Très bien.
Et ? Si ya pas de fond, je vois pas l'intérêt.
Quand les textes sont bons, on les démolit pas. Certifié. Mais c'est quand même pas notre faute si on nous envoie que des bouses indignes.
Que chacun apprécie comme il l'entend, c'est bien évident, un texte auquel M.YO accorde un satisfecit minimum, c'est la règle du jeu, OK.
Je dis juste que considérer que c'est "une bouse indigne", "nul", c'est faux.
Glaûx a dit qu'un bon texte se doit d'accrocher d'emblée, et pour moi, comme dit l'autre, ça sent la foufoune. C'est homogène, et c'est brut de décoffrage qu'il existe, si on le retravaille, il perd de sa force. Y a pas de fond ? Quel texte peut ici prétendre en avoir un autre que celui que chacun de nous lui donne...???
lesquels ? ho, sans réfléchir outre mesure, hein : ceux de nihil, de glaüx, de tonton serge, d'un autre dont j'ai oublié le pseudo, celui qui faisait le truc de l'immeuble étage par étage, et moi évidemment. le fond, c'est pas juste un attrape-touriste, hein.
enfin, je critique pas ce texte, pas encore, vu que je l'ai pas lu. je réponds juste d'une manière générale. les textes qui ont du fond existent, ici comme ailleurs.
et je suis d'accord sur un point : j'ai pu faire la différence d'accueil entre mes bouses peu dignes et mes textes plus travaillés.
Et ça fait plaisir de voir la Zone toucher le fond, d'ailleurs.
Ta gueule, va te racheter un QG.
je dis pas que c'est "une bouse indigne", liontruc. Je dis juste que ça n'a aucun intérêt.
Le mot "nul", je ne l'ai pas employé non plus, mais à bien y réflechir, pourquoi pas. A partir du moment ou ça n'exprime rien, ou du moins rien de crédible, pourquoi pas.
Je ne cherche pas à avoir le dernier mot, et je me tais après. Simplement, Konsstrukt parle de textes plus travaillés. On peut rester un an à polir un texte de 12 pages, et certes la qualité des détails pourra améliorer certains textes d'ambiance. Alors, le texte passera peut-être pour trop maniéré afin de plaire aux "tafiottes" comme je l'ai lu ici.
Celui-ci me semble écrit dans une certaine authenticité "instantanée". Il décrit une tranche de vie, chacun met ce qu'il veut dans le sandwich. Je le juge aussi d'après la capacité de l'auteur à dresser un décor en très peu de mots, ce qui n'est pas facile. Depuis quand un texte devrait-il être crédible par ailleurs ? Je ne lui vois ni plus ni moins d'intérêt que d'autres bien reçus ici.
lionrobe : d'expérience, je peux te dire que en restant un an à travailler un texte, il sera meilleur qu'en y restant dix minutes. bien sûr il y a toujours le risque du coup de pinceau en trop qui fout tout le travail en l'air, mais laissons-ça de côté pour le moment.
et je peux te dire aussi que l'apparence du relaché donnera toujours un meilleur texte que de l'authentique relaché. l'authenticité instantanée, c'est un leurre ou un alibi de feignant. un texte n'est jamais instantané. un bon texte, même s'il est écrit en dix minutes et pas du tout retouché, je peux t'assurer qu'il a gambadé pendant bien longtemps dans la tête de l'auteur.
et enfin, il y a de toute façon des textes objectivement mauvais.
ce que tu appelles des textes pour tafiottes, ou pour puceaux, ce sont des textes endimanchés, où tu sens à chaque phrase que l'auteur à voulu faire bien, faire littéraire. tu peux être très sophistiqué, si c'est ta façon d'écrire ça passera. mais le déguisement, en littérature, se voit toujours. c'est comme le mec qui met une cravate pour la première fois de sa vie. à ses yeux il est super élégant, pour tous les autres c'est un plouc.
"Celui-ci me semble écrit dans une certaine authenticité "instantanée"."
Je n'en suis absolument pas certain, je ne vois pas ce qui permet de l'affirmer. De toute façon, à part l'auteur lui-même, personne ne peut répondre à cette question.
Le comptable de ma société aussi à la capacité de dresser un décor en très peu de mot. Ce qui n'est pas facile. Et il écrit de très bon rapports. Par contre, sur la Zone ou en librairie, ça n'a pas sa place. Non, vraiment. J'insiste.
Et personne n'a jamais dit qu'un texte DEVAIT être crédible, au contraire, les textes hallucinés qui virent dans l'absurde, beaucoup adorent, ici. Simplement, ce texte ci semblait viser le réalisme, et il n'y parvient pas. Du coup, on ne ressent rien. Donc au final, c'est loin d'être "mal écrit", d'accord, mais personnellement je m'ennuie en lisant ça, et à la fin je me demande ou est l'intérêt.
Après, c'est le texte qui est visé, pas l'auteur. Je suis le premier à écrire de la merde, c'est pas dramatique.
"à part l'auteur lui-même, personne ne peut répondre à cette question."
et quand on sait combien mentent les auteurs, ça relaxe le débat.
En ça, l'illustration est très bien choisie. Le canard, d'abord, pour un texte cancanant, et le déguisement pour un texte d'évidence factice.
L'effort est trop visible, trop souligné, et ça commence à la première phrase : "Je suis ta pute au détail, ou pardon ton bétail pute"
Le "ou pardon", qu'est-ce qu'il vient faire là ? Il sert à quoi ? Déjà : "Je suis ta pute au détail, ton bétail pute", aurait mieux claqué. Ou alors "Je suis ta pute au détail, ton bétail dans lequel ta bite bute". Je ne sais pas, moi, un peu d'imagination. C'est comme ça tout du long, à chaque phrase, sa lourdeur, et cela rend ridicule l'effort d'écriture. Aucun espace de lecture. Exemple : "Ta chatte douée de miaulement (et seulement de miaulement, les chattes ne parlent pas !)."
La parenthèse, franchement, il eût mieux valu la carrer dans quelque anus de passage plutôt que de la coller ici.
Bref, la sauce ne prend pas, et c'est parfaitement explicable.
"Je suis ta pute au détail, ton bétail dans lequel ta bite bute"
Alors toi, tu te prends pour MC Solaar, tu t'en vas.
Un peu d'ironie, voyons...
Putain vous chipotez les mecs. Il est pas si mal ce texte, ça parle de trou de cul défoncé, de chatte & bite, de soumission et sperme. Merde des valeurs sûr pourtant. Mes avis que vous devenez puritains.
Non, c'est objectivement naze et chiant.
Je vois pas du tout, mais alors pas de trou le rapport avec louis ferdinand, l'auteur du résumé peut méclairer?
Tiens, j'ai un nouveau fan.
Cette confession de Katsumi m'a bouleversé -un peu comme l'utilisation du terme 'primesautier' dans un autre résumé-, Rousseau peut aller se rhabiller.
Je réalise encore une fois par ce texte que je suis uniquement à l'affût des proses insensées et frisant le ridicule, ceci expliquant également l'attachement que j'alimente pour mes propres productions.
"Absurdité ! Suce-moi et on verra." : tout à fait le genre de répliques qui peut marquer une vie, à mémoriser pour demain matin, quand maman fera la gueule dès le réveil en me balançant un reproche inventé.
Bref, j'achète.
Ouais bon. J'iamgine que la seule raison pour laquelle l'auteur a choisi d'employer ce style bourbeux, c'est que s'il avait parlé clairement, tout le monde se serait aperçu de la stupidité de son propos. Belle tactique.
Il n'est pas forcément utile d'appuyer encore une fois sur le fait que le texte est sans intérêt. A part la phrase concernant les apaches. C'était drôle. J'aime bien le mot apache.