LA ZONE -
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Le second paragraphe m'a fait rire. Si c'était le but recherché, c'est réussi.
Par ailleurs ta conclusion est parfaitement lucide.
J'ai trouvé ça très bien, à part la deuxième moitié de 32:02 qui donne un peu trop dans le n'importe quoi (et puis "fist-fucker" et "head-fucker" dans un texte en français, c'est laid).
La deuxième moitié de 34:33 est assez chiante mais c'est
peut-être parce qu'en général je n'aime pas les descriptions (ou alors que celles-ci sont mal faites).
Sinon c'est très puissant, comme d'hab' sur cette série. Bravo et encore.
"une débauche de bites, de sang et d'hallucinations très très 80's"
Qui s'est inspiré de ma vie pour faire le résumé ?
merci.
pour fist-fuck et head-fuck, je n'ai pas trouvé d'équivalent français qui ne soit ni lourd, ni moche. dans la vf de l'associé du diable, "fist-fucking god" est traduit par "foutre un poing dans le cul de dieu" ; c'est ce genre de tournure que je voulais éviter.
pour 32:02 (et pour le résumé du texte, qui en gros fait le même reproche) : certes, c'est ridicule, c'est n'importe quoi, et certainement risible. d'un autre côté, le héros de cette histoire, c'est pas maldoror et encore moins sade et il ne les a jamais lu non plus. son imagination est merdique et ses fantasmes, très limités. j'aurais pu partir dans des flamboyances très lyriques et très imaginatives, mais ça n'aurait pas collé au personnage. je préfère rester dans la vérité du texte, plutôt que faire plaisir au lecteur avec de la belle littérature. après, du coup, on pourra toujours me reprocher que ces scènes cassent l'ambiance du texte, sont chiantes à lire, ou semblent sorties d'un mauvais film italien des années 80. c'est un reproche fondé, mais c'est ce que j'ai voulu mettre dans ce livre.
Ah ouais, genre, tout est sous contrôle quoi.
bah, ouais, si on veut. ce qui veut pas dire que ça soit réussi. ça c'est au lecteur d'en juger. mais au moins, c'est intentionnel, c'est déjà ça
Toujours aussi fort.
Ceci-dit, je suis entièrement d'accord avec dawrf sur fist fucké et head fucké... d'abord parce que ce n'est pas de l'anglais et puis parce que pour le coup ça expulse le lecteur hors du texte d'un coup. Sans aller dans la métaphore recherchée, juste une simple description du genre : "Ils m'enfonçaient les bras de ma mère, jusqu’à l’épaule, dans mon cul..." et "La tête de ma mère forcée, ses yeux éclatés qui giclaient, dans mon cul dilaté et explosé." suffit amplement à faire la blague sans le côté redondant et un poil puéril du head-fucké avec la tête et fist-fucké avec le bras...
Bref, rien de bien grave mais sans faire du Maldoror je pense qu'il y à matière à virer ces deux néologismes moches.
je le note, je le note. en effet, ça passe pas mal.
(faut dire à ma décharge que fist-fucké et head-fucké, c'est des termes que je peux employer dans le langage courant)
Ah non mais alors dans ce texte c'est flagrant. Autant les scènes gore sont à mourir de rire, tellement forcées et pas naturelles. Autant dans les discriptions inutiles de vie quotidienne à la con, juste un peu malsaines, ça prend une putain de force.
euh quoi donc qui est flagrant ?
Que ce serait plus intéressant si tu te sortais la tête du cul...
Bah c'est flagrant que tu sais pas faire de gore sans faire rigoler l'assistance.
aah. ouais, c'est possible. enfin c'est un peu mon cul entre deux chaises, cette histoire, parce que les puceaux du gore trouvent que je vais trop loin, et les connoisseurs en rigolent encore. je n'ai pas la bonne distance, comme on dit. ça va sûrement venir à l'usage.
J'en rigole parce que c'est excessif justement. Toute caractéristique poussée à l'excès devient fendarde au bout d'un moment, c'est un genre de théorème. C'est pour ça qu'on aime bien le gore, sur la Zone, parce qu'on aime bien rigoler. Pour éviter la marrade générale, faut simplement rester dans la boucherie réaliste. Un litre de sang, c'est inquiétant, vingt-huit litres en gerbes avec des bites semi-tranchées, de la nécrophilie, du cannibalisme, de la décomposition outrancière et de la sodomie démoniaque, c'est plus sympa, c'est total carnavalesque. J'applaudirais de toutes mes mains si c'était un texte comique.
pas faux. j'en prends bonne note. mais je trouvais pas ça excessif, moi (enfin, à part quand il part dans ses fantasmes, mais là c'est normal, c'est voulu - ce type n'est pas exactement un modéré)
J'ai trouvé ce texte sympa, mais il mériterait une ablution ou deux.
L'intro est bien fulgurante, j'aime beaucoup, on est tout de suite pris dedans.
Ensuite, je trouve que tu en fais trop dans le jejejejejejeje tout au long du texte, c'est lassant, ça casse le rythme. A la limite, sur certains passages, j'aurais bien vu des formes à l'infinitif : cela renforcerai l'effet de dépersonnalisation (il me semble que c'était l'effet recherché, mais moyen réussi au final, à cause de tous ces jejejejeje).
Comme M. Nihil, je trouve que les passages gore étaient assez comiques, genre Brain Dead. ça passe pas dans un texte sérieux.
J'ai bien aimé certaines trouvailles : "Je plante mes crocs dans son cou et j’enfile ma queue au fond de son cul". Belles sonorités, bon rythme !
Donc, selon moi, du bon et du moins bon. En tous cas, il y a de quoi faire un excellent texte, avec un peu de boulot.
Une ablution ou une ablation ?
Non, ablution, un nettoyage de fion en comble, quoi.
lembaumeur : justement, je suis en plein dans les ablutions et j'arrive peu ou prou aux mêmes conclusions.
Lembaumeur me filerait la gerbe si j'étais une petite nature.
Toujours bon dans les descriptions, hors du contexte gore-absurde, qui, comme relevé plus haut, m'ont aussi fait pensé à des films d'horreur plus ou moins drôles et réussis.
Lu avec autant de plaisir que les précédents.